Molson Coors : Canettes c. Bouteilles

Pierre Sénécal, qui a publié quelques billets dans mon blogue, a transmis à l’hebdomadaire Courrier du Sud une lettre d’opinion intitulée : « L’arrivée de Molson, une si bonne nouvelle ». Je vous laisse découvrir son opinion de deux façons pour ceux qui ne reçoivent par la copie imprimée :

Toujours dans le dossier Molson Coors, je n’ai rien de nouveau pour l’instant dans la démonstration que je veux étoffer sur les effets négatifs pour les villes reconstituées de l’agglomération avec la venue «à rabais » de Molson Coors orchestrée par Longueuil. Et pour cause , car j’essaie toujours d’obtenir un budget détaillé de Longueuil qui se fait tirer l’oreille.

Bonne lecture.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Molson Coors : le point et autres nouvelles en vrac

Ce billet se divise en cinq points. Vous pourrez lire celui ou ceux qui vous intéressent car il n’y a pas de lien entre eux. C’est comme un pot-pourri. Voici le menu que je vous propose :

  1. Le point dans le dossier Molson Coors;
  2. La ville de Longueuil a changé les pages du site de l’agglomération à ma demande;
  3. Orchestre symphonique de Longueuil (OSDL);
  4. Usine de biométhanisation; et
  5. Combien d’eau consommera l’usine Molson Coors qui s’établira à Longueuil.

1. Le point dans le dossier Molson Coors : mon dernier billet du 21 janvier intitulé » Molson Coors: Longueuil en mode panique » traitait de la partie de bras de fer que j’avais engagée avec Longueuil dans le dossier Molson Coors. Quand j’ai écrit ce billet, c’était le silence radio avec le service d’accès à l’information de Longueuil. C’était mal parti. À la séance du conseil d’agglomération du 25 janvier, lors de la période des questions, j’ai demandé à la mairesse qu’elle fasse le nécessaire pour que j’obtienne les renseignements que je demande au service d’accès à l’information (voir la plage de la captation vidéo qui débute à la 45e minute ou lisez cet extrait presque mot pour mot de la question qui a été posée : «Monsieur Le Président, je veux faire la preuve que ce que j’avance tient la route et ce que la Mairesse de Longueuil a dit ici le 8 décembre et que je vous ai lu et ce qu’elle a répété dans une lettre publiée la semaine dernière dans la section Opinion de l’hebdomadaire Courrier du Sud est de loin plus inexact que vrai. Pour cette preuve, j’ai demandé des renseignements à Longueuil, mais depuis le 18 décembre, on ne me donne plus aucune information publique qui touche plus ou moins le dossier Molson Coors. Je n’ai même plus droit aux accusés de réception que les autres citoyens reçoivent. Exemple tout simple de demande refusée: le budget détaillé 2017 de l’agglomération. Je demande à la mairesse, si elle est convaincue qu’elle a raison et que j’ai faux et tout faux comme elle l’avance, qu’elle me donne les renseignements demandés et ceux que je demanderai plus tard. Selon moi, le refus de fournir les renseignements prouve de facto pour l’instant que …. j’ai raison».)

Aujourd’hui, en ce jour de la St-Valentin, ça ne file pas le parfait amour avec Longueuil, mais il y a eu un déblocage. Je vous épargne les courriels avec le fonctionnaire de service, car mon clavier risque de tomber en panne. En bref, j’attends toujours les renseignements demandés. Je vous demande de patienter encore un peu.

2. La ville de Longueuil a changé les pages du site de l’agglomération à ma demande : C’est une petite victoire, mais je trouvais que Longueuil se foutait vraiment de nous. Je vous renvoie à mon billet intitulé « La mairesse Caroline St-Hilaire et son ÉCHEC à l’agglomération de Longueuil ». J’indiquais qu’il était scandaleux que Longueuil fasse paraître dans les pages du site réservées à l’agglomération une photo avec le message « Longueuil notre ville durable ». Voici la forme que cette page avait :

Victoire, car cela a été corrigé. Longueuil l’a simplement retiré. Ce qui me fait sourire, mais là c’est le problème de Longueuil, c’est qu’en le retirant pour la partie de l’agglomération, ils le retirent des pages de Longueuil pour la partie de leurs compétences locales, car ils sont sclérosés par la structure de leur portail. La solution serait simple : « Pourquoi ne font-ils pas tout simplement un site pour la ville de Longueuil et un site pour l’agglomération? ». Pourquoi faire simple quand on peut faire compliquer?

3. Orchestre symphonique de Longueuil (OSDL) : Pour rappel, l’OSDL touche des subventions de l’agglo. Dans le contrat intervenu en 2014 entre la Ville de Longueuil qui est le signataire au nom de l’agglo, la ville de Longueuil avait imposé que toutes les représentations publicitaires se fassent au nom de la ville de Longueuil quand on se serait attendu qu’elles se fassent au nom des villes de l’agglo. Encore une fois, c’est scandaleux. Je vous renvoie à mes billets sur ce point intitulé «  Y a-t-il une forme de détournement de fonds de l’agglo par la ville de Longueuil? » et « OSDL : l’accord parfait avec l’agglomération ». Le problème c’est que j’ai pris la ville de Longueuil en décembre à reconduire le contrat 2018 avec l’OSDL avec la même « clause de vol d’identité » aux dépens des autres villes. J’en passe pour être bref, mais j’ai encore une fois appelé le dg de l’OSDL, M. Gilles Choquet. La discussion a été sereine et je crois qu’il va demander à Longueuil, si ce n’est pas déjà fait par Longueuil même, de corriger cette grave anomalie. Dossier à suivre, car le service de l’accès à l’information m’a informé récemment que le contrat n’était pas revenu de sa ronde de signature. À suivre.

4. Usine de biométhanisation : À ma grande surprise, lors de la séance du conseil d’agglomération du 25 janvier, le maire de Boucherville a été le seul à voter contre la résolution touchant une dépense pour la future usine de biométhanisation à Longueuil. Boucherville souhaite plutôt utiliser celle de Varennes. Je n’ai pas gratté ce dossier en profondeur et j’arrête pour ne pas écrire des bêtise. Cependant, je le trouve prometteur, car pour une première fois le maire de Boucherville veut s’affranchir du carcan de la quote-part de l’agglo. Je ne sais pas quelle mouche l’a piqué, mais c’est bon signe. Dossier à suivre.

Pour le moment, je vous renvoie à un article de Daniel Hart paru dans le journal la Relève du 13 février à la page 11 et qui s’intitule « La Ville de Boucherville préférerait utiliser l’usine de biométhanisation de Varennes » Il faut le lire avec circonspection. Par exemple, il y a une erreur dans la quote-part de Boucherville qui n’est pas 12,4% mais plutôt 14,9%.  Pas toujours facile les chiffres.

Encore une fois,  c’est un dossier à suivre et je pense que les maires de Boucherville,  St-Bruno et St-Lambert et la mairesse de Brossard ont un dossier intéressant pour souder les rangs.

5. Combien d’eau consommera l’usine Molson Coors qui s’établira à Longueuil : Avec la venue de Molson Coors à Longueuil, on se demande quelle quantité d’eau cette usine brassicole va consommer. Il semble qu’actuellement selon deux sources que j’ai eues, que la consommation sera de l’ordre de 1 200 000 m3 d’eau. Je vous vois froncer les sourcils, car ce nombre de 1 200 000 m3 d’eau ne vous dit strictement rien. Ne vous en faites pas, car à moi aussi il ne me disait rien lorsqu’on me l’a donné. Cependant, pour que vous en preniez la juste mesure je vais vous convertir ce nombre en m3 en d’autres unités plus tangibles.

i) Piscine olympique : Le sujet des olympiades est de l’heure même si la baignade ne l’est pas tout à fait. La piscine olympique de Montréal mesure 50 mètres de long, par 25 mètres de largeur et 2 mètres de profondeur. Elle totalise donc 2 500 m3 (50 x 25 x 2). Ainsi, Molson consommera l’équivalent de 480 piscines olympiques par année, soit presque deux piscines par jour pour une semaine de travail de cinq jours. C’est de l’eau me dira-t-on.

ii) Piscine de cour-arrière : Il y en a de toutes les formes et de toutes les tailles, mais une piscine creusée privée de 40-50 m3 d’eau est une bonne représentation volumétrique. Si on retient la moyenne de 45 m3 d’eau, alors Molson consommera l’équivalent de 27 000 piscines privées par année, soit en gros cent piscines par jour pour une semaine de travail de cinq jours.

iii) Par rapport à votre ville : Maintenant, si on compare la consommation d’eau de Molson en un an par rapport à la consommation actuelle de chaque ville de l’agglomération, on obtient les résultats arrondis suivant :

  •   Boucherville : un septième de sa consommation annuelle;
  •   Brossard : un neuvième de sa consommation annuelle;
  •   Longueuil : un quarante-cinquième de sa consommation annuelle;
  •   Saint-Bruno: un quart de sa consommation annuelle;
  •   Saint-Lambert: un quart de sa consommation annuelle;

Pour moi qui est un résidant de Saint-Bruno, cela représente la consommation citoyenne de trois mois. Ce chiffre me parle plus que 1 200 000 m3. Et pour vous, quelle mesure est la plus représentative?

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Molson Coors : Longueuil en mode panique

Longueuil réagit à une communication que j’avais envoyée le 20 novembre dernier à l’hebdomadaire Courrier du Sud et que ce dernier a publiée beaucoup plus tard, soit le 10 janvier dernier, dans la section Opinions. De plus, le Courrier du Sud a dû résumer ce que je leur ai envoyé pour que le texte respecte leurs normes d’édition.

Je tenterai d’être bref. Dans un premier temps, rappelons la chronologie des événements que vous pouvez court-circuiter pour ceux qui ont suivi le dossier à ce jour à l‘exception de la toute récente lettre de Mme Sylvie Parent, mairesse de Longueuil, parue il y a quelques jours et que je référence au point 5 ci-dessous.

  1. Billet publié dans mon blogue le 16 novembre dernier intitulé: « Molson Coors : Longueuil va trinquer aux frais de l’agglomération » . Ce billet a été la bougie d’allumage de l’intérêt porté à ce dossier par plusieurs citoyens et journalistes. La mairesse de Longueuil, les membres de son parti et les fonctionnaires de Longueuil ont eu connaissance de ce billet dans sa totalité;
  2. Ce qui suit est un extrait d’un courriel que j’ai transmis le 18 novembre, deux jours plus tard, à Les Versants avec en copie le Courrier du Sud, Mme Doreen Assaad, mairesse de Brossard et M. Martin Murray, maire de Saint-Bruno pour les informer de l’existence de mon billet dans mon blogue. J’écrivais à propos du billet du 16 novembre paru dans mon blogue : «  ….. mais je crois qu’il est important que ceux qui ne sont pas branchés à l’internet comprennent l’enjeu qui s’en vient. Vous en êtes le relais. Je sais que le sujet est complexe, mais aujourd’hui quand une ville comme Brossard consomme 1/3 moins d’eau que les autres et n’en retire pas d’avantages, « ça me fait suer ». La mairesse de Brossard devrait menacer l’agglo de débrancher tous les compteurs à Brossard si la formule de quote-part ne change pas. C’est socialement inacceptable! …. »;
  3. Dans son numéro du 10 janvier, il y a une dizaine de jours, le Courrier du Sud reprenait mon billet du 16 novembre après un peu moins de deux mois, et en faisait un résumé pour publication dans leur section Opinions page 6. Le même titre a été retenu. C’est Pierre Sénécal que vous connaissez, car il a publié quelques billets dans mon blogue qui m’a informé par courriel le vendredi 12 janvier de la parution de « ma lettre ». En passant, je ne reçois pas chez moi le Courrier du Sud et ne le suis pas, car ce n’est pas notre hebdo régional qui est Les Versants.;
  4. La riposte ne s’est pas fait attendre. C’était probablement la panique à Longueuil. La mairesse de la ville de Longueuil a vite fouetté ses troupes au premier jour, demandé aux quelques cerveaux techniques qui comprennent comment fonctionne le calcul de la quote-part et la facturation de la consommation d’eau au volume de pondre une réponse. Envoi ensuite aux « communicators », comme les appelait David Penven , journaliste des années 2000 au Journal de Saint-Bruno, afin de faire un message percutant, pas trop long, juste assez précis pour qu’on ne puisse pas se faire accuser de ne pas dire la vérité, mais assez imprécis pour rouler 99% des lecteurs dans la farine. Enfin, envoi au Courrier du Sud avant l’heure de tombée pour parution la semaine suivante.
  5. Le Courrier du Sud publie dans son numéro du 17 janvier la réponse de la ville de Longueuil sous le titre « Arrivée de Molson : c’est toute l’agglomération qui y gagne ». Notez que le Courrier du Sud rappelle Longueuil à l’ordre selon moi car il tente de me dénigrer sur le fait que je n’utilisais pas des données à jour disponibles le 6 décembre.  Longueuil savait que ce qui était écrit le 10 janvier était un résumé de mon billet du …. 16 novembre où j’ai pris soin d’établir un calcul avec des hypothèses de travail faute de renseignements précis. Ce n’est pas très correct de la part de Longueuil d’écrire cela. Je vais prendre les mots de Longueuil pour qualifier leur geste: » C’est tous simplement être de mauvaise foi« .

Je dois à ce stade-ci préciser les points suivants:

  • Dans l’analyse de ce dossier qui est complexe, j’ai reçu des renseignements que j’ai demandés à Longueuil et je n’ai pas terminé de les étudier;
  • Vous devez savoir que ce genre de dossier est chronophage. Je suis seul à l’étudier contrairement à la ville de Longueuil qui a une armée de fonctionnaires payés par nous qui obéissent au quart de tour sous la férule des politiciens de Longueuil;
  • J’ai encore une charge professionnelle et mes clients doivent être servis en priorité. La vie agglomérative passe en second;
  • J’ai demandé d’autres renseignements à la ville de Longueuil dont une dernière demande lundi 15 janvier, deux jours avant la parution de la réponse de Longueuil;
  • Avec l’annonce par Longueuil dans leur réponse, d’une économie de 1M$ pas année pour Boucherville, Brossard, Saint-Bruno et Saint-Lambert, ça va déclencher d’autres demandes de ma part, car je présume que Longueuil a bien étoffé son dossier et saura le défendre. Voudra-t-elle le partager?
  • En ce moment, il y a un seul point sur lequel je suis d’accord en bonne partie avec Longueuil. C’est dans la première partie de la phrase où Longueuil écrit : « Les opinions politiques de M. Mercier quant à l’existence de l’Agglomération de Longueuil sont bien connues et l’on ne saurait le qualifier d’observateur objectif». Cette assertion a sa contrepartie et je peux écrire sans risque de me tromper que « Les opinions de Mme Sylvie Parent quant à l’existence de l’agglomération de Longueuil sont bien connues et il ne fait aucun doute qu’elle est en conflit d’intérêts dans son rôle de mairesse d’une ville qui tient en otage quatre autres villes afin de favoriser ses propres citoyens au détriment des autres en s’appuyant sur une loi qui n’a aucune légitimité ». Il faut se rappeler qu’en 2017, 84% de la population de Brossard. Saint-Bruno et Saint-Lambert était favorable à la tenue d’une consultation populaire concernant la sortie des trois villes de l’agglomération de Longueuil. Je ne suis pas un cas isolé, mais je prends le temps lorsqu’il m’en reste pour exprimer ce que des milliers de gens pensent tout bas.

Voilà où nous en sommes en ce dimanche 21 janvier. On m’a demandé si j’allais répondre à Longueuil. Bien sûr que je le ferai; cependant, ce sera plus tard, car je n’ai pas terminé mon analyse et j’attends des réponses de Longueuil et il y en aura d’autres, comme je l’ai indiqué ci-dessus. Je souhaite analyser ce dossier avec toute la rigueur qui m’a animée au cours de ma carrière professionnelle et je ne veux pas tomber dans le piège des commentaires simplistes comme le font trop souvent les politiciens qui ne comprennent pas les dossiers techniques et qui commentent les chiffres à gauche et à droite. Mme Sylvie Parent, mairesse de Longueuil, fait hélas partie de ce lot de personnes et je me souviens d’interventions de sa part, notamment le 8 décembre 2016 sur la suspension de l’indexation automatique des rentes versées aux retraités selon la Loi favorisant la santé financière et la pérennité des régimes de retraite à prestations déterminées du secteur municipal et ensuite le 19 janvier 2017 suite à une de mes questions en séance de conseil d’agglomération . C’était désolant.

Donc, l’analyse est importante et les commentaires superflus. Je termine avec cette citation qui n’est pas la mienne et que j’ai reprise de M. Richard Perron, président du SPGQ , qui ne s’en déclarait pas l’auteur: « Les chiffres peuvent être aux commentateurs ce que les lampadaires sont aux personnes en état d’ébriété : ils peuvent parfois servir plus à s’appuyer aveuglément qu’à éclairer. »

Dossier à suivre, chers fidèles lecteurs et lectrices. Merci de votre patience.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Élections 2017 : taux de participation pour les villes de plus de 15 000 habitants

En 2013, j’avais mis la main sur un fichier Excel déjà tout mâché pour ne pas dire ruminé qui donnait des statistiques intéressantes par ville des élections municipales: population, nombre d’inscrits, taux de participation,… Tout était là pour une bonne analyse. Par défaut, je m’étais concentré sur les villes de 15 000 habitants et plus et je vous épargne les motifs de ce choix. Ce n’était quand même pas dénudé de sens car à elles seules les 68 villes de ce palmarès des 15 000 habitants et plus représentaient ¾ de la population du Québec.

En étudiant les résultats, j’avais dû rejeter dix villes car les maires ou mairesses avaient été élus par défaut, faute d’opposition. On tombait donc à 58 villes. Voici ce qui s’était dégagé du classement par taux de participation :


2013:

Médaille d’or :                   Thetford-Mines                                    60,3%
Médaille d’argent :          L’Ancienne-Lorette                            59,9%
Médaille de bronze :       Saint-Bruno-de-Montarville         59,6%
11e                                           Boucherville                                             53,4%
20e                                         Saint-Lambert                                        48,2%
52e                                          Brossard                                                    34,5%
54e                                          Longueuil                                                 34,0%
Moyenne Québec                                                                                   47,2%


Dans les jours suivants les élections de 2013, fort de ces résultats, j’avais transmis une lettre d’opinion à un hebdomadaire local. J’indiquais entre autres, lorsqu’on s’attardait au taux de participation et qu’on faisait une analyse régressive sur la taille de la ville, on arrivait à la conclusion que plus la taille de la ville était importante, moins était élevé le taux de participation. Certains parmi vous me diront que c’était évident mais le rigueur de l’analyse  doit faire en sorte que les impressions soient remplacées par des démonstrations. C’est le fondement de la science. Ce constat permettait de clouer le bec à des politiciens, avaliseurs de fusion et de grands ensembles pour atteindre des économies d’échelle, qui déploraient le faible taux de participation citoyenne.

Pour les dernières élections municipales de cette année, les choses se sont compliquées. Impossible de trouver le même fichier de résultats dans le site du Ministère des affaires municipales et d’Occupation du territoire (MAMOT). Un appel au service du Directeur général des élections du Québec afin d’obtenir un tel fichier où des données traitables en masse est demeuré sans suite. C’est comme si, face au taux de participation général en décroissance de 47,2% en 2013 à 44,8% en 2017, ces institutions baissaient les bras et voulaient subitement ne pas publier trop de statistiques au risque de se faire poser des questions. Pourtant, le DGE avait lancé une campagne publicitaire de bon goût pour inciter les gens à aller voter.

Pour permettre le même genre d’analyse en 2017 qu’en 2013, j’ai dû me payer avec le portail du DGE les résultats de 68 villes de 2013 une par une  (ça fait beaucoup de clics de souris, croyez-moi) et m’assurer qu’avec la base de données de Statistiques Québec, je n’omettais pas de nouvelles villes promues au prestigieux palmarès des 15 000 habitants et plus. Cette dernière étape a fait passer le nombre de villes de 68 à 72. Ensuite, après avoir retranché 16 villes où les maires ou mairesses ont été élus par défaut, faute d’opposition, pour en conserver 56, les résultats sont les suivants :


2017:

Médaille d’or :                  Sorel-Tracy                                         56,9%
Médaille d’argent :         Saguenay                                              55,7%
Médaille de bronze :      Saint-Bruno-de-Montarville     54,7%
11e                                           Saint-Lambert                                  48,2%
13e                                         Boucherville                                       47,7%
46e                                        Brossard                                                37,7%
56e et dernière                 Longueuil                                             33,1%
Moyenne Québec                                                                              44,8%


Thetford-Mines, 1er en 2013 disparaît en 2017 et se classe au 44e rang. L’Ancienne-Lorette, auréolée d’argent en 2013 se classe 4e en 2017 à 54,6%. Quant au médaillé d’or et d’argent en 2017, Sorel-Tracy était 4e en 2013 et Saguenay, 7e.

Je dis BRAVO à ces villes de Sorel-Tracy, Saguenay, L’Ancienne-Lorette qui excellent dans la continuité de la participation citoyenne. Pour ceux qui ne connaisse pas L’Ancienne-Lorette, c’est le bastion de résistants dans l’Agglomération de Québec avec St-Augustin-de-Desmaures (7e en 2017 avec un taux de participation 50,3%). Notons  le résultat de la ville de Québec avec la 5e place et un taux de participation de 50,9%.

Pour le classement complet de 2013 et 2017, cliquez sur le lien Classement des taux de participation à la mairie.

Si on revient à nos cinq villes qui forment l’agglomération de Longueuil, je ne peux m’empêcher de me poser la question suivante pour Longueuil, dans la foulée de celle que je m’étais posée à propos de la victoire de Mme St-Hilaire de 2013  .

Pour défusionner en 2004 et recouvrer sa ville, il fallait un taux de réussite de 35% des électeurs inscrits pour légitimer la décision. Alors en 2017, toutes autres choses étant égales par ailleurs, si tous les électeurs votants de Longueuil et j’écris bien tous les électeurs votants avaient voté pour Mme Sylvie Parent, avec un taux de participation citoyenne de 33,1%, elle n’aurait pas pu être mairesse de Longueuil, faute d’avoir franchi le seuil de légitimité de 35%. En passant, cela vaut également pour les deux autres candidates défaites à la mairie de Longueuil.

Je vous donne rendez-vous en 2021 pour la prochaine édition du classement des municipalités aux élections municipales, à moins que le gouvernement censure, pardon bannisse la publication des résultats comme il a décidé de le faire pour les indicateurs de gestion des villes pour faire plaisir à des maires incapables d’expliquer les résultats de leur gestion.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

PS : J’oubliais. BRAVO pour les deux médailles de bronze consécutives de Saint-Bruno-de-Montarville. Sur le podium pour une 2e fois. Je suis ravi en tant que citoyen et comme on dit, la barre est haute pour 2021.

Lettre au ministre Martin Coiteux: Tolérance ZÉRO pour le gaspillage d’eau

Comme suite à mon dernier billet intitulé: « Molson Coors : Longueuil va trinquer aux frais de l’agglomération », j’ai fait suivre par courriel une lettre à M. Martin Coiteux,  ministre des Affaires municipales et d’occupation du territoire (MAMOT) pour le sensibiliser au problème de la forte consommation d’eau au Québec que soulève son ministère, notamment à l’agglomération de Longueuil où  le mode de tarification qui ignore la présence de compteurs d’eau est la source du problème et l’inaction  de son ministère à corriger le problème.  La tolérance ZÉRO doit prévaloir quand la source d’un problème est simplement de nature administrative. Les compteurs d’eau sont là; nul besoin d’en poser.

Cliquez ici  pour accéder à la lettre transmise au Ministre Martin Coiteux .

Les six députés et députées des comtés dans l’agglomération de Longueuil, quelle que soit leur allégeance politique et les cinq maires et mairesses des villes de Brossard, Boucherville, Longueuil, Saint-Bruno et Saint-Lambert entre autres ont  été inscrits en copie.  Les adresses courrielles de ces personnes sont indiquées ci-dessous . N’hésitez pas à écrire à votre député ou députée ou maire ou mairesse pour les saisir de la problématique. Une façon simple et rapide consiste à leur transférer le lien de ce billet en copiant par exemple dans le corps de votre courriel un texte qui s’inspire de ceci avec les adaptations propres à votre situation:

« Madame la députée,

Je voudrais attirer votre attention sur un situation problématique à l’agglomération de Longueuil  où la politique de gestion de l’eau n’incite aucunement à la consommation intelligente et mesurée de cette ressource. Veuillez consulter les billets  à ce sujet ( « Molson Coors : Longueuil va trinquer aux frais de l’agglomération »  et  »  Lettre au ministre Martin Coiteux:  Tolérance ZÉRO  pour le gaspillage d’eau  »   dans le blogue  www.agglomerationlongueuil.ca . Je partage l’avis exprimé dans ces billets et vous demande d’intervenir pour que cela soit corrigé. 

Formule de politesse«

Il y a un proverbe qui dit que  « les petits ruisseaux font les grandes rivières ».  Donc, votre courriel s’ajoutera à d’autres. Aussi,  c’est comme cela qu’on peut créer une vague. Donc, votre geste ne sera pas un coup d’épée dans l’eau.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville


Catherine Fournier (Catherine.Fournier.MAVI@assnat.qc.ca);
Diane.Lamarre.TAIL@assnat.qc.ca;
Nicole Ménard (nmenard-lapo@assnat.qc.ca);
Gaétan Barrette (ministre@msss.gouv.qc.ca);
Nathalie Roy (nroy-mota@assnat.qc.ca);
Martine Ouellet (Martine.Ouellet.VACHON@assnat.qc.ca);

Doreen Assaad (mairie@brossard.ca);
Jean Martel (mairie@boucherville.ca);
Martin Murray (mairie@stbruno.ca);
Pierre Brodeur <mairie@saint-lambert.ca>;
Sylvie Parent <mairie@longueuil.quebec>;

 

Molson Coors : Longueuil va trinquer aux frais de l’agglomération

Il semblerait selon l’article de Denis Lessard publié dans La Presse de samedi dernier, avec la collaboration de Kathleen Lévesque et d’André Dubuc, que Molson Coors aurait arrêté son choix sur Longueuil pour y aménager sa nouvelle usine. L’emplacement exact serait un terrain près de l’aéroport Montréal Saint-Hubert Longueuil (« Saint-Hubert ») et de l’Agence spatiale. Selon le journaliste, on aurait expliqué que « La proximité des autoroutes a pesé lourd dans le choix de l’emplacement. ».


NDLR:  Ce billet est long. Désolé. Pour écourter votre lecture, laissez tomber le point n°3 en premier, ensuite le n°1 et enfin le n°2.   Le point n°2 est plus technique et n’est pas évident, mais c’est le plus important.  La conclusion est incontournable. Bonne lecture!


Je ne sais pas si Longueuil a gagné cette course de façon loyale quand on sait qu’elle a toujours joué la carte de l’agglo à son avantage et pour ses propres fins. À ce titre, je renvoie le lecteur à mon billet intitulé  Longueuil s’adonne à des techniques d’hameçonnage et de harponnage au détriment de l’agglomération  et celui intitulé Enfin, Longueuil respecte l’agglo  où Longueuil, après avoir été pris la main dans la jarre à biscuit, a apporté les corrections à son site.  De plus on sait que Développement économique Longueuil, bien que de compétence d’agglomération est à sa botte ne serait-ce que par sa raison sociale.

Si la venue de Molson Coors à Longueuil est une bonne nouvelle pour Longueuil, c’est une très mauvaise nouvelle pour Brossard, Boucherville et Saint-Lambert et une très très mauvaise nouvelle pour Saint-Bruno, par leur présence respective dans l’agglo. Ces quatre villes vont déguster pas à peu près si on ne change pas certaines règles de l’agglo ou si on n’est pas vigilant. Voici pourquoi :

  1. Abattement d’impôts fonciers / Crédit de taxes :

Longueuil a voté le 19 septembre dernier le Règlement CO-2017-976 établissant un crédit de taxes et d’autres mesures d’aide aux entreprises dans le cadre d’un programme particulier de développement dans la zone aéroportuaire. Ce crédit de taxe est dégressif passant de 100% à 0% en 6 ans avec un doublon de 100% les deux premières années. Il débute l’année suivant la fin des travaux. Prenons un exemple avec des chiffres (vous saviez tous que j’allais sortir des chiffres) et quelques hypothèses :

  • Valeur de l’investissement : 600 000 000$ selon La Presse;
  • Taux de taxation actuelle à Longueuil : 3$/100$ d’évaluation. On peut calculer un impôt foncier de 18M$ par année, car il est difficile de penser que le rôle foncier ne produira pas une valeur imposable bien différente du coût de l’implantation. Certes il y aura de la machinerie et de l’équipement non-imposable. Cependant, je vais me retenir et réduire ce montant à 16M$. Que ce soit 18M$, 16M$ voire 8M$, c’est la formule et ses effets qu’il faut comprendre;
  • 29 février 2020 : Date hypothétique de la fin des travaux. La mairesse et tout le gratin politique coupent le ruban, sabrent le champagne et chargent la première « caisse de 24 » sur un camion. On trinque ensemble au champagne s’il vous plaît, pas à la petite bière.

Voici selon cette résolution ce que sera l’impôt foncier de Molson Coors,calculé au prorata temporis pour celui de 2020  :

  • 2020     Abattement : 100% soit 13,3M$   Impôt : 0$
  • 2021     Abattement : 100% soit 16M$       Impôt : 0$
  • 2022     Abattement : 100% soit 16M$      Impôt : 0$
  • 2023     Abattement : 75% soit 12M$         Impôt : 4M$
  • 2024     Abattement : 50% soit 8M$          Impôt : 8M$
  • 2025     Abattement : 25% soit 4M$           Impôt : 12$
  • 2026     Abattement : 0% soit 0$                 Impôt : 16M$

Le crédit d’impôt exclusion faite de l’année 2020 (je ne veux pas exagérer et m’attirer les foudres de la nouvelle mairesse) totalise 56M$. À cela s’ajoute le rabais consenti sur le prix de la vente de terrain que je ne connais pas, mais c’est l’affaire de Longueuil. Cela n’ajoute rien à ce que je veux expliquer et pour lequel il faudra être sur ses gardes.

En soi, ce 56M$ peut vous faire grimper dans les rideaux, mais pour l’instant, ça ne me choque pas trop (hormis un fort soupçon de concurrence déloyale soulevée en introduction). Admettons-le: qui ne déroulerait pas le tapis rouge dans de telles situations? J’ai entendu que Varennes et Saint-Bruno étaient dans la course; je présume que Varennes et ma ville se fendaient en quatre pour plaire à l’acheteur et faisaient des concessions dans la négociation. Montréal était dans la course bien sûr et il y a dû y avoir pas mal des courbettes et de concessions pour garder le brasseur à Montréal.

Où il y a un problème et c’est là qu’il faudra être vigilant, c’est pour le calcul de la quote-part de Longueuil qui reviendra à l’agglomération pour son fonctionnement. Rappelons que la quote-part est le montant d’argent que chaque ville remet à Longueuil pour faire marcher l’agglo. Ainsi, l’agglo ne se finance pas par une taxe foncière spécifique qui est indiquée dans votre avis que vous recevez une fois par année en début d’année. Je sais que ça fait incestueux que Longueuil verse une quote-part à Longueuil pour faire fonctionner l’agglo, mais pour l’instant c’est comme ça hélas et ce n’est qu’un jeu d’écritures comptables pour Longueuil. Alors dans le calcul, Longueuil va fort probablement transposer la remise de taxes de 56M$ à Molson et priver l’agglomération des sommes qui lui reviennent par le calcul de la quote-part.

Mais, si Longueuil a voulu faire un cadeau à Molson Coors, c’est sa décision et l’agglomération ne doit par débourser 1¢ pour cela. L’agglomération devra réclamer son dû et encaisser sa pleine part normale sans aucun crédit, remise ou abattement. Dans mon exemple, on peut penser avec le facteur de 0,48 du potentiel fiscal que la somme en jeu est de l’ordre de 15M$. Si Longueuil fait porter à tout le monde le poids de sa décision, c’est 9M$ de plus que Brossard, Boucherville, Saint-Bruno et Saint-Lambert devront payer et départager en eux. LE VRAI PROBLÈME EST LÀ.

J’ajouterais qu’il faudra avoir à l’œil l’équipe des évaluateurs de Longueuil pour qu’il ne se traîne pas les pieds et qu’il calcule la valeur foncière de Molson Coors avant le 1er mars 2020 dans mon exemple. Ils ne sont pas très forts si on pense à leur erreur d’évaluation du Country Club Mount Bruno qui a coûté 350 000$ aux citoyens de Saint-Bruno et il ne faut pas qu’ils sous-estiment la valeur foncière de cette nouvelle propriété industrielle pour plaire à Molson Coors ou Longueuil.

  1. Consommation d’eau:

Pour brasser de la bière, ça prend des ingrédients, mais ça prend surtout de l’eau. Donc l’eau, ça compte pour faire de la bière et l’eau ça se compte également, car pour preuve, il y a des compteurs d’eau dans toutes les industries de l’agglo (si je me fie à Saint-Bruno et Brossard). Ainsi, les villes peuvent imposer les entreprises au m3 d’eau et éviter de les imposer au taux général ou de façon forfaitaire (tarification) sans égard à leur  consommation. C’est une approche d’utilisateur payeur et tout le monde est à l’aise avec ce principe. Jusque-là, il n’y a rien d’alarmant, car Molson Coors va payer à Longueuil son eau au tarif du m3.

Malheureusement, ça ne fonctionne pas comme cela dans le calcul de la quote-part. Le principe d’utilisateur payeur est complètement évacué. Grosso modo, chaque ville paie à l’agglo la moitié du coût de la production de l’eau selon leur consommation propre et l’autre moitié est calculée selon la règle du potentiel fiscal. Vous me voyez venir!

Ainsi, en attirant une industrie brassicole comme Molson Coors qui est une très grande consommatrice d’eau, Longueuil va pouvoir brasser des affaires en or. En effet, elle va facturer Molson Coors le plein coût des m3 utilisés, mais dans le calcul de la quote-part assise sur le potentiel fiscal, elle va payer à l’agglo uniquement 47% du coût. Vu sous un autre angle, chaque fois que Molson va demander un m3 d’eau de plus, Longueuil va lui faire payer le plein coût, car le compteur d’eau va tourner et additionner ce m3. De cette somme, elle va en remettre la moitié à l’agglo, mais pour l’autre moitié elle va en verser à l’agglomération 47% et empocher la différence car la formule de la quote-part va automatiquement réclamer le 53% aux quatre autres villes. Elle va faire de l’argent sur le dos de ces quatre villes et plus Molson va demander de l’eau, plus ça va coûter de l’argent à ces quatre villes. Belle machine à fric n’est-ce pas!  C’est peu dire que Longueuil va brasser des affaires en or. Il y a eu la bière Brador dans les années 80, il y a la Molson Golden aujourd’hui. Maintenant, Longueuil va certainement demander à Molson de lancer l’Agglor ou l’Aggloire car Longueuil est parti pour la gloire avec la formule de la quote-part.

Quand on dit qu’on se fait avoir pour me limiter qu’à ce mot respectueux des bonnes mœurs, il n’y a pas mieux que cet exemple pour l’illustrer.

Et comme Molson va consommer de l’eau à la tonne pour laver ses cuves et les bouteilles vides, cela va être encore pire parce que le coût du traitement des eaux usées est assis à 100% sur le potentiel fiscal. Donc, Brossard, Boucherville et Saint-Lambert vont déguster à nouveau. Saint-Bruno est épargné parce que le traitement de ses eaux usées est géré avec Saint-Basile-le-Grand par une régie autonome.

« Pour ajouter l’insulte à l’injure », l’agglo est en train de construire un réservoir d’eau sur un terrain de l’aéroport, rue Arthur-Vincent. En soi, si cela sert à conserver l’eau pour subvenir à des crises d’approvisionnement et des pointes de demande, je n’ai rien contre en soi, bien que j’aurais mes réserves dont je vous fais grâce. Mais quand dans le budget 2017 de l’agglo, Mme St-Hilaire dans le message dithyrambique de l’excellente santé financière de l’agglo, indique à propos de l’eau potable que :« Une somme de 28 M$ sera notamment investie dans l’amélioration des infrastructures de la gestion des eaux, dont l’usine Le Royer située à Saint-Lambert, alors que plus de 14 M$ seront destinés au nouveau réservoir d’eau potable desservant notamment les résidents de Saint-Bruno-de-Montarville. », elle aurait dû se garder une petite gêne à propos du notamment des résidents de Saint-Bruno quand en réalité, cela a surtout été prévu pour les parcs industriels et maintenant Molson Coors. Eh oui! Les résidants de Saint-Bruno notamment vont payer pour Molson  Coors.

 

  1. Viaduc du boulevard Clairevue et ses voies d’accès:

Rappelez-vous que « La proximité des autoroutes a pesé lourd dans le choix de l’emplacement», écrivait La Presse dans le premier paragraphe.

Question: « Par où les camions chargés à ras bord vont-ils passer pour accéder au réseau autoroutier? » Réponse: « Ce sera par le viaduc du boulevard Clairevue et les voies d’accès à l’autoroute 30 ».

Question: « Et où sont situées ces infrastructures qui vont être surutilisées par ce ballet quotidien de lourds camions? ». Réponse: « Ce n’est pas à Longueuil, mais à Saint-Bruno. »

Si Saint-Bruno s’en tire pour les frais des eaux usées indiquées ci-dessus, elle va se faire rattraper par les frais additionnels de l’entretien du viaduc du boulevard Clairevue et des voies d’accès à l’autoroute 30.

On aurait tendance à penser que ces infrastructures pourraient être de la compétence de l’agglo. Mais non! Par l’accès à l’information, j’ai demandé la liste des rues qui relèvent de l’agglo et à mon étonnement, ce tronçon n’en fait pas partie. Je suis quand même surpris, mais qu’à cela ne tienne, Longueuil m’a envoyé un fichier des rues relevant de l’agglo et Clairevue n’est pas là.

Conclusion: 

Trois dossiers à surveiller, dont le plus important sur lequel il faut demander un changement immédiat et ça urge, soit celui qui touche la tarification de l’approvisionnement en eau et de l’élimination des eaux usées. Il y a des compteurs d’eau géants aux portes de chacune des cinq villes. On connaît la consommation de chaque ville. Il est temps qu’on facture l’eau à la consommation dans sa totalité non seulement par souci d’équité, mais également pour diminuer le gaspillage de l’eau car des citoyens de certaines villes consomment beaucoup plus d’eau que d’autres sans motif valableCE N’EST PAS ET CE N’EST PLUS SOCIALEMENT ACCEPTABLE EN 2017!

Voici une statistique intéressante pour étayer ce dernier point. Les données proviennent de la ville de Longueuil. Je présente la consommation d’eau par ville en m3  qui a servi au calcul de la quote-part par ville, tel que l’a calculé la ville de Longueuil dans le budget 2017 de l’agglo.  Les chiffres sont assommants.

  • Saint-Bruno et St-Lambert consomment l’eau en proportion de leur population;
  • Boucherville  est plus élevé que Saint-Bruno et Saint-Lambert mais il ne faut pas oublier que Boucherville a toute proportion gardée un gros parc industriel.
  • Brossard est la grande championne, car elle consomme 1/3 moins d’eau que les trois précédentes en proportion de sa population. BRAVO! L’explication est évidente et d’une simplicité limpide: Brossard a des compteurs d’eau dans toutes les résidences;
  • Longueuil est le moins bon élève du groupe et de loin. C’est le cancre. En plus, son parc industriel est moins développé en proportion que celui de Saint-Bruno ou Boucherville.  Longueuil tire déjà fortement profit dans l’agglo de la règle actuelle  « 50% consommation 50% potentiel fiscal » et se fait subventionner. Alors, ne devient-il pas facile pour Longueuil de pratiquer le dumping et donner plein de cadeaux pour attirer des industries comme………. Molson Coors. 

D’ici là, je lève en cette journée mon verre de bière Molson à la santé des grands cerveaux qui ont pondu les agglomérations et à ceux notamment à Longueuil, qui les maintiennent dans un état d’asservissement à la servitude et d’inégalité entre les citoyens du Québec.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Liste des candidats-maires qui ont signé …

Je publie un billet écrit par le Lambertois Pierre Sénécal. Il indique le nom des candidats à la mairie de chacune des cinq villes de l’agglomération et leur promesse ou non à signer les 10 à 22 engagements électoraux de la Ligue d’action civique.

Je dois préciser que l’état de la situation pour chaque candidat est celui qu’on a pu dégager lors d’une communication avec un responsable de la Ligue le 30 octobre en soirée. La situation pourrait évoluer d’ici au 5 novembre prochain mais nous jugeons qu’il est valable de publier cette mise à jour en ce 31 octobre 2017.

Louis Mercier
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

(NDLR: Mme Thérèse Hudon a signé l’engagement le 1er novembre)

=========== DÉBUT =========

Transparence, imputabilité et participation citoyenne dans le monde municipal! Pourquoi les deux candidats à la mairie de Boucherville n’ont-ils pas promis d’appliquer les engagements électoraux de la Ligue d’action civique?

Si vous visitez le site internet de la Ligue d’action civique, vous constaterez que cet organisme a pour mission de lutter contre la corruption en poursuivant trois missions :

1) Saine gouvernance des villes, des commissions scolaires et des autres administrations locales;
2) Plus grande participation des citoyens à l’administration locale (vigilance, arbitrage);
3) Plus grand engagement des citoyens dans les élections, y compris en tant que candidat.

Sur le dernier point, il est intéressant de constater que la Ligue d’action civique a créé une page facebook affichant les candidats à la mairie de chaque ville du Québec qui ont promis de respecter les engagements électoraux de la Ligue d’action civique. Cliquez ici pour consulter la liste.

Bien que la présence du nom du candidat dans cette liste indique son accord, l’absence de nom ne veut pas dire que le candidat refuse de signer cet engagement. Toutefois, on a communiqué avec la Ligue pour connaître les noms des candidats qui leur auraient dit qu’ils ne signeraient pas l’engagement ou ont ignoré leur demande. Dans un tel cas, nous jugeons que cela est un REFUS. Pour les autres candidats, on indique simplement EN ATTENTE. Voici donc par ordre alphabétique des villes de l’agglomération de Longueuil le résultat :

BOUCHERVILLE
M. Jean Martel (maire sortant)
Équipe Jean Martel – Option citoyens citoyennes            REFUS
Mme Monique Reeves
Indépendante                                                                      REFUS

BROSSARD
Mme Doreen Assaad
Brossard Ensemble – Équipe Doreen Assaad                    AFFIRMATIF
M. Paul Leduc (maire sortant)
Priorité Brossard – Équipe Paul Leduc                              REFUS
M. Hoang Mai
Indépendant                                                                        AFFIRMATIF
M. Jean-Marc Pelletier
Renouveau Brossard – Équipe Jean-Marc Pelletier          REFUS

LONGUEUIL
Mme Sadia Groguhé
Option Longueuil – Équipe Sadia Groguhé                       AFFIRMATIF
Mme Josée Latendresse
Longueuil Citoyen – Équipe Josée Latendresse                 AFFIRMATIF
Mme Sylvie Parent (mairesse suppléante sortante)
Action Longueuil – Équipe Sylvie Parent                          REFUS

SAINT-BRUNO-DE-MONTARVILLE
M. André Besner
Parti Équilibre                                                                    EN ATTENTE
M. Michel Deslandes
Indépendant                                                                       AFFIRMATIF
M. Bruno Harvey
Indépendant                                                                       EN ATTENTE
Mme Thérèse Hudon (signé le 1er nov.)
Alliance municipale de Saint-Bruno-de-Montarville     AFFIRMATIF
M. Martin Murray (maire sortant)
Parti Montarvillois                                                             AFFIRMATIF

SAINT-LAMBERT
M. Pierre Brodeur
Indépendant                                                                       EN ATTENTE
M. Alain Dépatie (maire sortant)
Indépendant                                                                        REFUS
M. Mark Edwards
Indépendant                                                                       EN ATTENTE
M. Dominique Lebeau
Indépendant                                                                       EN ATTENTE
M. Jean-Pierre Roy
Indépendant                                                                       AFFIRMATIF
M. Martin Smith
Indépendant                                                                       EN ATTENTE

Il est plutôt consternant de constater que Boucherville est la seule municipalité de l’agglomération de Longueuil à n’avoir aucun(e) personne promettant de respecter les engagements électoraux de la Ligue d’action civique…. Doit-on relancer les personnes concernées qui ont « oublié » que la Ligue d’action civique interpelle toutes les candidatures à la maire du Québec dans le cadre de la présente campagne électorale municipale?

Avec l’adoption de la Loi 122 les villes pourront octroyer des contrats dit « de gré à gré », c’est-à-dire sans appel d’offre, jusqu’à 100 000 $ alors que c’était 25 000 $ auparavant. Selon un article du quotidien Le Devoir en date du 14 février 2017 intitulé : « Moins de mise en concurrence dans les petites municipalités : Le projet de loi 122 ouvre grand la porte aux contrats accordés de gré à gré » pour une ville de 22 100 habitants comme Saint-Lambert, ça représenterait 47,9% des contrats pour 2016!

Afin d’illustrer l’impact d’un contrat de gré à gré, souvenons-nous de l’article du Journal de Montréal en date du 13 mai 2016 intitulé : « Longueuil paie 300 000 $ pour deux motos qui valent 120 000 $ » : Cet achat de motocyclettes électriques pour les policiers de la ville fait l’objet de critiques ».

On peut lire plus loin dans cet article :  «C’est éthiquement un choix douteux. Ce n’est pas de la responsabilité d’une municipalité de financer la recherche et le développement d’un produit d’une entreprise privée. J’ai de la misère à voir quels bénéfices vont en retirer les contribuables », « affirme Jérôme Couture, chercheur à l’Institut national de recherche scientifique et spécialisé en politique municipale. » Pour mieux nous faire avaler la pilule, Longueuil rétorque qu’elle bénéficiera d’une subvention du Fonds municipal vert… De quel montant au juste? Nulle ne le sait!

Ironiquement, nous pouvons lire dans Le Courrier du Sud de l’édition du mercredi 25 octobre 2017 en page 11 l’article intitulé : « Les motos électriques ne roulent pas encore sur les routes de Longueuil ». Le conseiller municipal Xavier Léger a demandé un suivi dans ce dossier et on lui a répondu que les véhicules ont subi des essais et que des correctifs sont nécessaires…

Avec ce genre de « gouvernance », il est important de se poser la question suivante : Quelle candidature à la mairie aura le minimum décent de promettre de respecter les engagements électoraux de la Ligue d’action civique afin d’assurer la transparence, l’imputabilité et une meilleure participation citoyenne?

La réponse est désormais entre les mains des électeurs et électrices lors du scrutin du 5 novembre prochain; d’ici là, rien ne vous empêche d’interpeller les candidat(e)s qui ont « oublié » de promettre…

Pierre Sénécal
Saint-Lambert

Un maire, un quasi-président ..… à moitié

Le journaliste Alain Dubuc, que j’aime bien car je ne rate pas ses chroniques. Parfois elles me conduisent à lui écrire, ce qui est le cas en ce dimanche matin 29 octobre, une semaine avant les élections. Je partage avec vous ci-dessous le courriel que je lui ai adressé.

Dans La Presse d’hier, il a écrit dans la section Débats, une chronique intitulée « Un maire, un quasi-président ». Je ne sais pas dans quelle ville il habite, mais j’ai l’impression qu’une réalité importante de la vie municipale au Québec lui échappe.

N’oubliez pas d’aller voter le dimanche 5 novembre sinon aujourd’hui. C’est ce geste qui vous légitimera de critiquer la moitié des services de proximité de votre ville liée. Pour l’autre moitié, il faudra attendre le droit de pouvoir voter comme dans bien d’autres villes du Québec, notamment Longueuil, Montréal et Québec.

Louis Mercier,
Demi-citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

========= DÉBUT ==========

L’analyse que le journaliste Alain Dubuc fait du rôle du maire est juste, mais malheureusement elle se limite soit aux très grandes villes, soit celles de toute taille qui contrôlent toutes leurs compétences.

Le titre de cette chronique «Un maire, un quasi-président » devrait être réécrit pour plusieurs villes importantes du Québec et se lire : «Un maire, un quasi-président pour la moitié de sa ville » ou « Un maire, un quasi-président à moitié». Ces villes importantes auxquelles je fais allusion sont toutes celles qui sont liées à des agglomérations. Il y en a 15 dans l’agglomération de Montréal, quatre dans l’agglo de Longueuil et deux dans l’agglo de Québec. On y compte plus d’un demi-million d’habitants. Ce n’est pas banal.

J’expose le cas de la ville de Saint-Bruno-de-Montraville, où en passant, le premier ministre Trudeau était de passage vendredi pour mettre en avant sa politique familiale. Rappelons que Saint-Bruno, selon le palmarès du magazine électronique financier canadien MoneySense, serait le meilleur endroit pour élever des enfants en 2017 au Canada. Mais la situation de Saint-Bruno n’est pas différente de celle des 15 villes liées agglomérées de Montréal, dont la ville de Mont-Royal par exemple.  D’ailleurs, dans La Presse de vendredi, le maire de cette ville écrivait une lettre d’opinion intitulée : « La réforme nécessaire de l’agglomération de Montréal ».

À Saint-Bruno, tout comme à Montréal, nous choisirons un maire dimanche prochain. La ville de ces maires encaissera chaque année par la suite les taxes foncières de ses contribuables. Comme l’indique très justement M. Dubuc sur la nature même de l’administration municipale, une ville est « un gouvernement de proximité, plus près des préoccupations des gens, qui traite souvent des choses très concrètes. Les maires doivent dont, pour réussir être des politiciens de proximité, ce qui les pousse davantage à être sur le terrain, à voir ce qui se passe dans les rues, à écouter les citoyens, à mettre la main à la pâte, à régler eux-mêmes les problèmes, petits et grands ». Si cela est exact pour Montréal, cela est malheureusement inexact pour Saint-Bruno, les trois autres villes liées de l’agglomération de Longueuil et les 15 villes liées de l’agglomération de Montréal. En effet, la moitié des taxes foncières sont immédiatement remises dans le cas de Saint-Bruno à la ville de Longueuil pour gérer les services de proximité de la police, des pompiers, de l’adduction d’eau, de l’élimination des matières résiduelles, etc., etc.  Alors, si j’ai un problème qui relève du service de police ou d’incendie ou de l’approvisionnement de l’eau comme nous avons connu en 2015 et encore une fois il y a un mois et demi , je devrai m’adresser à la prochaine mairesse de la ville de Longueuil. Comble de malheur, je n’ai pas la possibilité d’élire cette personne, car sur mon bulletin de vote, aucun nom de trois candidates en lice ne paraîtra. Par contre les Longueuillois et Longueilloises jouiront d’un plein droit de vote. Les Montréalais et Montréalaises jouiront également d’un plein droit de vote. Croyez-vous que j’aurai une écoute attentive de la mairesse de Longueuil sur mes problèmes de proximité?

M. Dubuc, ajoute à tort qu’«On est dans l’intervention directe plutôt que dans la délégation… »; cela est incorrect, car la moitié des services de proximité des villes de Saint-Bruno dans l’agglomération de Longueuil, Mont-Royal dans l’agglo de Montréal et St-Augustin-de-Desmaures dans l’agglo de Québec par exemple, est déléguée à un tiers. Par contre, les citoyens de Montréal, Longueuil ou Québec ont un traitement de faveur, car il n’y a pas de délégation de gestion. M. Dubuc a raison d’écrire ce qu’il a écrit pour ces citoyens; leurs maires ou mairesses auront le plein droit d’agir dans ces services de proximité pour leurs citoyens. Mais c’est faux pour plus de 20 villes du Québec qui totalisent encore une fois, plus d’un demi-million d’habitants.

Après les élections de dimanche prochain, une fois la poussière retombée, je vais me permettre, à une prochaine séance du conseil de l’agglomération de Longueuil, d’aller inviter la prochaine mairesse de Longueuil à venir serrer les mains et se promener dans les rues de Saint-Bruno. J’invite les citoyens et citoyennes des villes reconstituées de l’agglomération de Montréal à inviter également M. Coderre ou Mme Plante à faire de même.

========= FIN ==========

 

La mairesse Caroline St-Hilaire et son ÉCHEC à l’agglomération de Longueuil

Eh oui! Mme St-Hilaire jette l’éponge. Elle va relever de nouveau défi. L’information n’est pas récente et sa décision remonte au tout début de l’année. C’est indicatif de l’écœurement qu’elle vivait.

Elle quitte le navire de Longueuil dans un état sur lequel je ne peux porter de jugement, car je ne suivais pas la vie municipale de cette ville.  Cependant, pour l’agglomération de Longueuil ( le volet supramunicipal) où je suivais les séances du conseil périodiquement et méthodiquement, elle quitte ses fonctions par la porte arrière ( dans les deux sens du mot) avec un bilan très décevant et très peu reluisant.  Elle devait en avoir plein le dos d’une situation où le mot ÉCHEC résonnait à toutes les séances du conseil d’agglomération. D’ailleurs, elle a été absente des séances du conseil d’agglo de juillet et d’août quand elle était présente deux jours plutôt à celles de la ville de Longueuil. Pour septembre, la dernière séance avant les élections municipales, elle va peut-être faire un effort et se pointer le nez pour un dernier discours d’adieu dithyrambique à la sauce Longueuil.

ÉCHEC Mme St-Hilaire : que dire d’une instance supramunicipale où trois villes sur cinq sont insatisfaites de la gouvernance, de la reddition de compte et du partage des frais par la règle de la quote-part où Longueuil asservit et siphonne les villes reconstituées, notamment Boucherville et Saint-Bruno.

J’entends déjà les défendeurs de l’agglo crier haut et fort que Boucherville, la ville jumelle de Saint-Bruno est heureuse dans l’agglo. Comment expliquer alors cette situation paradoxale. Le maire de Boucherville est très habile politiquement, mais je suis obligé de dire que pour les chiffres, tout comme Mme St-Hilaire et sa dauphine à la mairie de Longueuil, Mme Sylvie Parent, ils ont eu du mal à réussir leur examen de mathématiques de secondaire V, option lettres. Si le maire de Boucherville me laissait expliquer à ses citoyens les vrais enjeux financiers de l’agglo, il aurait de sérieux comptes à leur rendre. Mais cela n’est pas possible. De plus, le journal local de Boucherville, La Relève, a refusé de publier mon article « Paie-t-on vraiment trop pour Longueuil », ce qui ne m’a pas été refusé par le Courrier du Sud.

ÉCHEC Mme St-Hilaire : que dire d’une agglomération qui n’a pas de site internet en 2017; une vitrine où elle doit non seulement montrer ses plus beaux atouts, mais également défendre sa légitimité qu’on lui refuse. La moindre petite MRC de Saint-Profond-des-Meumeux avec quelques milliers d’habitants, a son propre site internet tandis qu’une agglomération de plus de 400 000 habitants n’a toujours pas de site internet en 2017, 12 ans après que le gouvernement ait accouché de cette structure si antidémocratique soit-elle.

C’est une des premières choses que j’ai décriées dans un article des Versants du 29 février 2016,  quand j’ai démarré ce blogue citoyen en janvier 2016, après 10 ans de cafouillage dans l’agglo.

Mme St-Hilaire me dirait : «  M. Mercier, arrêter de chialer, Longueuil a créé un volet agglomération dans le site de la ville de Longueuil auquel les citoyens des villes de Boucherville, Brossard, Longueuil, Saint-Bruno et Saint-Lambert peuvent y référer et S’IDENTIFIER. Où est le problème? ». Après des corrections importantes qui ont été apportées à ce site parce que je me suis battu pour soulever des erreurs ou des abus de position dominante ( liste des équipements, infrastructures et activités d’intérêt collectif qui remontaient à 2006 et le remplacement de la ville de Longueuil comme porte-parole économique par DEL) et j’ai fait  preuve de retenues, car il y a encore bien des choses à corriger , je répondrais à Mme St-Hilaire par deux extraits de son semblant de site internet d’agglomération :

Le premier : c’est la partie supérieure de la sous-page d’accueil de l’agglo dans le site de la ville de Longueuil que voici :

 

Normalement, quand on a un logo et qu’on en est fier, ce que l’agglomération de Longueuil a, mais pour la fierté je ne sais pas ce qui en est, et bien on l’affiche. Alors, exit le logo de la ville de Longueuil dans la page de l’agglo s’il vous plaît.

Le deuxième, c’est la partie inférieure de cette même sous-page d’accueil de l’agglo, que voici:

Plutôt que d’y lire un message comme « Mon agglomération, j’y crois » ou «  Regrouper dans une agglomération, on est encore plus fort »,  ou « 425 000 citoyens qui travaillent ensemble » ou «  La force d’un grand ensemble »  ou toute autre formule que l’armada du service des communications de Longueuil aurait pu pondre…….. on y lit crûment et amèrement «  Longueuil notre ville durable ». Quel affront! Je suis désolé, mais ma ville durable c’est Saint-Bruno et pour Pierre Sénécal, un Lambertois qui a signé quelques billets dans ce blogue et a participé à de nombreuses séances du conseil d’agglo, sa ville durable c’est Saint-Lambert, et pour d’autres c’est Brossard ou Boucherville.  Et plutôt qu’un copier/coller bête et stupide du bandeau inférieur de Longueuil qui n’intéresse aucun citoyen de l’agglomération sauf peut-être ceux de Longueuil, on aurait pu par exemple y afficher les logos cinq villes liées et faire des renvois vers leurs sites rspectifs. ÉCHEC Mme St-Hilaire.

Voilà pourquoi je dis ÉCHEC à Mme St-Hilaire; elle a contribué par huit ans de présence comme mairesse de la ville de Longueuil, à maintenir l’agglomération de Longueuil dans un état lamentable d’asservissement des quatre villes de Boucherville, Brossard, Saint-Bruno et Saint-Lambert, par sa ville grâce à une gestion par abus de position dominante avec la complicité du gouvernement du Québec.

On a eu droit à Jacques Olivier, Claude Gladu et puis Caroline St-Hilaire; on est prêt pour le suivant ou la suivante.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Paie-t-on vraiment trop pour Longueuil? Une 2e couche.

Après l’hebdomadaire Les Versants le 24 mai dernier   en page 10 , c’est au tour du Courrier du Sud de publier dans sa version imprimée du 12 juillet à la page 6,  la lettre d’opinion que je leur avais transmise fin mai.  C’est un peu tardif dira-on comme publication, mais comme le texte est toujours d’actualité, cela n’a aucune importance;  il y aura juste un peu moins de lecteurs en cette période estivale. Le titre est le même que ce qui était paru dans Les Versants, soit « Paie-t-on vraiment trop pour Longueuil? .  Comme je l’indiquais dans un billet le 23 mai ,  lors de la parution dans Les Versants, les chiffres lorsqu’ils sont bien compris et bien analysés, ne donnent qu’une réponse et elle est affirmative.

OUI, on paie trop pour Longueuil.

La version publiée dans le Courrier du Sud est différente de celle publiée dans Les Versants. L’espace étant plus limitée avec Les Versants, la version dans le Courrier du Sud est un peu plus longue mais je dirais mieux articulée. De plus, dans la version de la  plateforme internet du Courrier du Sud,  il y a le tableau synthèse de mon chiffrier  qu’on ne retrouve pas dans la version imprimée. Cela en facilite la compréhension et la comparaison entre les villes.

Pour ceux qui aiment les chiffres ou sont dubitatifs, voici le lien pour accéder directement à la page Quote-Parts dont il est fait mention dans cette lettre d’opinion. 

J’ai envoyé cette lettre d’opinion également a l’hebdomadaire La Relève de Boucherville. Hélas, on m’a indiqué qu’on publiait des lettres d’opinion seulement si elle provenait de personnes demeurant dans un endroit où le journal est distribué. C’est dommage, car selon moi, cela intéresse au plus haut point les Bouchervillois. De plus, je lis à l’occasion cet hebdomadaire qui est distribué par internet à Saint-Bruno. Enfin, ce sont les mêmes impôts des Bouchervillois et des Montarvillois qui sont  remis à la ville de Longueuil; nous sommes concernées par le même débat.

Merci  au Courrier du Sud pour cette publication.

Louis Mercier,
Saint-Bruno-de-Montarville