Reprise du service pour agglomerationlongueuil.ca et lancement d’ÉquiAgglo

En tout début d’année, je vous indiquais que je devais mettre mon blogue agglomérationlongueuil.ca en mode pause. Vos messages reçus dans la foulée étaient touchants à un point tel que  j’avais l’impression qu’agglomerationlongueuil.ca avait annoncé sa retraite. Pourtant non! C’était bel et bien une pause, comme de longues vacances sans date de retour annoncée.

Aujourd’hui, je vous annonce qu’agglomérationlongueuil.ca reprend du service car le mandat que j’avais avec la ville de Saint-Bruno et que je vous avais annoncé en janvier dernier, a pris fin jeudi dernier après la séance du conseil de l’agglomération de Longueuil.

PS: ce billet est un peu long; vous pouvez passer directement au titre « Ce blogue et ÉquiAgglo ».

Risque de confusion :

Je me suis acquitté de ce mandat avec la ville avec diligence, professionnalisme et rectitude. Vous me direz qu’on ne s’attendrait à rien de moins.   Oui c’est vrai mais quand je formulais mes recommandations, le conseil les suivait largement. De plus, et cela est très agréable, plusieurs membres de conseil m’ont félicité, chacun dans leur mot  et à leur façon et pour certains plus d’une fois, pour la qualité de mon travail.

Il est important de savoir qu’en plus de ce mandat, je travaillais depuis près de deux ans avec Claude Ferguson un citoyen de Saint-Lambert, actuaire de formation comme moi dans un mandat ayant des ressemblances avec celui de la ville de Saint-Bruno. La direction de la ville de Saint-Bruno avait été informé de cette situation; c’est normal, car lorsqu’on accepte un nouveau mandat, il y a lieu de divulguer au nouveau client des situations d’apparence de conflit d’intérêts. Claude Ferguson n’est pas  un inconnu car il a déjà publié un billet dans ce blogue.

Claude et moi avons mis sur pied un modèle d’analyse tarifaire afin de faire ressortir les résultats de ce que seraient les quotes-parts des villes de l’agglomération de Longueuil si des règles plus rigoureuses empruntées à des méthodes de calcul d’adéquation entre la recette et la dépense comparable à une analyse du prix de revient étaient retenues. Ce genre d’exercice est un principe élémentaire du travail d’actuaire. Pensez-à votre résidence : pourquoi une assurance habitation coûte-t-elle plus cher pour une maison que pour une autre? C’est parce que le risque selon l’actuaire n’est pas le même et afin de mutualiser tous ces risques qu’est le fondement du métier d’assureur, l’actuaire doit déterminer la juste valeur assurable pour appuyer ses tarifs offerts au public. Sinon, il se fera « antisélectionner » si une classe de risque est trop « bon marché » parce que le travail d’analyse n’aurait pas bien été fait. À l’inverse, si c’est trop cher pour un genre de propriétés, l’assureur ne vendra pas un seul contrat.

Alors, toujours dans mon exemple de résidence, dans les services offerts par l’agglomération de Longueuil,  il y avait lieu de chercher à  comprendre pour quel motif une maison à Longueuil et une autre à Saint-Lambert, de risque identique en matière de service d’incendie, font l’objet d’un coût plus élevé pour Saint-Lambert que pour Longueuil,  presque du simple  au double.

Je passe des étapes pour ne pas vous endormir, mais compte tenu des résultats criants qui démontraient encore une fois que la grande perdante dans nos calculs est la ville de Boucherville suivi étroitement par Saint-Bruno, Claude Ferguson et moi avons commencé à sensibiliser des élus des villes de Brossard, Saint-Bruno et Saint-Lambert afin qu’ils communiquent entre eux et commencent à travailler ensemble pour faire changer les choses. Nous voulions que cette merveilleuse citation d’Henry Ford qui est « Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite »   se traduise par des gestes concrets.

Tout cela a déboulé par une action commune avec le lancement du mouvement ÉquiAgglo le vendredi 7 mai dernier, à six mois pile des prochaines élections municipales. Depuis ce lancement, ÉquiAgglo est sous le feu de projecteurs comme en témoigne la revue de presse que vous pourrez consulter dans le portail d’ÉquiAgglo.

Je saute au point important : ma présence dans ÉquiAgglo créait maintenant une forte apparence de conflit d’intérêts. À juste titre, des membres du conseil étaient inconfortables avec cette situation. Pour ma part, depuis deux semaines, chaque geste posé dans ÉquiAgglo était conditionné par le fait qu’il ne faillait pas que cette apparence de conflit d’intérêts se traduise  par la présence factuelle de conflit d’intérêts. La gestion au quotidien de chaque geste, écrit et communication devenait lourde. De plus, et cela est important, il ne fallait pas que le conseil de la ville de Saint-Bruno soit attaqué par des personnes ou entités dérangées dans leur confort du statu quo par le lancement d’ÉquiAgglo. En l’occurrence, mon client, le conseil de Saint-Bruno en serait sorti affaibli et perdant. En tant que professionnel régi par un code de déontologie, je risquais moi-même de prêter flanc à des attaques.  Cela ne pouvait pas continuer.

Ce mandat est donc terminé et je l’écris avec amertume. C’est la fin d’un très beau mandat, exigeant, car je recevais mensuellement mon document de travail le jeudi et parfois le vendredi et je me donnais comme objectif de transmettre mes recommandations au plus tard le lundi matin suivant pour permettre aux conseillers et conseillères de Saint-Bruno d’en prendre connaissance pour le conseil du lendemain soir. C’était un mandat où il ne faut pas avoir de famille et accepter de travailler les samedis et dimanches. On était tous à la course mais c’était comme cela!

Ce blogue et ÉquiAgglo

Certes je reprends du service, mais ÉquiAgglo est gourmand et chronophage. Pour moi, je dirais qu’ÉquiAgglo et un agglomérationlongueil.ca 2e génération. Quoique différent, la finalité est la même. Si le bandeau d’annonce de ce blogue est : « Un site d’expression citoyenne pour décrier le dysfonctionnement organisationnel de l’agglomération de Longueuil où la population de Brossard, Boucherville, St-Bruno-de-Montarville et St-Lambert est soumise par une ville en position dominante avec la complicité du gouvernement du Québec » celui d‘ÉquiAgglo est : « Pour une agglomération de Longueuil équitable, respectueuse, démocratique, viable, pérenne et imputable ». Pour faire un parallèle, si agglomerationlongueuil.ca a un côté démolisseur avec en tête les plans de ce que devait être le nouvel édifice, ÉquiAgglo se veut celui qui va dessiner les plans et couler la fondation de ce nouvel édifice.

Conclusion

Pour conclure; si aujourd’hui vous voulez continuer à être informé, je vous conseille de vous inscrire au blogue d’ÉquiAgglo. Vous ne vous ennuierez pas – la vidéo da la mairesse de Longueuil, Mme Sylvie Parent de mardi dernier et notre réponse le lendemain par voie d’un communiqué de presse ne sont pas piquées des vers  – d’autant plus qu’en parallèle nous allons connaître six mois de campagne électorale. Pour l’instant, ÉquiAgglo n’a pas de canal pour les citoyens membres qui veulent s’exprimer mais nous y travaillons. Vous pouvez toujours écrire dans le blogue et vous verrez bientôt je l’espère la publication de votre message. Je vous remercie de votre compréhension et patience.

Pour continuer à me suivre, rendez-vous à www.equiagglo.ca et n’oubliez pas de vous abonner dans la page d’accueil tout en bas sous le titre « Inscription au blogue».

Louis Mercier
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

 

 

 

 

 

 

 

Le blogue agglomerationlongueuil.ca souffle ses cinq bougies, mais …

… il faut que je le mette en mode pause comme vous le lirez ci-dessous.

Eh oui! Cela fait déjà cinq ans que j’ai lancé mon blogue pour décrier les injustices¸ le manque de légitimité, de transparence et de gouvernance de la ville de Longueuil dans sa gestion de l’agglomération de Longueuil et bien entendu avec la bénédiction du gouvernement provincial sans égard au parti politique au pouvoir.  Merci à vous tous qui m’avez lu.

J’ai été nettement moins prolifique au cours de la dernière année notamment à cause de contraintes professionnelles qui m’ont tenu occupé.  Par la suite, au cours des derniers mois s’est ajouté un mandat particulier que j’ai accepté et qui fera en sorte que mon blogue devra se tenir à l’écart de l’actualité pour une période indéterminée. En effet, le conseil de la ville de Saint-Bruno-de-Montarville a retenu mes services professionnels afin de l’accompagner dans sa gestion stratégique pour tout ce qui touche le volet agglomération qui empoisonne la vie des Montarvillois. La bébitte «agglomération » n’est pas facile à comprendre notamment dans sa formule du calcul de la quote-part et du volet de tarification de ± 35% de la consommation de l’eau, certes une goutte d’eau dans le calcul de la quote-part, mais qui en démontre également toute l’incohérence et la volonté de la part de Longueuil de maintenir sa position dominante dont elle abuse sans aucune gêne ni retenue. Vous comprenez tous que ce mandat m’impose un devoir de réserve et en conséquence la mise en veille de mon blogue.

J’ai accepté ce mandat, car c’est une autre façon de travailler à réformer l’agglomération et j’espère bien que cela fera bouger des choses d’ici aux élections. Je verrai rendue là la suite à donner à cette mission professionnelle d’autant plus qu’il se peut que le nouveau conseil de la ville ne le reconduise pas.

Je termine en vous souhaitant une excellente année 2021 et vous remercie à nouveau de m’avoir lu au cours des cinq premières années de l’existence du blogue agglomerationlongueuil.ca. Vos commentaires et mots d’encouragement ont été réconfortants. On a trouvé des vaccins contre la covid; il ne peut y en avoir contre l’agglomération. Ce qu’il faut, c’est une opération du type chirurgical pour remédier au mal.

À plus tard!

Louis Mercier
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Mme La Ministre : Longueuil s’est fait remonter les bretelles par l’institut C.D. Howe

Comme suite à mon billet de vendredi dernier, j’ai décidé d’écrire à Mme Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales et de l’Habitation pour la saisir de la piètre tenue de ses « sujets » lourds, soit Laval, Longueuil et Québec, en ce qui a trait à la piètre présentation de leurs informations financières selon l’Institut C.D. Howe. À cela s’ajoute la contamination que subissent les citoyens de Boucherville, Brossard, Saint-Bruno et Saint-Lambert par Longueuil et L’Ancienne-Lorette et Saint-Augustin-de-Desmaures par Québec, ce qui au total avec Laval, touche presqu’un citoyen sur cinq au Québec. Si on vit cette situation, c’est peut-être entre autres suite au relâchement du contrôle du MAMH qui n’exige plus la production du budget dans la forme prescrite par le MAMH. J’y vais donc un peu plus en profondeur mais pas trop.

Pour ceux qui se sont satisfaits de mon billet de vendredi dernier, n’allez pas plus loin, car je ne veux pas vous écœurer. Je vous souhaite un très beau temps des Fêtes et une excellente année 2020. Au revoir. Louis Mercier.

Pour les  autres, voici la suite.

Si vous voulez de nouveaux faits, points d’analyse, sources journalistiques, etc, etc, lisez ce courriel transmis à la ministre. Je me suis assuré d’inscrire en copie les six députés provinciaux qui couvrent ce territoire :

Les maires et mairesses et conseillers et conseillères des cinq villes liées de l’agglomération de Longueuil ont reçu également une copie de ce courriel.

Si j’ai une réponse de la Ministre , hormis l’accusé de réception automatisé de son ministère que j’ai reçu une fraction de seconde après mon envoi, je vous tiendrai au courant.

À tous chers lectrices et lecteurs, au cas où je ne publierais pas un autre billet au cours des dix prochains jours, passez un beau temps de Fêtes et je vous souhaite une excellente année 2020 ainsi qu’à tous ceux et celles qui vous sont chers.

