Les municipalités sont des gouvernements de proximité. Ah oui!

La semaine dernière, je publiais un billet de Pierre Sénécal sur la consultation publique et le projet de loi 122 qui s’intitule : « Loi visant principalement à reconnaître que les municipalités sont des gouvernements de proximité et à augmenter à ce titre leur autonomie et leurs pouvoirs ». Ce titre du projet de loi me scandalise au plus haut point en tant que Montarvillois et devrait scandaliser autant les Brossardois, Bouchervillois et Lambertois.

Comment le gouvernement central à Québec (GC) peut-il écrire une telle chose mensongère pour les villes reconstituées. Pour la moitié de nos compétences en tant que « gouvernement de proximité », nous sommes FORCÉS, OBLIGÉS de sous-traiter ce nouveau rôle à Longueuil, très loin de notre réalité. Terminé. Dégagé, villes de deuxième ordre. Et vous n’avez aucun pouvoir pour faire changer les choses, en a décidé le GC. Continuons avec l’autre partie du titre qui est« augmenter à ce titre leur autonomie et leurs pouvoirs ». Alors là, Longueuil va être très contente et doit jubiler, car avec plus d’autonomie et de pouvoirs, elle va asservir encore plus les villes reconstituées de Brossard, Boucherville, Saint-Bruno et Saint-Lambert.

Je vois sur le site de la Ville de Longueuil en date du 27 février que celle-ci a déposé le 21 février son mémoire intitulé : « Autonomie et efficacité : faire des municipalités de véritables gouvernements de proximité ». Un autre titre qui me scandalise et qui devrait vous scandaliser. Et en plus six jours pour l’annoncer.

J’ai feuilleté ce mémoire, mais je vais m’en tenir à l’introduction en page 3 et un commentaire d’ordre général. Voici le titre de l’introduction qui est « Une nouvelle relation » et les trois premiers paragraphes qui suivent.

Le projet de loi 122 vient moderniser le rapport qu’entretient le gouvernement du Québec avec les quelque 1 100 municipalités que compte le Québec. Jadis considéré comme des créatures de l’État, le législateur entreprend aujourd’hui de reconnaître les municipalités comme des gouvernements de proximité. C’est d’ailleurs ce qu’elles ont toujours été implicitement.

 Après plusieurs années de représentations du milieu municipal, Québec passe de la parole aux actes et propose une nouvelle dynamique qui repose sur la confiance. Cette pièce législative est assurément un pas dans la bonne direction.

 Après tout, les municipalités du Québec sont imputables. Les citoyens confient aux élus de grandes responsabilités et s’attendent à ce qu’ils prennent les meilleures décisions dans l’intérêt collectif. Pour ce faire, ils doivent disposer des leviers qui, jusqu’à tout récemment, leur échappaient. Les innombrables contraintes imposées ralentissent la prise de décision, freinent l’initiative et amenuisent l’efficacité. Cette ère semble désormais révolue.

Mes commentaires :

1er paragraphe : On est toujours des créatures de l’état, n’en déplaise à Longueuil. Ça fait ambiance de la part du gouvernement central (GC) de parler officiellement de gouvernement de proximité et Longueuil vient lécher les bottes du GC pour leur dire qu’ils sont d’accord avec ce bel énoncé pompeux.

2e paragraphe : La confiance ! Les jours sont sombres à l’horizon, car si le GC fait confiance encore plus aux villes, notamment les villes-centres des agglomérations, alors les villes reconstituées risquent de déguster encore plus pour les services de proximité qui leur échappent.

3e paragraphe : Du bonbon. Longueuil se donne un bâton pour se faire battre. Première phrase : « Après tout, les municipalités du Québec sont imputables ». Oui nos villes reconstituées sont imputables pour la moitié, mais Longueuil n’est pas imputable pour notre autre moitié, car je ne peux pas exercer mon droit de vote pour sanctionner les élus en place.  Deuxième phrase : « Les citoyens confient aux élus de grandes responsabilités et s’attendent à ce qu’ils prennent les meilleures décisions dans l’intérêt collectif. ». Je ne leur ai rien confié. Oui, les Longueuillois confient aux élus de Longueuil de grandes responsabilités. Moi, NON! Non pas par entêtement, mais je ne peux pas exercer ce droit. Et les meilleures décisions dans l’intérêt collectif. Désolé : c’est l’intérêt de Longueuil qui prime à l’agglomération de Longueuil.

Ça donne des hauts le cœur de lire cela, n’est-ce pas!

Pour conclure, mon commentaire d’ordre général est le suivant. Dans ce rapport, Longueuil mentionne quatre fois l’agglomération de Longueuil dont elle est bien entendu la ville-centre et normalement « la fiduciaire » des droits de tous. Elle fait des représentations pour l’agglomération de Longueuil dans son mémoire. La question qui tue : Longueuil a-t-elle obtenu l’accord des quatre autres villes au conseil d’agglomération pour faire des représentations et écrire dans sa conclusion « À ce chapitre, Longueuil étant la ville-centre d’une agglomération de 425 000 citoyens, elle doit pouvoir faire entendre la voix de ses cinq villes à la Table Québec-municipalités. ». Je penserais que non et je crois que la voix des cinq villes est très discordante à l’agglomération de Longueuil pour que Longueuil accapare le droit de parler en leur nom à l’unisson.

Louis Mercier,
Montarvillois, demi-citoyen d’un gouvernement de proximité.

Longueuil s’adonne à des techniques d’hameçonnage et de harponnage au détriment de l’agglomération

Aux amateurs de pêche qui sont nombreux au Québec et peut-être parmi vous, ne pensez pas que je vais vous faire partager de nouvelles techniques de pêche blanche dans le fleuve St-Laurent ou que je vous lance une invitation à la pêche aux poissons des chenaux. Pour les autres, aucun risque que je vous ferre comme un brochet.

Non, je vais vous instruire dans un premier temps d’un nouveau sport pratiqué dans la grande toile de l’internet où des gens ou organismes avec des intentions malveillantes veulent vous détourner, donc vous hameçonne ou vous harponne pour s’assurer que vous ne leur échappez pas et vous arnaque ensuite.  Longueuil pratique ce nouveau sport depuis un certain temps au détriment de l’agglomération.

Selon le site www.linternaute.com, le terme hameçonnage est utilisé pour faire référence à une pratique courante sur internet qui consiste à envoyer un message destiné à amener une personne à se connecter sur un site et fournir des informations confidentielles. Pour le harponnage, je vous renvoie à sa définition dans Wikipedia. En somme, c’est comme l’hameçonnage, mais c’est plus ciblé.  Si on veut rester avec une définition un peu plus classique de ces nouvelles techniques dans l’internet, je dirais que la Ville de Longueuil fait de l’usurpation d’identité. Les victimes : Boucherville, Brossard, Saint-Bruno et Saint-Lambert.

Suivez-moi bien. Mettez-vous dans la peau d’une jeune personne en affaires, prospère dans sa région (vous vous prénommez Claude, homme ou femme comme vous le voulez), qui souhaite s’établir sur la Rive-Sud de Montréal afin d’asseoir la croissance de son modèle d’affaires. Claude avait rencontré Mme St-Hilaire dans un cocktail qui lui a dit «  L’agglomération de Longueuil répondra à vos attentes par son dynamisme et son harmonie entre les cinq villes qui la constituent. C’est plus de 400 000 habitants. De plus, un aéroport, la 30, la 20 et la 10 à proximité, un pôle universitaire, un métro….. » . Elle lui en met plein la vue.

Deux semaines plus tard, Claude, féru(e) en informatique et adepte de l’internet, ouvre un moteur de recherche et tape «  Agglomération Longueuil ». Après avoir écarté Wikipedia et le blogue d’un citoyen intitulé « agglomerationlongueuil.ca », elle clique sur ce qui semble être le site de l’agglomération de Longueuil. Elle atterrit dans la page d’accueil de la Ville de Longueuil que voici :

C’est un joli damier de gros boutons réparti sur trois lignes et six colonnes, bien fait et conçu principalement pour les utilisateurs de tablettes ou de téléphones.  Rapidement, Claude clique sur le premier bouton qui justement l’intéresse soit celui de « Agglomération de Longueuil » avec l’icône de la sphère sillonnée de méridiens et de parallèles.

Clic! Voici la page suivante.

Bon! Joli damier encore. Maintenant il faut lire un peu plus. «  Service de police, Sécurité incendie, Transports, Évaluation foncière …….. Longueuil économique ». Bien sûr, c’est ici qu’on clique sur ce dixième bouton.

Clic! Voici la page. (Comme elle est très longue,  je n’affiche ici que le haut).

Maintenant soyez bien attentif, car Longueuil vient de vous ferrer et va subtilement mouliner pour vous amener dans son bateau. Dans la peau de Claude, vous lisez la page de haut en bas et vous êtes impressionné(e) avec tout ce qui est là : la carte des cinq villes, l’aéroport, la place du métro….. On vous en met plein la vue! La roulette de votre souris tourne à fond. VOUS ÊTES ÉBLOUI(E) ET CONVAINCU(E). Dans l’encadré à la fin, on vous invite à appeler M. Patrick Savard, le directeur général (dans votre tête, le dg de l’agglomération de Longueuil bien entendu) ou de lui écrire. Voici cet encadré.

Voilà! Vous avez mordu à l’hameçon au début de cette page et à la fin, vous avez été harponné(e) par l’invitation d’appeler le dg de Longueuil.

Maintenant, je vais vous expliquer ce que Longueuil fait pour tromper l’investisseur.

En réalité, il n’y a pas de site de l’agglomération de Longueuil (j’en réclame un depuis le début de ce blogue en janvier 2016). L’agglomération de Longueuil n’existe pas comme me l’a dit le dg de Longueuil. C’est une table décisionnelle de la Ville de Longueuil où les maires des quatre autres villes ont un droit de vote. Arrêtons ici sur ce qu’est l’agglo sinon on n’en finira pas mais si vous voulez comprendre un peu plus la « patente », écrivez-moi.

Quand on entre dans la page de la Ville de Longueuil comme l’a fait Claude et qu’on clique sur le gros bouton «  Agglomération de Longueuil », on est toujours dans le site de la ville de Longueuil mais dans une vitrine de bouton de compétences uniquement de l’agglo. En cliquant ensuite sur le bouton « Longueuil  économique », on vous aiguille tout simplement sur la page « Longueuil  économique » de la Ville car il n’y a pas de page qui existe pour l’agglomération. Cette page-là est la même que celle que vous auriez eue si, une fois entré dans le site de la Ville de Longueuil au tout début, vous aviez cliqué sur «  Économie et entreprises »   (icône avec le diagramme et la courbe fléchée vers le haut) que voici:

puis ensuite dans la page suivante de cette partie du site, vous aviez cliqué sur le même bouton « Longueuil  économique ». En passant, Longueuil a tout mis sur la page d’accueil pour que son citoyen retrouve tous les services de la ville, même ceux de compétence d’agglomération: bouton Taxation et rôle d’évaluation, bouton Service aux citoyens, bouton Sécurité publique pour en nommer quelques-uns. Longueuil amalgame les deux champs de compétences.

Comme vous êtes un résidant d’une ville liée de l’agglomération de Longueuil et non un « étranger » et néophyte, vous comprenez maintenant que lorsque Claude a cliqué sur ce bouton « Longueuil  économique », il (elle) ne s’est pas attardé à la première phrase en caractère gras «  Longueuil fait partie de l’agglomération de Longueuil ». (Retournez à la copie écran ci-dessous; je ne l’avais pas encerclé volontairement). Quand, j’ai lu cela en septembre dernier, je me suis dit que c’était une vérité de La Palice que «  Longueuil fait partie de l’agglomération de Longueuil ». Puis, j’ai trouvé cela bizarre que ni Boucherville, Brossard, Saint-Bruno et St-Lambert ne soit mentionné explicitement et qu’à la fin, on dirige le lecteur vers le dg de Longueuil plutôt que le DEL, qui est justement responsable du Développement économique de Longueuil. Après avoir navigué de gauche à droite dans le portail de la ville, j’ai découvert la supercherie.

SCANDALEUX! INACCEPTABLE! IMMORAL! ÉCŒURANT! HONTEUX! VICIEUX! Longueuil détourne pour son bénéfice le patrimoine collectif de l’agglomération qu’on veut créer par cette « entité », artificielle sur papier, mais réel pour ceux qui veulent y croire ou qui ne comprennent pas la réalité de ce monstre créé par le gouvernement Charest de l’époque et maintenu en vie par le gouvernement actuel. Après le détournement pour son bénéfice propre, de l’Orchestre symphonique de Longueuil que j’ai soulevé dans ce blogue et qui est une compétence d’agglomération, après la présence du projet de rapport de RCGT sur le site de l’agglo pendant trois mois tout en faisant croire encore au lecteur en ce moment que le rapport est final et que j’ai demandé de corriger, voilà qu’on ajoute maintenant le détournement par Longueuil du développement économique de l’agglomération, à son avantage.

On comprend maintenant pourquoi Mme St-Hilaire est si fière du développement de sa ville en 2016 ( voir son discours introductif au tout début de la séance du conseil de la Ville de Longueuil du 15 novembre 2016 à 3 min 10 secondes) et comme elle le dit : » …de plus en plus d’entreprises choisissent Longueuil comme terre d’accueil…. ».  Et on comprend maintenant pourquoi, lors du dépôt du budget 2017 de l’agglomération le 8 décembre dernier lors d’une séance extraordinaire du conseil d’agglomération,  Mme Sylvie Parent était radieuse de dire que la quote-part de Longueuil avait augmenté dans l’agglo grâce « ….à sa vitalité économique »  (passage à 20 min 50 sec). Avec un tel gréement de pêche dans le site de la ville de Longueuil, la pêche ne peut être que miraculeuse.

Longueuil s’enrichit grâce à sa position dominante et la confusion qu’elle entretient, bénie par le gouvernement central à Québec. Difficile la démocratie municipale en 2017 !

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Autre leçon de démocratie pour Longueuil à apprendre

Si ce n’avait pas été la couverture médiatique (Radio-Canada à l’émission matinale Gravel le matin ou le site de Radio-Canada) de la question posée à M. Denis Coderre par la jeune patineuse de longue piste de 12 ans, Mathilde Charron, lors de la séance du conseil de la ville de Montréal de lundi dernier (début à 9 min 25 sec dans la captation vidéo), je vous aurais entretenu sur un thème de fond avec bien des chiffres à l’appui. Encore une fois, vous bénéficiez d’un congé de chiffres. Ce dont je veux vous entretenir, c’est le déroulement même des séances de l’agglomération de Longueuil en comparaison à celles de Montréal. Longueuil bafoue la démocratie municipale depuis 2006. Ce billet est dans la même veine que mon billet du 29 novembre dernier intitulé « Longueuil à l’école de la démocratie ».

Ce qui m’a frappé lors du reportage à Radio-Canada, c’est le droit à une autre question ou une complémentaire à laquelle la jeune fille a eu droit à la séance de la ville de Montréal. Visionnez ce court passage en entier car c’est une bouffée de fraîcheur.  Je me suis dit alors que le président de l’assemblée, M. Frantz Benjamin, lui avait fait une fleur. Mais non, pas du tout, car en écoutant d’autres intervenants dans cette captation vidéo, ils ont eu droit au même traitement.  De plus, l’intervenant adresse sa question à la personne de son choix plutôt qu’au président. Et en plus, j’ai compris que les questions sont posées dans l’ordre de leur inscription.

À l’agglomération de Longueuil, c’est le régime stalinien ( on dira bientôt « poutinien » ou « trumpien »):

  • Vous inscrivez vos questions sur des fiches numérotées;
  • Le président de l’assemblée, M. Michel Lanctôt invite les gens dans l’ordre qu’il veut bien à poser leurs questions et toutes leurs questions, d’un seul trait; et
  • Une fois les questions posées, il vous demande de vous asseoir et c’est terminé pour vous. Dégagé s’il-vous-plaît.

Alors là, selon le thème de la ou des questions et les dossiers dont sont responsables les élus de Longueuil, un élu répond à votre ou vos questions. Quand un élu passe complètement à côté volontairement ou par ignorance ou répond de façon imprécise ou en partie ou répond en langue de bois, (à voir avec ses 660 000 clics sur Youtube), ce qui est monnaie courante pour toutes ces formes de réponses-là, il est impossible de demander des précisions sur-le-champ ou de demander qu’on réponde à la question. Vous êtes assis et vous n’avez pas le droit de réplique. Sauf si vous prenez ce droit de force. C’est ce que j’ai dû faire à la séance du conseil d’agglomération de jeudi dernier 19 janvier , lorsqu’à ma question (29 min 50 sec) à savoir si la présentation du 22 novembre 2016 dernier du rapport de Raymond Chabot Grant Thornton intitulé « Analyse de l’efficacité et du coût des activités de l’agglomération » avait été enregistrée à l’insu du public. (En passant, en ce 24 janvier 2017, c’est toujours la version préliminaire de ce rapport qui est affichée dans le site de l’agglo). Je demandais dans un premier temps un simple OUI ou NON. Dans le préambule de ma question, je relevais des propos de Mme St-Hilaire de la séance du conseil du 6 décembre dernier (54 min 10 sec) qui portaient à croire que la séance avait été enregistrée, ce qui en passant n’aurait rien eu de répréhensible si on en avait été informé le 22 novembre et si la captation vidéo de cette séance était disponible sur le site de l’agglo, tout comme les interventions « politiques » de tout genre de Mme St-Hilaire en faveur de l’agglo le sont. Alors, en toute logique, c’est elle qui aurait dû répondre à ma question par un OUI ou un NON. Or, Mme Sylvie Parent, qui présidait cette soirée du 22 novembre a décidé de répondre à ma question en langue de bois (38 min 20 sec). Puis par la suite, elle est passée à ma question sur les régimes de retraite. Quand elle a eu terminé et a invité le maire de Boucherville, M. Martel à donner suite à ma dernière question qui lui était adressée, c’est là que j’ai dû faire valoir mon droit à la réponse à ma question, en reposant ma question hors micro et en faisant fi du président. Le président a tenté de me faire taire à plusieurs reprises. Voyant que je concluais que la session avait été enregistrée puisqu’on ne répondait pas par un OUI ou un NON, et que j’allais partir avec la réponse que la séance avait été enregistrée, c’est à la toute fin que Mme St-Hilaire, ayant compris l’enjeu tout en me prêtant une forme d’impatience, est sortie de son mutisme (41 min 15 sec) et a confirmé que LA SÉANCE AVAIT ÉTÉ ENREGISTRÉE et que C’ÉTAIT PRATIQUE COURANTE à Longueuil.

Selon le propos de Mme St-Hilaire et c’est ce qu’on en comprend, il faut conclure que Mme Parent ne savait pas que c’était PRATIQUE COURANTE et en conséquence, qu’elle venait d’apprendre POUR LA PREMIÈRE FOIS qu’elle avait été enregistrée au cours de cette séance du 22 novembre, elle aussi, à son insu tout comme moi d’ailleurs.  Force est de constater avec la mise au point de Mme St-Hilaire obtenue à l’arraché, que ce serait l’explication pour laquelle Mme Parent n’a pas répondu par un OUI ou un NON comme je le demandais. Pensez-vous la même chose que ce que j’en pense? À mon humble avis, Mme Parent le savait, mais elle a simplement voulu me rouler dans la farine. C’est là qu’on voit qu’à Montréal, une telle situation n’aurait pas eu lieu car vous n’allez pas vous asseoir et vous avez le droit de réplique ou le droit à une question complémentaire.

Pierre Sénécal, qui a écrit un billet dans ce blogue et présent à cette même séance du conseil de l’agglo de jeudi dernier, a dû faire la même chose que moi. Il a pris d’assaut le micro (49 min 30 sec) car on n’avait pas répondu à une de ses questions pourtant très claire sur la légalité de la règle de potentiel fiscal dans l’agglo de Longueuil, différente d’ailleurs au Québec.

C’est là qu’on voit toute l’ampleur du vide démocratique à la ville de Longueuil et à l’agglomération de Longueuil. On menotte les citoyens dans la séance des questions au public. En passant, les règles des séances de l’agglo ne sont pas celles que veut bien se donner le conseil d’agglomération, mais ce sont les règles de la ville de Longueuil. Désolé, Messieurs les maires de Boucherville, Brossard, Saint-Lambert et Saint-Bruno,  car Mme St-Hilaire et ses « sbires » régissent votre conseil de l’agglomération et vous n’avez rien à dire.  Il n’y a aucune possibilité de changer le cadre de cette séance où vous représentez vos élus et où vos élus posent des questions et tentent d’avoir des réponses.

Difficile la démocratie municipale en 2017 !

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Foule record à la séance d’agglo

Comme dit le proverbe, « ça se bousculait au portillon » (dans le premier sens de l’expression même si parfois le deuxième sens pourrait s’appliquer) de la séance de l’agglomération de Longueuil jeudi dernier à 16h00. Pour moi qui y assiste de façon régulière, on vient de battre un record et pas à peu près. C’est comme si le coureur olympien Usain Bolt avait fracassé le record du 100 mètres à Berlin en 2009, non pas de .11 secondes, mais de 2.11 secondes pour le porter à 7 s 58.

La  journaliste Ali Dosite du journal Le Courrier du Sud a déjà mis un article en ligne sous le titre «  Une séance du conseil houleuse à l’Agglomération de Longueuil ». La salle était bondée et la séance a duré presque 1 heure 50 minutes. Pourquoi est-ce un record? Dans un de mes billets en début d’année intitulé « Agglomération de Longueuil : entité secrète, cachée et mal-aimée », j’ai compilé un temps moyen de 0h44 par séance pour huit séances de l’agglo en 2015. 2016 n’est pas en reste. Vous comprenez maintenant quand je dis que le record a été fracassé pour la durée. Pour la foule présente, même chose. J’en suis à ma 5présence cette année et nous sommes  d’habitude trois, quatre ou cinq citoyens dans la salle. On compte beaucoup plus de personnel du cabinet de Mme St-Hilaire et des communications de Longueuil dans la salle et à la mezzanine que de citoyens, si je me fie aux applaudissements d’une prestation de fin de séance de Mme St-Hilaire et aux visages qu’on voit périodiquement.

J’ai posé à cette séance une question qui a fait l’objet de demande par écrit de ma part à deux reprises. Elle portait sur le budget 2017 à venir.  J’en avais deux autres mais comme le président d’assemblée, M. Michel  Lanctôt avait exprimé la volonté  qu’on réponde de façon groupée aux questions et que me deux autres questions portaient sur deux autres thèmes différents et que je savais qu’on allait avoir une réponse « langue de bois » ou d’ambiance enrobée,  j’ai exigé qu’on réponde à ma question sur-le-champ, ce à quoi j’ai eu droit mais en sacrifiant la possibilité de poser mes deux autres questions car il me l’a interdit. Bravo la démocratie. On a eu une bonne discussion.  J’y reviens par après dans mon dernier paragraphe.

Alors après quelques hésitations et des signaux entre la mairesse et les conseillers, Mme Sylvie Parent est montée au créneau et a répondu à ma question. Encore une fois, la langue de bois. Elle a fait ambiance avec ses feuilles préparées par les communicators de Longueuil et des textes ruminés dont des extraits presque mot pour mot avaient déjà été utilisés par Mme St-Hilaire antérieurement. Pour ceux qui veulent se tordre de rire à en pleurer sur la « langue de bois », regarder l’excellent sketch de l’artiste français Franck Lepage, visionné plus de 600 000 fois (je l’avoue, je dois compter pour une dizaine de clics).

Puis, j’ai été suivi au micro par une citoyenne de Saint-Lambert , Sylvie Paradis, ( au chrono de 34m 10 s) qui avant de poser sa question a apostrophé Mme Parent pour lui dire qu’elle n’avait pas répondu à la question que j’avais posée sur les états financiers. Et vlan dans les dents!  Le président est intervenu et elle l’a mis à sa place. Et vlan dans les dents! Après l’intervention de Mme Paradis, le président de l’assemblée, M. Michel Lanctôt s’est permis de faire un point d’ordre (35 m 40 s) de ne pas applaudir, car ça « retarde le processus ». Il s’est attiré la risée de la foule à juste titre. Je pense qu’il en avait plein les bras et qu’il avait hâte que ça se termine.

La démocratie est vraiment bafouée à ces séances de l’agglo. On ne respecte pas l’ordre d’arrivée des gens qui se sont inscrits pour poser de questions, on ne répond pas aux questions, et quand on répond, c’est souvent complètement à côté, comme la réponse que Mme Parent m’a donnée et qu’on m’a servie avec la même sauce enrobée à plusieurs reprises cette année.

Et avec tout cela, le président vous muselle. Dans cette veine, je vous laisse avec une citation du célèbre humoriste Coluche qui disait « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux les moyens de vous faire taire ».

Merci à tous ceux et celles qui sont venus à la séance de l’agglo de jeudi. Je commence à me sentir épaulé. Il faut continuer maintenant.

Bonne semaine.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Agglomération de Longueuil : Fraternité des policiers et policières

Mon billet de la semaine dernière faisait ressortir l’état lamentable du site internet de l’agglomération de Longueuil. Depuis, la page du site qui s’intitule « Équipements, infrastructures et objets d’intérêt collectif » a fait la semaine dernière un bond d’actualisation de 9 ans. C’est bien, mais en voulant corriger rapidement une situation déplorable, on va au plus vite et on fait des erreurs diront certains, imprécisions diront d’autres. Je vais y voir. Un exemple tout simple est la photo d’un port de plaisance qui fait allusion très certainement au port de plaisance Réal-Bouvier mais qui ne fait plus partie de la liste des équipements, infrastructures et objets d’intérêt collectif. Cette photo n’a plus raison d’être. Une photographie de l’orchestre symphonique de l’agglomération de Longueuil serait plus de circonstances.

Je concluais mon dernier billet dans un long paragraphe en citant deux problèmes qui touchaient le service de police de l’agglomération de Longueuil. Le premier était de la responsabilité de la ville de Longueuil tandis que le deuxième relevait de la Fraternité des policiers et policières de Longueuil. J’écrivais dans ce deuxième point : « comment se fait-il que la raison sociale du syndicat des policiers et policières de l’agglomération soit : « Fraternité des policiers et policières de Longueuil ». On a même ajouté « Fraternité des policiers et policières de la ville de Longueuil »  dans le bandeau de toutes les pages de leur portail. Ça ne fait pas une agglomération forte quand les employés qui y travaillent n’affichent pas leur appartenance à l’institution qui les fait vivre, n’est-ce pas! (Je vais faire une lettre sous peu à la fraternité pour qu’elle change sa raison sociale. Si quelqu’un veut l’envoyer plutôt que moi, faites-moi signe). »

Je n’ai pas attendu et le surlendemain, dimanche 1er mai, fête des travailleurs dans sa version hors Amérique du Nord, j’ai pris mon clavier et j’ai écrit une lettre au président de la Fraternité des policiers et policières de Longueuil, M. Danny Lopez. Vous pouvez consulter cette lettre en cliquant sur ce lien: Lettre Fraternité Policiers Longueuil. Les choses n’ont pas tardé. L’erreur que je soulevais dans le bandeau du site que voici:

Syndicat Police Ville Agglo Longueuil

a été corrigée dans les jours suivants. Constatez-vous-mêmes en vous rendant sur le site de la Fraternité.

Pour la raison sociale, laissons le temps faire les choses, car il y a des règles à suivre, dont l’approbation par les membres. Il n’y a pas lieu pour la Fraternité de convoquer une séance extraordinaire sur-le-champ. Cela étant dit, il y en a peut-être pour une bonne année, si on ne m’écrit entre temps pour me dire qu’on ne changera pas la raison sociale.  Toutefois, je demeure confiant quant au changement de la raison sociale d’autant plus que l’association des pompiers et pompières ont dans leur raison sociale le mot agglomération, à en juger par leur site qui utilise la plate-forme Facebook.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Agglomération de Longueuil : on est en 2016, pas en 2007!

La mairesse de Longueuil Mme Caroline St-Hilaire a dû « péter les plombs » quand elle a consulté sa boîte de courriel jeudi matin 28 avril, au lendemain du conseil extraordinaire d’agglomération pour adopter le schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Longueuil.  Je vous explique.

Dans le dossier du Boisée des Hirondelles, j’ai décidé à titre personnel d’envoyer une lettre à M. David Heurtel, Ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Pour ceux qui ne le savent pas, j’ai été très impliqué dans la Fondation du Mont-St-Bruno dont je suis toujours membre. En effet, j’ai siégé à son conseil d’administration de 1999 à 2012 et j’en ai été le président de 2003 à 2012. Dans mon courriel au ministre, j’inscris en copie la mairesse de Longueuil et des médias locaux et régionaux. Les derniers paragraphes de ce courriel se lisent comme suit :

« Saint-Bruno paie cher son appartenance à l’agglomération de Longueuil et n’a, à ce que je sache, aucun avantage tangible comme Longueuil en tout premier lieu et de loin, qui fait payer la grande majorité des infrastructures, équipements et activités d’intérêt collectif au Brossardois, Bouchervillois, Lambertois et Montarvillois . Voici une liste qui me vient à l’esprit :

  1. Parc régional de Longueuil
  2. Frayère Rivière-aux-Pins
  3. Rivière Saint-Jacques
  4. Musée Marsil
  5. Parc Marie-Victorin
  6. Port de plaisance Réal-Bouvier
  7. Place Charles-Le Moyne
  8. Édifice Métro
  9. Stationnement Métro
  10. Bateau passeur des îles de Boucherville
  11. Piste cyclable La Riveraine
  12. Voie cyclable du fleuve Saint-Laurent
  13. Digue de la voie maritime
  14. Parc du pont Champlain
  15. Parc de la voie maritime
  16. Route verte (tracé long et passerelle 116)
  17. Île Charron
  18. Bateau passeur Montréal-Longueuil
  19. Bateau passeur Longueuil-Île Charron
  20. Complexe multisport Jean-Béliveau
  21. Centre sportif Édouard-Montpetit
  22. Club d’aviron de Boucherville
  23. Orchestre symphonique de Longueuil

 Rien de tout cela n’est sur le territoire de la ville de Saint-Bruno. Je n’en vois pas.

Ne serait-ce pas une occasion rêvée que l’agglomération de Longueuil dote St-Bruno, avec l’appui du gouvernement, de sa première infrastructure agglomérative? L’agglomération sera ainsi responsable du parc des Hirondelles à Saint-Bruno tout comme elle l’est pour le Parc Marie-Victorin à Longueuil.

Une hirondelle n’annonce pas le printemps, mais l’annonce du maintien du Boisé des Hirondelles en son état annoncera une ère nouvelle en matière de conservation. »

Ainsi, vendredi le 22 avril, après une relecture et validation des sources, le tout part dans le « courrieloduc ». Le Courrier du Sud, journal local de la Rive-Sud publie ma lettre le 27 avril. Un Montarvillois qui me connaît, m’envoie le lien vers 11h00 et m’invite à la présenter à la période de questions de la séance extraordinaire du jour même à 15h00. Je lui dis que j’hésite. « Il me botte le cul » et je me laisse ainsi convaincre. Je fais ma présentation vers 15h05. La séance de l’agglomération est expédiée en 45 minutes, Mme St-Hilaire ne répond à aucune des questions que cinq citoyens lui ont posées et refuse de rencontrer la presse à la fin de la séance du conseil. Je rentre à la maison vers 17h00.

Quel est mon étonnement de découvrir dans ma boîte de courriel, un courriel transmis à 16h15 par la direction des communications et des affaires publiques, 1h15 après le début de la séance, pendant que j’étais à la séance de l’agglo et que j’avais présenté à 15h05 ma lettre et posé ma question à Mme St-Hilaire. (En passant, pensez-vous que ce courriel n’avait pas été rédigé à l’avance au cas où je me pointerais à la séance du conseil). On m’écrit dans ce courriel (Je publie le texte à l’identique, comme il m’a été présenté sans rien changer sauf la mise en forme. J’ai fait un copier/coller. On en déduit que ce qui est rayé ne fait plus partie de la liste et la suite correspond aux ajouts):

« Pour faire suite à votre lettre parue dans l’édition du 27 avril du Courrier du Sud, nous aimerions porter à votre attention que la liste d’équipements dont vous faites mention et qui serait, selon vous, payés par l’agglomération, n’est pas à jour. Cette information a été transmise au Courrier du Sud, qui publiera une correction.

En effet, dès 2007, la liste d’équipements à été modifiée par le conseil d’agglomération. En conséquence, voici ce qui devrait être retiré de la liste :
1. Parc régional de Longueuil
2. Frayère Rivière-aux-Pins
3. Rivière Saint-Jacques
4. Musée Marcil
5. Parc Marie-Victorin
6. Port de plaisance Réal-Bouvier
7. Place Charles-Le Moyne
8. Édifice Métro
9. Stationnement Métro
10. Bateau passeur des Îles de Boucherville
12. Voie cyclable du fleuve Saint-Laurent
13. Digue de la voie maritime
14. Parc du Pont Champlain
15. Parc de la voie maritime
17. Île Charron
18. Halte des motorisés
20. Bateau passeur Longueuil-Île Charron
21. Complexe multi-sport Jean-Béliveau
23. Centre sportif Édouard-Montpetit
24. Club d’aviron de Boucherville

 
11. Piste cyclable La Riveraine (qui longe le fleuve)
16. Route verte (tracé long et passerelle 116)
19. Bateau passeur Montréal-Longueuil
22. Réseau de fibres optiques
25. Orchestre symphonique de Longueuil
26.  les routes dont la gestion incombe au ministère des Transports
27. les voies de circulation montrées en rouge ou orange sur un plan
28. les conduites et équipements du réseau d’aqueduc et d’égout montrés en rouge, orange ou vert sur des plans
29.  support géomatique
30. les pluviomètres
31. les points de mesure permanents des débits d’eaux intermunicipales
32.  le transport de l’eau

Cordialement, »

Assez bizarre comme liste où on retranche la presque totalité des éléments que j’avais indiqués et on en ajoute une douzaine d’une liste de 32 éléments. C’est vrai que les chiffres ce n’est pas la tasse de thé de bien des gens, et là c’est curieux. On regardera tout cela plus tard, me dis-je!

En soirée, je revalide le tout en me rendant à la page des « équipements, infrastructure et objets d’activités d’intérêt collectif » de l’agglomération de Longueuil du portail de la ville. Quelle est ma surprise de constater que les 23 points de MA LISTE que j’ai inscrits dans le courriel au ministre se retrouvent intégralement dans le site de l’agglomération de Longueuil où il y en a même un de plus.

Site Agglo liste erroné

Je suis tombé à la renverse. Je ne vous cache pas que je fulminais de me faire dire indirectement que je ne valide pas mon travail. J’étais en beau…..

J’ai immédiatement ouvert une page de courriel pour écrire une assez longue lettre à Mme St-Hilaire pour lui demander des explications, preuve à l’appui. Les maires des villes liées ont été mis en copie ainsi que les médias locaux. Le tout a pris le chemin du « courrieloduc » à minuit et demi.

Le lendemain, j’ai communiqué dès l’ouverture des bureaux avec le Courrier du Sud et ils ont rapidement publié un article dont le titre est : « Des données dépassées sur le site de l’Agglomération de Longueuil »: Je vous invite à le lire, car il n’est pas très long et il rétablit les faits.

Quel est le bilan de tout cela? : la ville de Longueuil a conservé durant 9 ans une liste d’équipements, d’infrastructure et d’objets d’activités d’intérêt collectif TOTALEMENT erronée dans ses registres et dans son portail dès ses premiers jours d’existence (J’espère que les villes liées n’ont pas payé pour cela durant toutes ces années). En plus, ils ont fait une refonte de leur site dernièrement (je dirais fin 2015). PERSONNE N’A VU ÇA à la ville de Longueuil à la relecture de la nouvelle version du portail. Cela confirme encore une fois qu’on se fout éperdument de l’agglo à Longueuil. Personne ne va s’empêcher de dormir s’il y a des erreurs, que ce soient les élus souverains de Longueuil ou les fonctionnaires de la ville qui n’ont aucun sens d’appartenance à l’agglo car on cultive à la Ville de Longueuil le sentiment que tous les services offerts aux Longueuillois le sont par la VILLE DE LONGUEUIL uniquement. Voici deux exemples frappants. Premier: j’ai appelé à la mi-décembre les services administratifs de la police. On m’a répondu au téléphone : «  Service de police de la Ville de Longueuil ».  Deuxième: comment se fait-il que la raison sociale du syndicat des policiers et policières de l’agglomération soit : « Fraternité des policiers et policières de Longueuil » On a même ajouté « Fraternité des policiers et policières de la ville de Longueuil »  dans le bandeau de toutes les pages de leur portail. Ça ne fait pas une agglomération forte quand les employés qui y travaillent n’affichent pas leur appartenance à l’institution qui les fait vivre, n’est-ce pas! (Je vais faire une lettre sous peu à la fraternité pour qu’elle change sa raison sociale. Si quelqu’un veut l’envoyer plutôt que moi, faites-moi signe).

Tant et aussi longtemps que cette gestion incestueuse des affaires de l’agglomération de Longueuil et de la ville de Longueuil perdurera, la médiocrité restera le leitmotiv de cette ville centrale dans sa « responsabilité fiduciaire » de saine gestion et on va continuer à connaître des histoires d’horreur.

Quand on pense que le gouvernement du Québec tolère tout cela!

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Agglomération de Longueuil : pétition pour la gouvernance

Avec la collaboration de Pierre Sénécal de Saint-Lambert et Gilles Larin de Brossard, des personnes connues du mouvement citoyen « rivesudois » depuis plusieurs années, j’ai fait inscrire par l’entremise de Mme Nathalie Roy, députée de Montarville, une pétition dans le portail de l’Assemblée nationale du Québec.  Je vous invite à signer cette pétition en vous rendant à l’adresse suivante  : http://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/signer-petition/index.html

Cette pétition dans le site porte le titre : « Modification de la Loi sur les cités et villes afin que toutes les municipalités et les organismes supramunicipaux soient sous le périmètre comptable du Vérificateur général du Québec et sous la juridiction du Protecteur du citoyen du Québec ».

Cette pétition vise à ce que toutes les municipalités et les organismes supramunicipaux soient:

  • sous le périmètre comptable du Vérificateur général du Québec. Ce dernier serait chargé d’auditer les municipalités du Québec, les sociétés municipales et les autres organismes supramunicipaux, dont l’agglomération de Longueuil en tant qu’organisme supramunicipal; et
  • sous la juridiction exclusive du Protecteur du citoyen du Québec afin que ce dernier agisse à titre d’ombudsman impartial et indépendant dont la mission serait d’assurer le respect des droits des citoyens dans leurs relations avec les services publics municipaux et supramunicipaux.
  1. L’agglomération de Longueuil sous le vérificateur général du Québec:

Ceci s’inscrit en droite ligne avec la recommandation n° 26 du « Rapport final de la Commission d’enquête sur l’octroi et la gestion des contrats publics dans l’industrie de la construction » communément appelé Rapport Charbonneau.

Certains diront que les grandes villes ou grands organismes supramunicipaux sont protégés par leur vérificateur interne. Rappelez-vous que lorsque ce dernier tente de s’éloigner un peu trop de ceux qui le nomment, on risque d’assister à des situations comme celle que le vérificateur de Montréal M. Jacques Bergeron, dont un article du Devoir résume bien la situation, a connue sous le règne de Gérald Tremblay.

  1. Protecteur du citoyen du Québec pour défendre les « agglomérés » de l’agglomération de Longueuil:

Face aux abus de position dominante de la ville de Longueuil dans sa gestion de l’agglomération de Longueuil, j’ai constaté qu’il y avait un protecteur du citoyen à Longueuil. Pour une ville de 240 000 habitants, il est normal de penser que ce protecteur s’occupe des 420 000 habitants de l’agglomération de Longueuil, d’autant plus que cette « supraville » accapare le plus important budget de la Rive-Sud.  D’ailleurs, le rapport 2014 du Protecteur indique, suite à une recherche avec le mot clé « agglomération » qu’il traite les plaintes qui touchent le territoire des autres villes de l’agglomération de Longueuil.

Hélas, j’ai déchanté très rapidement suite à un appel à ce service. Il est réservé uniquement au citoyen de Longueuil. Qu’il aurait été facile d’avoir ce service à la disposition de tous les citoyens agglomérés,  facturé à la pièce selon une clef comptable cohérente et équitable!

Voilà ce qui m’a motivé à adhérer au principe entre autres que l’agglomération de Longueuil et les autres agglomérations soient sous la juridiction exclusive du Protecteur du citoyen du Québec. Pierre Sénécal et Gilles Larin n’ont pas eu besoin d’entendre ma propre expérience pour adhérer à cette demande.

Signature en quelques clics

Je vous invite à vous rendre dans le site de l’Assemblée nationale du Québec pour signer cette pétition au nom de la démocratie citoyenne rudement malmenée dans l’agglomération de Longueuil. De plus, je vous serais reconnaissant de la faire circuler parmi les personnes qui comme vous, veulent que la démocratie ne s’use pas.

Je voudrais remercier Gilles Larin et Pierre Sénécal pour cette association et souligner l’excellent travail que Pierre a abattu pour éplucher les 1 741 pages du rapport Charbonneau qui pèsent 21 mégaoctets (Mo). Je vais tenter avec l’aide de collaborateurs plus technos que moi de le fractionner et de le mettre à votre disposition dans ce blogue car certains utilisateurs n’ont pas d’ordinateur ou de capacité de téléchargement assez puissants pour une telle taille de fichier . À suivre.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Longueuil : La preuve de l’absence de la vidéo

Comme suite à mon billet d’hier, j’ai reçu tôt ce matin un courriel du service des communications de Longueuil dont je publie un extrait :

« La séance du 15 mars est bel et bien sur le site YouTube de la Ville dans son intégralité (voir image ci-attachée). Les citoyens y ont en effet accès lorsqu’ils y vont directement depuis notre site Web, alors que ce n’est pas le cas lorsqu’on clique sur le lien afférent dans votre blogue.

Je vous demanderais de bien vouloir rectifier la situation dans les meilleurs délais afin de ne pas induire nos citoyens en erreur. »

Il semble que la vidéo soit disponible selon eux. J’ai répondu pour l’instant que je chercherais les explications.

Pourtant, quand on clique sur le site de la ville et qu’on se rend dans la page des extraits vidéo ( je vous laisse découvrir le chemin à cette étape), on voit bien qu’elle n’est pas affichée entre la vidéo de la séance du conseil de l’agglo de février et celle de mars. On y lit » Private video ». D’habitude, les séances de la ville (soulignées en rouge) alternent avec celles de l’agglo (soulignées en bleu). À nouveau le lien et j’affiche une copie écran de la page pour les sceptiques.

2016-03-25 Vidéo absente

Et vous! Si vous allez en ce vendredi 25 mars sur le portail de la ville de Longueuil,  et la page des captations vidéo, que voyez-vous?

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Longueuil et l’ingérence : des révélations troublantes

Je vous annonçais  il y a trois jours, que je vous entretiendrais dans mon prochain billet de mon intervention à la séance du conseil de l’agglo du jeudi 17 mars dernier. Hélas, ce sera pour plus tard. Que se passe-t-il alors de si important sur notre petite scène locale pour éclipser ce qui était annoncé? Voici!

Le journaliste Thomas Gerbet de Radio-Canada, actuellement à Bruxelles pour couvrir les attentats, a fait paraître un article mercredi 16 mars qui s’intitule : « La Ville de Longueuil accusée de tentative d’ingérence dans les médias locaux » .  Article concis, précis et percutant. Je ne le commente pas plus, car il n’a pas besoin de l’être.

Bien que j’aie pris connaissance de cet article samedi dernier, il m’a fallu quelques jours  pour réaliser que cette ingérence déborde au-delà de la ville même de Longueuil. Si la ville de Longueuil veut asservir la radio communautaire FM 103,3 et Média Sud à ses fins intramuros, force est de constater qu’elle le fait de façon indirecte pour son propre intérêt dans sa position privilégiée qu’elle détient au sein de l’agglomération de Longueuil. Ainsi, toute discussion ou contestation qui ternirait l’image de Longueuil comme mandataire de l’agglomération ou l’agglomération proprement dite se verrait écartée ou édulcorée.

Ce qui est encore plus troublant, c’est que la ville ne met pas à la disposition du public la captation vidéo du 15 mars où selon l’article du journaliste « Le vote du protocole d’entente s’est déroulé dans des conditions plutôt nébuleuses ». En effet, lorsqu’on se rend dans la partie du site où les captations vidéo de séances de la ville de Longueuil et de l’agglo se suivent en alternance, on voit que la dernière de Longueuil est indisponible, mais celle de l’agglomération qui suivait de deux jours, l’est. Je vous ai relaté dans un billet précédent intitulé « Séance de l’agglo du 18 février 2015 : coupure ou …. » d’avoir vécu une situation comparable où la réponse de la mairesse suppléante, Mme Sylvie Parent avait été coupée, suite à mes questions lors de la séance du conseil du 18 février dernier. Je m’étais retenu dans mes choix de mots dans ce billet mais là il faut être naïf ou imbécile pour ne pas émettre l’hypothèse de censure d’information qui règne à la ville de Longueuil. Quel gâchis! Et quel laxisme de la part du MAMOT face à ses « créatures », pour emprunter un mot très à la mode durant la période des fusions de 2002.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Séance de l’agglomération de Longueuil du 18 février : La voix renaît ….

Avant de vous faire un compte-rendu de mon intervention à la séance du conseil de l’agglomération de jeudi dernier, je dois revenir sur les événements qui ont suivi celle du 18 février où la réponse de la mairesse suppléante, Mme Sylvie Parent, avait été coupée dans la captation vidéo. Voici ce qui s’en est suivi.

Ne me souvenant pas très exactement ce qu’elle m’avait dit sur la disponibilité du budget 2016 dans le format du Ministère (MAMOT) et puisque sa réponse était coupée, je lui ai écrit trois jours plus tard pour qu’elle me rappelle la réponse qu’elle m’avait donnée. Sans nouvelles de sa part ni accusé de réception, j’ai écrit le 1er mars à M. Patrick Savard, directeur général de l’agglomération, un courriel relativement à cet incident, d’autant plus qu’il est toujours présent aux séances de l’agglo. En tant que premier fonctionnaire de la ville de Longueuil et par défaut de l’agglomération de Longueuil et gardien de la démocratie, il ne pouvait rester indifférent face à cette situation. Les points de ma demande se lisaient comme suit :

  • Est-ce la première fois que ce genre d’incident se produit?
  • Avez-vous demandé et obtenu par écrit les explications de cet incident?
  • Qu’entendez-vous faire pour que cela ne se reproduise plus? Meilleure formation du personnel, remplacement des appareils, enregistrement sonore en parallèle,……
  • Si, après une enquête plus approfondie, vous arrivez à la conclusion qu’une manipulation aurait pu avoir été faite, jugez-vous qu’il soit opportun de donner en sous-traitance comme les villes de Brossard, Saint-Bruno et Boucherville le font, le service de captation vidéo des séances du conseil?
  • Êtes-vous satisfait de l’organisation actuelle de ce service, de la qualité des appareils et de la compétence du personnel pour me rassurer que cet événement, bien qu’il se soit produit lors de ma première participation à une séance du conseil de l’agglomération de Longueuil, n’est qu’un malheureux fruit du hasard?

J’en passe et je vais à la conclusion de cette épisode qui se résume comme suit:

  • La captation vidéo est disponible depuis le 3 mars dans son intégralité;
  • Il y a effectivement eu un problème technique lors de l’enregistrement et de la mise en ligne de cette séance. Il s’agit d’une situation exceptionnelle; et
  • Des mesures correctives ont été apportées et on sera vigilant pour que ça ne se reproduise plus.

Je suis obligé de me déclarer satisfait de ces réponses. Maintenant, il faut faire confiance. L’avenir nous le confirmera.

Je ne reviendrai pas sur la réponse de Mme Parent qui tentait de justifier la minceur du contenu du budget 2016. Je m’arrête ici. Mais il y a une chose qui est sure: à l’automne, je m’adresserai au conseil pour m’assurer que le budget 2017 soit à la hauteur de ceux de 2011 à 2015 et même plus (voir ci-dessous pour le PTI) et cela, par respect pour les citoyens de l’agglomération et si on juge que c’est trop compliqué pour le citoyen moyen, on a qu’à présenter le budget en deux formats :

  • Un budget complet et comparable avec le passé pour ceux qui exigent de l’exactitude, de la transparence, de la matière, de la substance et de la comparabilité; et
  • Un budget « feuille de chou » comme en 2016 pour les autres avec deux ou trois totaux et des statistiques d’ambiance.

Tous y trouveront leur compte. En passant, c’est ce que j’ai tenté de dire mais le président de l’assemblée m’a interdit de reprendre la parole après la réponse de Mme Parent. Le dialogue et les échanges constructifs n’ont pas leur place actuellement dans ce salon de non-élus. Espérons que ça changera.

Voilà pour le budget 2016 de l’agglomération de Longueuil proprement dit, mais hélas, il y a une autre chose qui  dérape  tout comme par les années antérieures. Dans ce budget, vous remarquerez qu’il y a une section en page 16 qui s’appelle le PTI, soit le programme triennal d’immobilisations. Je comprends que toutes les villes présentent un PTI des trois années à venir avec leur budget, en l’occurrence 2016 à 2018 pour l’exercice budgétaire 2016. À titre d’exemple, si on écrit dans le PTI de la ville de Brossard qu’on effectue des travaux, rue d’Auvergne, alors on regarde dans une carte de Brossard et on y cherche la rue Auvergne. Mais le problème avec l’agglomération, c’est qu’on fait des travaux rue d’Auvergne et on ne dit pas si c’est à Brossard, Saint-Lambert ou Longueuil, car il y a une rue Auvergne dans ces trois villes. Même chose pour Marie-Victorin; on retrouve une rue ou boulevard Marie-Victorin dans quatre villes de l’agglo. Tout cela pour vous dire que j’ai demandé par le service d’accès à l’information (n’hésitez pas à les consulter dans les villes où vous cherchez des renseignements) d’indiquer les noms des villes où les travaux du PTI sont ou seront effectués dans l’agglomération. Ma question, fraîchement posée de 6 jours se résume ainsi : « Pourrait-on me faire suivre un PTI où on peut identifier sans aucune ambiguïté dans quelle ville le projet a cours. En cas de chevauchement, on a qu’à démultiplier les lignes par le nombre de villes pour en ventiler l’affectation. Et sur cette lancée, ce serait formidable et très informatif de voir la ventilation du PTI par ville (un simple tableau croisé dynamique en donnera le résultat) ». Dossier à suivre.

Pour un compte-rendu de mon intervention à la séance du conseil de l’agglomération de Longueuil de jeudi dernier, ce sera plus tard en semaine.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville