Ma piscine c’est ma responsabilité. J’ai signé la pétition.

Mon dernier billet intitulé » Piscine de rêve à l’époque mais de cauchemar aujourd’hui » a suscité des réactions non seulement parmi vous, chers abonnés, mais également par ceux de la page facebook Saint-Bruno-de-Montarville d’hier à aujourd’hui. En effet, près de 550 personnes de cette page montarvilloise sont venues faire une balade dans mon blogue en trois jours. Mon record était presque 300 lectures quand j’avais publié mon billet sur la venue de Molson Coors intitulée « Molson Coors: Longueuil va trinquer aux frais de l’agglomération » .

Mon courriel à notre députée, Mme Nathalie Roy et au président de l’UMQ, M. Daniel Côté, n’est pas demeuré sans réponse. L’UMQ a communiqué avec moi et j’ai eu un long entretien avec un membre de leur personnel. La démarche n’est donc pas demeurée veine.

De plus, j’ai transmis ce courriel aux maires et mairesses des cinq villes de l’agglomération de Longueuil. Encore là, la démarche a porté ses fruits car le maire de Boucherville, M. Jean Martel a communiqué avec moi. Il m’a informé que ses conseillers et conseillères ainsi que lui-même sont interpellés par plusieurs citoyens à propos de cette nouvelle loi. J’ai appris de lui que des citoyens de sa ville avaient signé une pétition qui court actuellement et qui est animée dans la plate-forme www.change.org . Cette pétition porte le nom de Ma piscine c’est ma responsabilité. Comme je n’étais pas au courant, je me permets de partager ce renseignement avec vous.

Si je me fie aux informations dans cette page, cette pétition aurait été lancée il y a huit mois mais elle connaît un essor fulgurant depuis deux jours. Comme je l’avais dit à mes collègues du conseil de ville de St-Bruno à la fin février, quand la neige sera fondue et que les citoyens vont démarrer leurs moteurs de piscines, les réactions vont se faire entendre. C’est bel et bien le cas.

J’ai signé cette pétition d’autant plus qu’elle est en droite ligne avec la proposition que j’ai formulée dans mon courriel.

Pour ceux qui sont concernés, je vous invite à la signer et bien entendu à la diffuser à votre entourage qui partage votre point de vue.

Louis Mercier
Conseiller du district 5 à Saint-Bruno-de-Montarville mais en premier lieu citoyen comme tout le monde

Piscine de rêve à l’époque mais de cauchemar aujourd’hui

Voilà déjà cinq mois d’écoulés depuis que j’ai été élu comme conseiller du district 5 à Saint-Bruno-de-Montarville.  Je vous écris, non seulement à vous Montarvillois, mais également à tous les autres qui sont des citoyens d’autres villes du Québec, car vous pouvez être concernés par un nouveau règlement qui touchera les propriétaires d’une résidence au Québec où il y a une piscine creusée construite avant 2010. Si ce n’est pas le cas, ne coupez pas court car cela pourrait intéresser vos voisins ou amis propriétaires d’une piscine pré-2010 qui vous remercieront de leur avoir transmis l’information ci-dessous.

En bref, un nouveau règlement voté en 2021 intitulé Règlement sur la sécurité des piscines résidentielles vient retirer les droits acquis aux propriétaires de piscines installées avant 2010 et vient les forcer d’ici au 1er juillet 2023 – dans moins de 15 mois – à rendre leurs installations de piscine conformes à ce nouveau règlement. Une électrice m’a informé qu’elle en avait pour plus de 20 000$ de travaux.

Par exemple, l’aménagement suivant ne sera plus conforme à compter du 1er juillet 2023 parce qu’il n’y a pas de clôture entre la piscine et la maison bien que la propriété soit clôturée à gauche et à droite ( non visible sur cette photo) pour empêcher toute personne extérieure à accéder directement à la piscine.

Piscine à St-Bruno
Piscine à St-Bruno

Face à cette situation et comme le maire de Saint-Bruno et les sept autres conseillers étaient plutôt indifférents à la situation vécue par leurs électeurs touchés par ce problème ou se résignaient simplement à mettre le genou à terre face à cette loi provinciale, j’ai pris l’initiative d’écrire conjointement à ma députée, Mme Nathalie Roy et au président de l’Union des Municipalités du Québec (UMQ), M. Daniel Côté, pour leur faire part que la date butoir du 1er juillet 2023, imposée par ce règlement confirme que le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) est déconnecté de la réalité du quotidien et que de nombreux citoyens seront en infraction face à une incapacité de faire faire les travaux à temps.

J’arrête ici. Pour ceux qui veulent en savoir plus, je vous invite à lire le courriel que j’ai transmis à ma députée et au président de l’UMQ. Ce courriel est certes long, mais il a le mérite non pas de critiquer aveuglément, mais d’apporter une solution simple et douce au problème créé dont seul le MAMH est responsable.

Afin de m’épauler et de vous aider entre vous, je vous demanderais, pour ceux qui partagent mon étonnement pour ne pas dire indignation, d’écrire à votre député. Vous n’avez pas à développer un rapport étoffé, mais reprenez les points de mon courriel que vous jugez pertinents, mettez un peu de liant entre eux et transmettez votre courriel à votre député (Nathalie.Roy.MOTA@assnat.qc.ca pour les Montarvillois et Bouchervillois. Pour les autres citoyens, rendez-vous dans le portail de l’Assemblée nationale du Québec afin de trouver l’adresse courrielle de votre député). N’oubliez pas de m’inscrire en copie (Louis.Mercier@stbruno.ca) ainsi que le maire de votre ville. (M. Ludovic Grisé-Farand à Saint-Bruno à l’adresse ludovic.grise@stbruno.ca) . Pour les citoyens des autres villes, l’adresse de votre maire est dans le portail de votre ville. Pour terminer, n’hésitez pas à en parler à d’autres citoyens du Québec qui vivront le même problème. Si ce sont des Montarvillois et s’ils ne demeurent pas dans le même district électoral que le mien, invitez-les à ajouter leur conseiller ou conseillère de district comme destinataire dans leur courriel à Mme Nathalie Roy.

Il y a un très beau proverbe africain porteur de réussite qui dit : « Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin ». J’ai fait vite pour écrire à notre députée et au président de l’UMQ; maintenant, j’ai besoin de vous pour aller plus loin.

Louis Mercier
Conseiller du district 5 à Saint-Bruno-de-Montarville