Louis Mercier,
Montarvillois et fier de  l’être

Longueuil se fait remonter les bretelles par l’Institut C.D. Howe

Le très réputé Institut C.D. Howe vient de publier une étude intitulée « From A to F: Grading the Fiscal Transparency of Canada’s Cities 2019« . Elle classe 31 grandes villes canadiennes pour la qualité de la présentation des informations financières.  Longueuil se classe bonne dernière avec cinq autres villes. Elle obtient la lettre F, la dernière pour une 2e année consécutive. Elle est le cancre de cette classe de 31 villes avec la ville de Québec. Laval s’est joint à ce duo québécois cette année. Je ne sais pas pourquoi l’institut a retenu ce classement avec de lettre de A à F plutôt qu’un classement de 1 à 5 ou une échelle telle que : excellent, très bien, bien, mauvais ou médiocre. C’est fort probablement parce qu’en anglais la lettre F est la première lettre du mot FAIL. Si c’était un institut francophone, l’éventail des lettres aurait été certainement de A à E et le E aurait été pour ÉCHEC sans aucun doute.

Je vais vous donner un exemple tout simple de l’opacité financière de Longueuil, ce qui  fait en sorte qu’un être normal mettrait en doute l’intégrité de la comptabilité bien qu’elle soit correcte en soi, sinon les vérificateurs de la ville seraient dans l’eau chaude pour ne pas dire bouillante.

Quand on étudie les états financiers 2015 de 163 pages de la ville de Longueuil, ils se divisent en gros en trois parties qui se ressemblent. Saint-Bruno en a une seule comme la quasi-totalité des villes. Longueuil en a trois à cause de la présence de l’agglomération :

  • La 3e et dernière partie (page 124 à 163) ne traite que ce qui touche les services locaux de la ville de Longueuil. Ce sont les services locaux de voirie, d’aqueduc, d’égout, de déneigement, les parcs, les activités récréatives,…
  • La 2e partie traite ce qui touche les services de l’agglomération que Longueuil donne. Ce sont la sécurité publique, le service des incendies, l’évaluation municipale, la cour municipale, …
  • La première partie fait le consolidé de tout cela qu’on appelle la ville de Longueuil proprement dite.

Normalement, chaque élément financier est placé dans la 2e ou 3e partie et se retrouve au consolidé dans la première partie. En échapper un serait une faute et faire un double comptage en l’inscrivant à deux endroits serait également une faute.

Pour faire une comparaison, prenons un couple qui tiendrait une comptabilité séparée dans leur ménage :

  • Disons qu’un conjoint termine l’année avec 5 000$ de gain après avoir tout payé et tout provisionné correctement ses choses;
  • Disons que l’autre conjoint termine l’année avec 7 000$ de gain après avoir également tout payé et tout provisionné correctement ses choses;
  • Alors au consolidé, de combien le couple s’est-il enrichi au cours de l’année si on fait une comptabilité commune? Roulement de tambour : la réponse est 12 000$. Si on n’arrive pas à cette réponse, alors on explique les écarts. C’est simple et logique n’est-ce pas.

Alors tenez-vous bien pour les états financiers 2015 de Longueuil :

  • La ville locale (3e partie) a dégagé un excédent de 42 421 472$ ( page 127);
  • L’agglomération ( 2e partie) a dégagé un excédent de 21 825 763$ (page 90);
  • Au consolidé, Longueuil nous annonce un excédent de 13 663 933$ (page 14) et non 64 247 235$ qui serait la somme des deux montants précédents.

Je me suis présenté à la séance de l’agglomération de Longueuil le 16 février 2017 ( voir le chrono qui débute vers 1h 22m 30s) pour exposer ce fouillis financier de déconnexion entre le résultat de l’année des compétences locales, celui des compétences d’agglomération et celui du consolidé. J’ai indiqué que si on avait une structure séparée pour les services de l’agglomération, les citoyens et les élus s’y retrouveraient plus facilement. Comme d’habitude, Longueuil n’a pas répondu à ma question et ne veut surtout pas faire cela pour ne pas prêter à la critique car la transparence permettrait de mieux faire des comparaisons et faire ressortir les iniquités de l’agglomération.

Quand on parle d’opacité et de non-transparence financière, voilà un exemple tout simple et percutant. Je ne dis pas qu’il y a une erreur ou de la magouille. Non! Ce que je dis c’est que c’est de la non-transparence et de l’opacité. L’institut C.D. Howe est du même avis que moi après avoir fait son analyse sous un angle différent.

Aux intéressés qui pensent que Longueuil s’est amélioré, je vous laisse patauger dans les états financiers des années suivantes. Je me suis aventuré dans les états financiers 2017 et les chiffres n’ont ni queue ni tête.

Ce qui est malheureux, c’est que par association, les citoyens de Boucherville, Brossard, Saint-Lambert et Saint-Bruno deviennent des victimes par leur appartenance forcée à l’agglomération de Longueuil où la ville centre de Longueuil leur rend des services comme tout le monde le sait, à un coût trop cher payé.

Lorsqu’on regarde à la grandeur du Québec, c’est près d’un citoyen sur cinq qui vit dans une ville ou est associé à une ville où il y a une « délinquance » financière. Si j’étais le MAMH, il me semble que je m’activerais avec énergie pour remédier à cette situation.

Si vous souhaitez lire d’autres articles dans l’actualité à ce sujet, voici des références :

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Molson Coors : Canettes c. Bouteilles

Pierre Sénécal, qui a publié quelques billets dans mon blogue, a transmis à l’hebdomadaire Courrier du Sud une lettre d’opinion intitulée : « L’arrivée de Molson, une si bonne nouvelle ». Je vous laisse découvrir son opinion de deux façons pour ceux qui ne reçoivent par la copie imprimée :

Toujours dans le dossier Molson Coors, je n’ai rien de nouveau pour l’instant dans la démonstration que je veux étoffer sur les effets négatifs pour les villes reconstituées de l’agglomération avec la venue «à rabais » de Molson Coors orchestrée par Longueuil. Et pour cause , car j’essaie toujours d’obtenir un budget détaillé de Longueuil qui se fait tirer l’oreille.

Bonne lecture.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Molson Coors : Longueuil en mode panique

Longueuil réagit à une communication que j’avais envoyée le 20 novembre dernier à l’hebdomadaire Courrier du Sud et que ce dernier a publiée beaucoup plus tard, soit le 10 janvier dernier, dans la section Opinions. De plus, le Courrier du Sud a dû résumer ce que je leur ai envoyé pour que le texte respecte leurs normes d’édition.

Je tenterai d’être bref. Dans un premier temps, rappelons la chronologie des événements que vous pouvez court-circuiter pour ceux qui ont suivi le dossier à ce jour à l‘exception de la toute récente lettre de Mme Sylvie Parent, mairesse de Longueuil, parue il y a quelques jours et que je référence au point 5 ci-dessous.

  1. Billet publié dans mon blogue le 16 novembre dernier intitulé: « Molson Coors : Longueuil va trinquer aux frais de l’agglomération » . Ce billet a été la bougie d’allumage de l’intérêt porté à ce dossier par plusieurs citoyens et journalistes. La mairesse de Longueuil, les membres de son parti et les fonctionnaires de Longueuil ont eu connaissance de ce billet dans sa totalité;
  2. Ce qui suit est un extrait d’un courriel que j’ai transmis le 18 novembre, deux jours plus tard, à Les Versants avec en copie le Courrier du Sud, Mme Doreen Assaad, mairesse de Brossard et M. Martin Murray, maire de Saint-Bruno pour les informer de l’existence de mon billet dans mon blogue. J’écrivais à propos du billet du 16 novembre paru dans mon blogue : «  ….. mais je crois qu’il est important que ceux qui ne sont pas branchés à l’internet comprennent l’enjeu qui s’en vient. Vous en êtes le relais. Je sais que le sujet est complexe, mais aujourd’hui quand une ville comme Brossard consomme 1/3 moins d’eau que les autres et n’en retire pas d’avantages, « ça me fait suer ». La mairesse de Brossard devrait menacer l’agglo de débrancher tous les compteurs à Brossard si la formule de quote-part ne change pas. C’est socialement inacceptable! …. »;
  3. Dans son numéro du 10 janvier, il y a une dizaine de jours, le Courrier du Sud reprenait mon billet du 16 novembre après un peu moins de deux mois, et en faisait un résumé pour publication dans leur section Opinions page 6. Le même titre a été retenu. C’est Pierre Sénécal que vous connaissez, car il a publié quelques billets dans mon blogue qui m’a informé par courriel le vendredi 12 janvier de la parution de « ma lettre ». En passant, je ne reçois pas chez moi le Courrier du Sud et ne le suis pas, car ce n’est pas notre hebdo régional qui est Les Versants.;
  4. La riposte ne s’est pas fait attendre. C’était probablement la panique à Longueuil. La mairesse de la ville de Longueuil a vite fouetté ses troupes au premier jour, demandé aux quelques cerveaux techniques qui comprennent comment fonctionne le calcul de la quote-part et la facturation de la consommation d’eau au volume de pondre une réponse. Envoi ensuite aux « communicators », comme les appelait David Penven , journaliste des années 2000 au Journal de Saint-Bruno, afin de faire un message percutant, pas trop long, juste assez précis pour qu’on ne puisse pas se faire accuser de ne pas dire la vérité, mais assez imprécis pour rouler 99% des lecteurs dans la farine. Enfin, envoi au Courrier du Sud avant l’heure de tombée pour parution la semaine suivante.
  5. Le Courrier du Sud publie dans son numéro du 17 janvier la réponse de la ville de Longueuil sous le titre « Arrivée de Molson : c’est toute l’agglomération qui y gagne ». Notez que le Courrier du Sud rappelle Longueuil à l’ordre selon moi car il tente de me dénigrer sur le fait que je n’utilisais pas des données à jour disponibles le 6 décembre.  Longueuil savait que ce qui était écrit le 10 janvier était un résumé de mon billet du …. 16 novembre où j’ai pris soin d’établir un calcul avec des hypothèses de travail faute de renseignements précis. Ce n’est pas très correct de la part de Longueuil d’écrire cela. Je vais prendre les mots de Longueuil pour qualifier leur geste: » C’est tous simplement être de mauvaise foi« .

Je dois à ce stade-ci préciser les points suivants:

  • Dans l’analyse de ce dossier qui est complexe, j’ai reçu des renseignements que j’ai demandés à Longueuil et je n’ai pas terminé de les étudier;
  • Vous devez savoir que ce genre de dossier est chronophage. Je suis seul à l’étudier contrairement à la ville de Longueuil qui a une armée de fonctionnaires payés par nous qui obéissent au quart de tour sous la férule des politiciens de Longueuil;
  • J’ai encore une charge professionnelle et mes clients doivent être servis en priorité. La vie agglomérative passe en second;
  • J’ai demandé d’autres renseignements à la ville de Longueuil dont une dernière demande lundi 15 janvier, deux jours avant la parution de la réponse de Longueuil;
  • Avec l’annonce par Longueuil dans leur réponse, d’une économie de 1M$ pas année pour Boucherville, Brossard, Saint-Bruno et Saint-Lambert, ça va déclencher d’autres demandes de ma part, car je présume que Longueuil a bien étoffé son dossier et saura le défendre. Voudra-t-elle le partager?
  • En ce moment, il y a un seul point sur lequel je suis d’accord en bonne partie avec Longueuil. C’est dans la première partie de la phrase où Longueuil écrit : « Les opinions politiques de M. Mercier quant à l’existence de l’Agglomération de Longueuil sont bien connues et l’on ne saurait le qualifier d’observateur objectif». Cette assertion a sa contrepartie et je peux écrire sans risque de me tromper que « Les opinions de Mme Sylvie Parent quant à l’existence de l’agglomération de Longueuil sont bien connues et il ne fait aucun doute qu’elle est en conflit d’intérêts dans son rôle de mairesse d’une ville qui tient en otage quatre autres villes afin de favoriser ses propres citoyens au détriment des autres en s’appuyant sur une loi qui n’a aucune légitimité ». Il faut se rappeler qu’en 2017, 84% de la population de Brossard. Saint-Bruno et Saint-Lambert était favorable à la tenue d’une consultation populaire concernant la sortie des trois villes de l’agglomération de Longueuil. Je ne suis pas un cas isolé, mais je prends le temps lorsqu’il m’en reste pour exprimer ce que des milliers de gens pensent tout bas.

Voilà où nous en sommes en ce dimanche 21 janvier. On m’a demandé si j’allais répondre à Longueuil. Bien sûr que je le ferai; cependant, ce sera plus tard, car je n’ai pas terminé mon analyse et j’attends des réponses de Longueuil et il y en aura d’autres, comme je l’ai indiqué ci-dessus. Je souhaite analyser ce dossier avec toute la rigueur qui m’a animée au cours de ma carrière professionnelle et je ne veux pas tomber dans le piège des commentaires simplistes comme le font trop souvent les politiciens qui ne comprennent pas les dossiers techniques et qui commentent les chiffres à gauche et à droite. Mme Sylvie Parent, mairesse de Longueuil, fait hélas partie de ce lot de personnes et je me souviens d’interventions de sa part, notamment le 8 décembre 2016 sur la suspension de l’indexation automatique des rentes versées aux retraités selon la Loi favorisant la santé financière et la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal et ensuite le 19 janvier 2017 suite à une de mes questions en séance de conseil d’agglomération . C’était désolant.

Donc, l’analyse est importante et les commentaires superflus. Je termine avec cette citation qui n’est pas la mienne et que j’ai reprise de M. Richard Perron, président du SPGQ , qui ne s’en déclarait pas l’auteur: « Les chiffres peuvent être aux commentateurs ce que les lampadaires sont aux personnes en état d’ébriété : ils peuvent parfois servir plus à s’appuyer aveuglément qu’à éclairer. »

Dossier à suivre, chers fidèles lecteurs et lectrices. Merci de votre patience.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Élections 2017 : taux de participation pour les villes de plus de 15 000 habitants

En 2013, j’avais mis la main sur un fichier Excel déjà tout mâché pour ne pas dire ruminé qui donnait des statistiques intéressantes par ville des élections municipales: population, nombre d’inscrits, taux de participation,… Tout était là pour une bonne analyse. Par défaut, je m’étais concentré sur les villes de 15 000 habitants et plus et je vous épargne les motifs de ce choix. Ce n’était quand même pas dénudé de sens car à elles seules les 68 villes de ce palmarès des 15 000 habitants et plus représentaient ¾ de la population du Québec.

En étudiant les résultats, j’avais dû rejeter dix villes car les maires ou mairesses avaient été élus par défaut, faute d’opposition. On tombait donc à 58 villes. Voici ce qui s’était dégagé du classement par taux de participation :


2013:

Médaille d’or :                   Thetford-Mines                                    60,3%
Médaille d’argent :          L’Ancienne-Lorette                            59,9%
Médaille de bronze :       Saint-Bruno-de-Montarville         59,6%
11e                                           Boucherville                                             53,4%
20e                                         Saint-Lambert                                        48,2%
52e                                          Brossard                                                    34,5%
54e                                          Longueuil                                                 34,0%
Moyenne Québec                                                                                   47,2%


Dans les jours suivants les élections de 2013, fort de ces résultats, j’avais transmis une lettre d’opinion à un hebdomadaire local. J’indiquais entre autres, lorsqu’on s’attardait au taux de participation et qu’on faisait une analyse régressive sur la taille de la ville, on arrivait à la conclusion que plus la taille de la ville était importante, moins était élevé le taux de participation. Certains parmi vous me diront que c’était évident mais le rigueur de l’analyse  doit faire en sorte que les impressions soient remplacées par des démonstrations. C’est le fondement de la science. Ce constat permettait de clouer le bec à des politiciens, avaliseurs de fusion et de grands ensembles pour atteindre des économies d’échelle, qui déploraient le faible taux de participation citoyenne.

Pour les dernières élections municipales de cette année, les choses se sont compliquées. Impossible de trouver le même fichier de résultats dans le site du Ministère des affaires municipales et d’Occupation du territoire (MAMOT). Un appel au service du Directeur général des élections du Québec afin d’obtenir un tel fichier où des données traitables en masse est demeuré sans suite. C’est comme si, face au taux de participation général en décroissance de 47,2% en 2013 à 44,8% en 2017, ces institutions baissaient les bras et voulaient subitement ne pas publier trop de statistiques au risque de se faire poser des questions. Pourtant, le DGE avait lancé une campagne publicitaire de bon goût pour inciter les gens à aller voter.

Pour permettre le même genre d’analyse en 2017 qu’en 2013, j’ai dû me payer avec le portail du DGE les résultats de 68 villes de 2013 une par une  (ça fait beaucoup de clics de souris, croyez-moi) et m’assurer qu’avec la base de données de Statistiques Québec, je n’omettais pas de nouvelles villes promues au prestigieux palmarès des 15 000 habitants et plus. Cette dernière étape a fait passer le nombre de villes de 68 à 72. Ensuite, après avoir retranché 16 villes où les maires ou mairesses ont été élus par défaut, faute d’opposition, pour en conserver 56, les résultats sont les suivants :


2017:

Médaille d’or :                  Sorel-Tracy                                         56,9%
Médaille d’argent :         Saguenay                                              55,7%
Médaille de bronze :      Saint-Bruno-de-Montarville     54,7%
11e                                           Saint-Lambert                                  48,2%
13e                                         Boucherville                                       47,7%
46e                                        Brossard                                                37,7%
56e et dernière                 Longueuil                                             33,1%
Moyenne Québec                                                                              44,8%


Thetford-Mines, 1er en 2013 disparaît en 2017 et se classe au 44e rang. L’Ancienne-Lorette, auréolée d’argent en 2013 se classe 4e en 2017 à 54,6%. Quant au médaillé d’or et d’argent en 2017, Sorel-Tracy était 4e en 2013 et Saguenay, 7e.

Je dis BRAVO à ces villes de Sorel-Tracy, Saguenay, L’Ancienne-Lorette qui excellent dans la continuité de la participation citoyenne. Pour ceux qui ne connaisse pas L’Ancienne-Lorette, c’est le bastion de résistants dans l’Agglomération de Québec avec St-Augustin-de-Desmaures (7e en 2017 avec un taux de participation 50,3%). Notons  le résultat de la ville de Québec avec la 5e place et un taux de participation de 50,9%.

Pour le classement complet de 2013 et 2017, cliquez sur le lien Classement des taux de participation à la mairie.

Si on revient à nos cinq villes qui forment l’agglomération de Longueuil, je ne peux m’empêcher de me poser la question suivante pour Longueuil, dans la foulée de celle que je m’étais posée à propos de la victoire de Mme St-Hilaire de 2013  .

Pour défusionner en 2004 et recouvrer sa ville, il fallait un taux de réussite de 35% des électeurs inscrits pour légitimer la décision. Alors en 2017, toutes autres choses étant égales par ailleurs, si tous les électeurs votants de Longueuil et j’écris bien tous les électeurs votants avaient voté pour Mme Sylvie Parent, avec un taux de participation citoyenne de 33,1%, elle n’aurait pas pu être mairesse de Longueuil, faute d’avoir franchi le seuil de légitimité de 35%. En passant, cela vaut également pour les deux autres candidates défaites à la mairie de Longueuil.

Je vous donne rendez-vous en 2021 pour la prochaine édition du classement des municipalités aux élections municipales, à moins que le gouvernement censure, pardon bannisse la publication des résultats comme il a décidé de le faire pour les indicateurs de gestion des villes pour faire plaisir à des maires incapables d’expliquer les résultats de leur gestion.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

PS : J’oubliais. BRAVO pour les deux médailles de bronze consécutives de Saint-Bruno-de-Montarville. Sur le podium pour une 2e fois. Je suis ravi en tant que citoyen et comme on dit, la barre est haute pour 2021.

Lettre au ministre Martin Coiteux: Tolérance ZÉRO pour le gaspillage d’eau

Comme suite à mon dernier billet intitulé: « Molson Coors : Longueuil va trinquer aux frais de l’agglomération », j’ai fait suivre par courriel une lettre à M. Martin Coiteux,  ministre des Affaires municipales et d’occupation du territoire (MAMOT) pour le sensibiliser au problème de la forte consommation d’eau au Québec que soulève son ministère, notamment à l’agglomération de Longueuil où  le mode de tarification qui ignore la présence de compteurs d’eau est la source du problème et l’inaction  de son ministère à corriger le problème.  La tolérance ZÉRO doit prévaloir quand la source d’un problème est simplement de nature administrative. Les compteurs d’eau sont là; nul besoin d’en poser.

Cliquez ici  pour accéder à la lettre transmise au Ministre Martin Coiteux .

Les six députés et députées des comtés dans l’agglomération de Longueuil, quelle que soit leur allégeance politique et les cinq maires et mairesses des villes de Brossard, Boucherville, Longueuil, Saint-Bruno et Saint-Lambert entre autres ont  été inscrits en copie.  Les adresses courrielles de ces personnes sont indiquées ci-dessous . N’hésitez pas à écrire à votre député ou députée ou maire ou mairesse pour les saisir de la problématique. Une façon simple et rapide consiste à leur transférer le lien de ce billet en copiant par exemple dans le corps de votre courriel un texte qui s’inspire de ceci avec les adaptations propres à votre situation:

« Madame la députée,

Je voudrais attirer votre attention sur un situation problématique à l’agglomération de Longueuil  où la politique de gestion de l’eau n’incite aucunement à la consommation intelligente et mesurée de cette ressource. Veuillez consulter les billets  à ce sujet ( « Molson Coors : Longueuil va trinquer aux frais de l’agglomération »  et  »  Lettre au ministre Martin Coiteux:  Tolérance ZÉRO  pour le gaspillage d’eau  »   dans le blogue  www.agglomerationlongueuil.ca . Je partage l’avis exprimé dans ces billets et vous demande d’intervenir pour que cela soit corrigé. 

Formule de politesse«

Il y a un proverbe qui dit que  « les petits ruisseaux font les grandes rivières ».  Donc, votre courriel s’ajoutera à d’autres. Aussi,  c’est comme cela qu’on peut créer une vague. Donc, votre geste ne sera pas un coup d’épée dans l’eau.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville


Catherine Fournier (Catherine.Fournier.MAVI@assnat.qc.ca);
Diane.Lamarre.TAIL@assnat.qc.ca;
Nicole Ménard (nmenard-lapo@assnat.qc.ca);
Gaétan Barrette (ministre@msss.gouv.qc.ca);
Nathalie Roy (nroy-mota@assnat.qc.ca);
Martine Ouellet (Martine.Ouellet.VACHON@assnat.qc.ca);

Doreen Assaad (mairie@brossard.ca);
Jean Martel (mairie@boucherville.ca);
Martin Murray (mairie@stbruno.ca);
Pierre Brodeur <mairie@saint-lambert.ca>;
Sylvie Parent <mairie@longueuil.quebec>;

 

Liste des candidats-maires qui ont signé …

Je publie un billet écrit par le Lambertois Pierre Sénécal. Il indique le nom des candidats à la mairie de chacune des cinq villes de l’agglomération et leur promesse ou non à signer les 10 à 22 engagements électoraux de la Ligue d’action civique.

Je dois préciser que l’état de la situation pour chaque candidat est celui qu’on a pu dégager lors d’une communication avec un responsable de la Ligue le 30 octobre en soirée. La situation pourrait évoluer d’ici au 5 novembre prochain mais nous jugeons qu’il est valable de publier cette mise à jour en ce 31 octobre 2017.

Louis Mercier
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

(NDLR: Mme Thérèse Hudon a signé l’engagement le 1er novembre)

=========== DÉBUT =========

Transparence, imputabilité et participation citoyenne dans le monde municipal! Pourquoi les deux candidats à la mairie de Boucherville n’ont-ils pas promis d’appliquer les engagements électoraux de la Ligue d’action civique?

Si vous visitez le site internet de la Ligue d’action civique, vous constaterez que cet organisme a pour mission de lutter contre la corruption en poursuivant trois missions :

1) Saine gouvernance des villes, des commissions scolaires et des autres administrations locales;
2) Plus grande participation des citoyens à l’administration locale (vigilance, arbitrage);
3) Plus grand engagement des citoyens dans les élections, y compris en tant que candidat.

Sur le dernier point, il est intéressant de constater que la Ligue d’action civique a créé une page facebook affichant les candidats à la mairie de chaque ville du Québec qui ont promis de respecter les engagements électoraux de la Ligue d’action civique. Cliquez ici pour consulter la liste.

Bien que la présence du nom du candidat dans cette liste indique son accord, l’absence de nom ne veut pas dire que le candidat refuse de signer cet engagement. Toutefois, on a communiqué avec la Ligue pour connaître les noms des candidats qui leur auraient dit qu’ils ne signeraient pas l’engagement ou ont ignoré leur demande. Dans un tel cas, nous jugeons que cela est un REFUS. Pour les autres candidats, on indique simplement EN ATTENTE. Voici donc par ordre alphabétique des villes de l’agglomération de Longueuil le résultat :

BOUCHERVILLE
M. Jean Martel (maire sortant)
Équipe Jean Martel – Option citoyens citoyennes            REFUS
Mme Monique Reeves
Indépendante                                                                      REFUS

BROSSARD
Mme Doreen Assaad
Brossard Ensemble – Équipe Doreen Assaad                    AFFIRMATIF
M. Paul Leduc (maire sortant)
Priorité Brossard – Équipe Paul Leduc                              REFUS
M. Hoang Mai
Indépendant                                                                        AFFIRMATIF
M. Jean-Marc Pelletier
Renouveau Brossard – Équipe Jean-Marc Pelletier          REFUS

LONGUEUIL
Mme Sadia Groguhé
Option Longueuil – Équipe Sadia Groguhé                       AFFIRMATIF
Mme Josée Latendresse
Longueuil Citoyen – Équipe Josée Latendresse                 AFFIRMATIF
Mme Sylvie Parent (mairesse suppléante sortante)
Action Longueuil – Équipe Sylvie Parent                          REFUS

SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE
M. André Besner
Parti Équilibre                                                                    EN ATTENTE
M. Michel Deslandes
Indépendant                                                                       AFFIRMATIF
M. Bruno Harvey
Indépendant                                                                       EN ATTENTE
Mme Thérèse Hudon (signé le 1er nov.)
Alliance municipale de Saint-Bruno-de-Montarville     AFFIRMATIF
M. Martin Murray (maire sortant)
Parti Montarvillois                                                             AFFIRMATIF

SAINT-LAMBERT
M. Pierre Brodeur
Indépendant                                                                       EN ATTENTE
M. Alain Dépatie (maire sortant)
Indépendant                                                                        REFUS
M. Mark Edwards
Indépendant                                                                       EN ATTENTE
M. Dominique Lebeau
Indépendant                                                                       EN ATTENTE
M. Jean-Pierre Roy
Indépendant                                                                       AFFIRMATIF
M. Martin Smith
Indépendant                                                                       EN ATTENTE

Il est plutôt consternant de constater que Boucherville est la seule municipalité de l’agglomération de Longueuil à n’avoir aucun(e) personne promettant de respecter les engagements électoraux de la Ligue d’action civique…. Doit-on relancer les personnes concernées qui ont « oublié » que la Ligue d’action civique interpelle toutes les candidatures à la maire du Québec dans le cadre de la présente campagne électorale municipale?

Avec l’adoption de la Loi 122 les villes pourront octroyer des contrats dit « de gré à gré », c’est-à-dire sans appel d’offre, jusqu’à 100 000 $ alors que c’était 25 000 $ auparavant. Selon un article du quotidien Le Devoir en date du 14 février 2017 intitulé : « Moins de mise en concurrence dans les petites municipalités : Le projet de loi 122 ouvre grand la porte aux contrats accordés de gré à gré » pour une ville de 22 100 habitants comme Saint-Lambert, ça représenterait 47,9% des contrats pour 2016!

Afin d’illustrer l’impact d’un contrat de gré à gré, souvenons-nous de l’article du Journal de Montréal en date du 13 mai 2016 intitulé : « Longueuil paie 300 000 $ pour deux motos qui valent 120 000 $ » : Cet achat de motocyclettes électriques pour les policiers de la ville fait l’objet de critiques ».

On peut lire plus loin dans cet article :  «C’est éthiquement un choix douteux. Ce n’est pas de la responsabilité d’une municipalité de financer la recherche et le développement d’un produit d’une entreprise privée. J’ai de la misère à voir quels bénéfices vont en retirer les contribuables », « affirme Jérôme Couture, chercheur à l’Institut national de recherche scientifique et spécialisé en politique municipale. » Pour mieux nous faire avaler la pilule, Longueuil rétorque qu’elle bénéficiera d’une subvention du Fonds municipal vert… De quel montant au juste? Nulle ne le sait!

Ironiquement, nous pouvons lire dans Le Courrier du Sud de l’édition du mercredi 25 octobre 2017 en page 11 l’article intitulé : « Les motos électriques ne roulent pas encore sur les routes de Longueuil ». Le conseiller municipal Xavier Léger a demandé un suivi dans ce dossier et on lui a répondu que les véhicules ont subi des essais et que des correctifs sont nécessaires…

Avec ce genre de « gouvernance », il est important de se poser la question suivante : Quelle candidature à la mairie aura le minimum décent de promettre de respecter les engagements électoraux de la Ligue d’action civique afin d’assurer la transparence, l’imputabilité et une meilleure participation citoyenne?

La réponse est désormais entre les mains des électeurs et électrices lors du scrutin du 5 novembre prochain; d’ici là, rien ne vous empêche d’interpeller les candidat(e)s qui ont « oublié » de promettre…

Pierre Sénécal
Saint-Lambert

La mairesse Caroline St-Hilaire et son ÉCHEC à l’agglomération de Longueuil

Eh oui! Mme St-Hilaire jette l’éponge. Elle va relever de nouveau défi. L’information n’est pas récente et sa décision remonte au tout début de l’année. C’est indicatif de l’écœurement qu’elle vivait.

Elle quitte le navire de Longueuil dans un état sur lequel je ne peux porter de jugement, car je ne suivais pas la vie municipale de cette ville.  Cependant, pour l’agglomération de Longueuil ( le volet supramunicipal) où je suivais les séances du conseil périodiquement et méthodiquement, elle quitte ses fonctions par la porte arrière ( dans les deux sens du mot) avec un bilan très décevant et très peu reluisant.  Elle devait en avoir plein le dos d’une situation où le mot ÉCHEC résonnait à toutes les séances du conseil d’agglomération. D’ailleurs, elle a été absente des séances du conseil d’agglo de juillet et d’août quand elle était présente deux jours plutôt à celles de la ville de Longueuil. Pour septembre, la dernière séance avant les élections municipales, elle va peut-être faire un effort et se pointer le nez pour un dernier discours d’adieu dithyrambique à la sauce Longueuil.

ÉCHEC Mme St-Hilaire : que dire d’une instance supramunicipale où trois villes sur cinq sont insatisfaites de la gouvernance, de la reddition de compte et du partage des frais par la règle de la quote-part où Longueuil asservit et siphonne les villes reconstituées, notamment Boucherville et Saint-Bruno.

J’entends déjà les défendeurs de l’agglo crier haut et fort que Boucherville, la ville jumelle de Saint-Bruno est heureuse dans l’agglo. Comment expliquer alors cette situation paradoxale. Le maire de Boucherville est très habile politiquement, mais je suis obligé de dire que pour les chiffres, tout comme Mme St-Hilaire et sa dauphine à la mairie de Longueuil, Mme Sylvie Parent, ils ont eu du mal à réussir leur examen de mathématiques de secondaire V, option lettres. Si le maire de Boucherville me laissait expliquer à ses citoyens les vrais enjeux financiers de l’agglo, il aurait de sérieux comptes à leur rendre. Mais cela n’est pas possible. De plus, le journal local de Boucherville, La Relève, a refusé de publier mon article « Paie-t-on vraiment trop pour Longueuil », ce qui ne m’a pas été refusé par le Courrier du Sud.

ÉCHEC Mme St-Hilaire : que dire d’une agglomération qui n’a pas de site internet en 2017; une vitrine où elle doit non seulement montrer ses plus beaux atouts, mais également défendre sa légitimité qu’on lui refuse. La moindre petite MRC de Saint-Profond-des-Meumeux avec quelques milliers d’habitants, a son propre site internet tandis qu’une agglomération de plus de 400 000 habitants n’a toujours pas de site internet en 2017, 12 ans après que le gouvernement ait accouché de cette structure si antidémocratique soit-elle.

C’est une des premières choses que j’ai décriées dans un article des Versants du 29 février 2016,  quand j’ai démarré ce blogue citoyen en janvier 2016, après 10 ans de cafouillage dans l’agglo.

Mme St-Hilaire me dirait : «  M. Mercier, arrêter de chialer, Longueuil a créé un volet agglomération dans le site de la ville de Longueuil auquel les citoyens des villes de Boucherville, Brossard, Longueuil, Saint-Bruno et Saint-Lambert peuvent y référer et S’IDENTIFIER. Où est le problème? ». Après des corrections importantes qui ont été apportées à ce site parce que je me suis battu pour soulever des erreurs ou des abus de position dominante ( liste des équipements, infrastructures et activités d’intérêt collectif qui remontaient à 2006 et le remplacement de la ville de Longueuil comme porte-parole économique par DEL) et j’ai fait  preuve de retenues, car il y a encore bien des choses à corriger , je répondrais à Mme St-Hilaire par deux extraits de son semblant de site internet d’agglomération :

Le premier : c’est la partie supérieure de la sous-page d’accueil de l’agglo dans le site de la ville de Longueuil que voici :

 

Normalement, quand on a un logo et qu’on en est fier, ce que l’agglomération de Longueuil a, mais pour la fierté je ne sais pas ce qui en est, et bien on l’affiche. Alors, exit le logo de la ville de Longueuil dans la page de l’agglo s’il vous plaît.

Le deuxième, c’est la partie inférieure de cette même sous-page d’accueil de l’agglo, que voici:

Plutôt que d’y lire un message comme « Mon agglomération, j’y crois » ou «  Regrouper dans une agglomération, on est encore plus fort »,  ou « 425 000 citoyens qui travaillent ensemble » ou «  La force d’un grand ensemble »  ou toute autre formule que l’armada du service des communications de Longueuil aurait pu pondre…….. on y lit crûment et amèrement «  Longueuil notre ville durable ». Quel affront! Je suis désolé, mais ma ville durable c’est Saint-Bruno et pour Pierre Sénécal, un Lambertois qui a signé quelques billets dans ce blogue et a participé à de nombreuses séances du conseil d’agglo, sa ville durable c’est Saint-Lambert, et pour d’autres c’est Brossard ou Boucherville.  Et plutôt qu’un copier/coller bête et stupide du bandeau inférieur de Longueuil qui n’intéresse aucun citoyen de l’agglomération sauf peut-être ceux de Longueuil, on aurait pu par exemple y afficher les logos cinq villes liées et faire des renvois vers leurs sites rspectifs. ÉCHEC Mme St-Hilaire.

Voilà pourquoi je dis ÉCHEC à Mme St-Hilaire; elle a contribué par huit ans de présence comme mairesse de la ville de Longueuil, à maintenir l’agglomération de Longueuil dans un état lamentable d’asservissement des quatre villes de Boucherville, Brossard, Saint-Bruno et Saint-Lambert, par sa ville grâce à une gestion par abus de position dominante avec la complicité du gouvernement du Québec.

On a eu droit à Jacques Olivier, Claude Gladu et puis Caroline St-Hilaire; on est prêt pour le suivant ou la suivante.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville