Paie-t-on vraiment trop pour Longueuil? Une 2e couche.

Après l’hebdomadaire Les Versants le 24 mai dernier   en page 10 , c’est au tour du Courrier du Sud de publier dans sa version imprimée du 12 juillet à la page 6,  la lettre d’opinion que je leur avais transmise fin mai.  C’est un peu tardif dira-on comme publication, mais comme le texte est toujours d’actualité, cela n’a aucune importance;  il y aura juste un peu moins de lecteurs en cette période estivale. Le titre est le même que ce qui était paru dans Les Versants, soit « Paie-t-on vraiment trop pour Longueuil? .  Comme je l’indiquais dans un billet le 23 mai ,  lors de la parution dans Les Versants, les chiffres lorsqu’ils sont bien compris et bien analysés, ne donnent qu’une réponse et elle est affirmative.

OUI, on paie trop pour Longueuil.

La version publiée dans le Courrier du Sud est différente de celle publiée dans Les Versants. L’espace étant plus limitée avec Les Versants, la version dans le Courrier du Sud est un peu plus longue mais je dirais mieux articulée. De plus, dans la version de la  plateforme internet du Courrier du Sud,  il y a le tableau synthèse de mon chiffrier  qu’on ne retrouve pas dans la version imprimée. Cela en facilite la compréhension et la comparaison entre les villes.

Pour ceux qui aiment les chiffres ou sont dubitatifs, voici le lien pour accéder directement à la page Quote-Parts dont il est fait mention dans cette lettre d’opinion. 

J’ai envoyé cette lettre d’opinion également a l’hebdomadaire La Relève de Boucherville. Hélas, on m’a indiqué qu’on publiait des lettres d’opinion seulement si elle provenait de personnes demeurant dans un endroit où le journal est distribué. C’est dommage, car selon moi, cela intéresse au plus haut point les Bouchervillois. De plus, je lis à l’occasion cet hebdomadaire qui est distribué par internet à Saint-Bruno. Enfin, ce sont les mêmes impôts des Bouchervillois et des Montarvillois qui sont  remis à la ville de Longueuil; nous sommes concernées par le même débat.

Merci  au Courrier du Sud pour cette publication.

Louis Mercier,
Saint-Bruno-de-Montarville

Longueuil sort enfin son tire-pois

Enfin, Longueuil a publié le rapport final du cabinet Raymond, Chabot, Grant, Thornton (RCGT)  jeudi dernier, 6 juillet 2017, après l’avoir adopté au conseil d’agglomération de ce même jour. Quelle saga!

Un très très court rappel des faits :

  • Dans un communiqué de presse pour contrer le mouvement des villes de Brossard, Saint-Lambert et Saint-Bruno, la mairesse de Longueuil envoie, avec l’aide de sa force de frappe des communicators, un communiqué le 30 octobre 2016 repris par La Presse. Cette lettre « dithyrambe » l’agglo.  Elle invite les citoyens à une soirée d’information pour prendre connaissance et commenter une étude de RCGT sur les coûts de notre agglomération;
  • La séance d’information a lieu le 22 novembre : une poignée de citoyens, enregistrés à leur insu, taille en pièce non pas que le rapport, mais ce que Longueuil veut en faire pour nous faire avaler sa théorie;
  • Renvoyé dans ses buts, Longueuil retient longuement le rapport qui pourtant lui a été transmis en version finale par le consultant fin janvier (j’en ai la preuve);
  • Je relance à maintes reprises lors des séances du conseil d’agglomération de Longueuil pour qu’il accouche du rapport. Ça s’en vient me dit-on;
  • Pour ceux friands des détails, je vous renvoie à mon billet du 6 mars dernier intitulé : «  Longueuil et ses tromperies » car Longueuil maintenait le projet de rapport de RCGT dans son site en insinuant que c’était un rapport final;
  • Je ne vous dis pas encore une fois le nombre de relances que j’ai faites aux séances de conseil de l’agglo. Ça s’en vient me dit-on!  Oui je me répète, mais ça fait du bien de dire la vérité;

Roulement de tambour! Faites entendre les trompettes! Taratata! Taratata!  Longueuil s’avance, déroule l’édit et lit : «En ce 6 juillet 2017, nous, Longueuil, maître des destinées de l’agglomération, annonçons à notre bon peuple qui nous est soumis que le rapport RCGT a été accepté par les instances suprêmes et est disponible ».

Voici à nouveau le lien pour ce rapport mais plus en amont. Tiens! Tiens. Il est maintenant daté du 11 avril 2017 et il a fallu un trois mois moins une poignée de jour pour accoucher du rapport final, d’autant plus que le consultant l’avait transmis en version finale fin janvier. Donc entre la fin janvier et le 6 juillet, le consultant a corrigé à nouveau son rapport pour le datée du 11 avril et du 11 avril au 6 juillet, il a suivi les canaux bureaucratiques de la ville de Longueuil. Curieusement, en séance du conseil de l’agglo du 18 mai, Mme Parent en réponse à ma question ( plage de la 49e minute) , m’indique que le rapport n’est pas retenu indûment car il y a des élus qui avaient demandés des corrections. Cherchons l’erreur: on est le 18 mai, des élus ont demandé des corrections et le rapport est daté du 11 avril. On prend bien bien son temps pour afficher le rapport final mais on laisse traîner durant près de 8 mois un projet de rapport avec une apparence voulue de rapport final.

Donc, en ce 6 juillet, on affiche dans le site de la ville de Longueuil  le rapport final pendant que le bon peuple est en vacances ou se prépare pour les vacances et a un niveau d’énergie à peu près à zéro pour tenter de dompter la bête, comprendre ce qui a été changé depuis novembre dernier et se faire une tête.

Bravo pour noyer le message. Cela me fait penser à la France où j’ai travaillé huit ans. On votait toutes les augmentations de tarif, du transport en commun jusqu’à celui du gaz et de l’électricité …… au mois d’août pendant que les deux tiers de la France étaient en vacances.

Bonnes vacances à tous et il ne faut pas évacuer ce rapport de RCGT, comme le souhaite ardemment Longueuil. Bonne lecture! Continuons le combat.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Saint-Bruno-de-Montarville, bon premier

Dans mon dernier billet, je vous laissais entendre que je faisais une pause jusqu’à la rentrée. C’est ce que je voulais, mais les événements se bousculent et le Montarvillois que je suis se fait chanter la pomme par le magazine MoneySense. Dans le classement pancanadien, oui, oui, pancanadien, le meilleur endroit pour élever des enfants au CANADA est Saint-Bruno-de-Montarville.  Le groupe musical Les Trois Accords vont être heureux de constater que leur chanson était une prémonition. Quand je pense que des intérêts privés veulent transformer le site de Natrel au centre-ville de Saint-Bruno en usine à marchettes. Vive la mixité démographique proportionnelle!

Dans le classement pancanadien toutes catégories confondues, Saint-Bruno arrive 6e. Même pas un podium! J’entends ceux des autres villes de l’agglo me dire de ne pas me plaindre le ventre plein et vous avez raison. Sans surprise, Ottawa à la médaille d’or dans ce classement toutes catégories confondues. La première du Québec est Saint-Augustin-de-Desmaures qui mérite la médaille d’argent dans le classement pancanadien après Ottawa. Pour le classement québécois, Saint-Augustin-de-Desmaures est bien entendu première avec la médaille d’or, Saint-Bruno 2e avec la médaille d’argent, Boucherville est 6e, Saint-Lambert 14e, Brossard 22e et Longueuil 52e.  Bravo et félicitations à Saint-Augustin-de-Desmaures.

Pour les impôts fonciers, ni Saint-Bruno ni Saint-Augustin sont présents. Soit c’est le prix à payer pour le classement ci-dessus et/ou on se fait siphonner dans les agglomérations où nous sommes enchaînés? Je ne partage pas avec vous ma réponse, mais je sens que vous lisez dans mes pensées. J’aimerais connaître votre opinion sur cette question.

Le dénominateur commun de ce classement, c’est que sans les Gaulois montarvillois et sans les Gaulois augustinois des années 2004, aucune de ces deux villes que sont Saint-Augustin-de-Desmaures et Saint-Bruno-de-Montarville ne serait dans ce palmarès, car elles auraient été rayées de la carte, laminées par la théorie « assimilatoire » des économies d’échelle de Mme Louise Harel. J’ose espérer que ni le premier ministre Couillard, ni le ministre Coiteux n’enverront des félicitations aux maires Martin Murray de Saint-Bruno et Sylvain Juneau de Sait-Augustin pour leur excellent classement. Ce serait l’insulte à l’injure par ces politiciens qui entretiennent l’asservissement pur et simple de ces deux villes par leur agglomération respective.

Je suspens mes souhaits de « Bon été », car je vais vous écrire sous peu.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

 

Paie-t-on vraiment trop pour Longueuil?

L’hebdomadaire Les Versants vient de publier dans sa version du 24 mai 2017, à la page 10,  une lettre d’opinion que je leur ai transmise.  Le titre de cette lettre dans une forme interrogative est « Paie-t-on vraiment trop pour Longueuil?« . Les chiffres lorsqu’ils sont bien compris et bien analysés, ne donnent qu’une réponse et elle est affirmative. OUI, on paie trop pour Longueuil.

Voici le lien pour accéder directement à la page Quotes-Parts dont il est fait mention dans ma lettre d’opinion.

Louis Mercier,
Saint-Bruno-de-Montarville

Saint-Bruno et Les Trois Accords : merci à nos Gaulois montarvillois

C’est sur une toute autre note que je vous écris ce billet. Il y a un an, mes enfants m’ont fait découvrir la chanson du groupe «  Les Trois Accords » qui s’intitule « Saint-Bruno ». Certains diront que j’étais pas mal en retard pour la découverte mais que voulez-vous que je vous dise, on a souvent son propre répertoire de chansons du passé qu’on fait jouer parfois en boucle et quand on vieillit, on est un peu plus hermétique, rébarbatif à la nouveauté (faute avouée, faute pardonnée j’espère).

Samedi dernier, le groupe Les Trois Accords s’est produit à St-Bruno et à lire l’article de l’hebdo Les Versants, « ils ont cassé la baraque ». Ils ont terminé le  spectacle avec leur chanson la plus attendue de la soirée « Saint-Bruno (Nuit de la poésie III) ». Il y a peut-être parmi vous des retardataires comme moi; alors voici les paroles de cette chanson.

Le lendemain de la veille

Quand la nuit remit son manteau

Les étoiles entre elles

Formaient une flèche dans le ciel

De Saint-Bruno oh oh oh oh oh

De Saint-Bruno oh oh

De Saint-Bruno oh oh oh oh oh

De Saint-Bruno oh oh

 

Tout est devenu clair comme un cerf

Qui voit la lumière sur une auto

Il y a un endroit où les rêves

Poussent tous en tas où tout est beau

J’ai un nouveau plan et il

M’emmène directement à Saint-Bruno

À Saint-Bruno oh oh

À Saint-Bruno oh oh oh oh oh

À Saint-Bruno oh oh

À Saint-Bruno oh oh oh oh oh

À Saint-Bruno oh oh

 

Arrive là-bas la foule

Me fera des topes-là et des allos

Ils taperont des mains amassées

Le long du chemin qui mène en haut ho ho

Ce sera la folie le plus beau

Jour de toute ma vie à Saint-Bruno

À Saint-Bruno oh oh oh

 

Et dans les décibels

En dessous des lumières en halo

Je monterai vers le ciel

Sachant que je me rapproche d’elle

À Saint-Bruno oh oh oh oh oh

À Saint-Bruno oh oh

À Saint-Bruno oh oh oh oh oh

À Saint-Bruno oh oh

À Saint-Bruno oh oh oh oh oh

À Saint-Bruno oh oh

À Saint-Bruno oh oh oh oh oh

À Saint-Bruno oh oh

À Saint-Bruno oh oh oh oh oh

À Saint-Bruno oh oh

À Saint-Bruno

Pour entendre cette chanson dans sa totalité, voici un lien dans Youtube.

Après l’avoir écouté à quelques reprises en boucle (ça y est, elle fait partie de mon répertoire maintenant), je me suis dit que cette belle chanson n’aurait jamais existé si en 2002-2004, des gens de Saint-Bruno ne s’étaient pas levés debout pour dire leur désaccord haut et fort sur les fusions forcées et leur volonté de se battre pour retrouver leur belle ville de Saint-Bruno-de-Montarville.


Je voudrais, avant que le temps vienne effacer la mémoire du passé, dresser une liste des gens qui ont donné de leurs temps pour défusionner St-Bruno et lui redonner son statut de ville bien qu’imparfait, mais on a une ville. Cette liste, je l’ai rédigée de mémoire et avec des photos que j’avais prises à l’époque. Elle est classée par lettre alphabétique mais comme il faut rendre à César ce qui est à César, j’ai écrit en premier les cinq noms suivants : Ginette Durocher, Claude Durocher, Michel de Grand Pré, François Lépine et André Bergeron que j’ai reclassés par la suite dans la liste. Sans ces cinq personnes, je crois que le portrait des villes et municipalités du Québec ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui et la chanson St-Bruno du groupe Les Trois Accords n’aurait jamais existé. Ces noms sont: 

 

Denis Arpin

Jean-Claude Beaudoin

Claude Beaulac

Colette Beaulac

André Bergeron

Dany Bérubé

Jean-Claude Bergeron

Marcel Boisvert

Lucie Boisvert

Raynald Charland

Rachel Charland

Jacques Chénard

Éloi Deslières

Denise Dulude

Pierre Dulude

Claude Durocher

Ginette Durocher

Micheline Gagnon

Lynn Gannon

Bernadette Girard

Jacques Goudreault

Bruno Goulet

Helen de Grand Pré

Michel de Grand Pré

Jean-Guy Jodoin

Madeleine Juhos

Urbain Lacasse

Réjean Langlois

François Lépine

Charles Leroux

Marc Losier

Louis Mercier

Bernie O’Dowd

Gisèle Morgan

Keith Morgan

Jacques Plante

Jean Richard

Jacques Savoie

Paul St-Amand

André St-Louis

Jean-Louis Tétrault

Robert Thivierge

Marc Turgeon

Pierrette Vincent

Terry Wood

 (NDLR: la liste s’est déjà allongé depuis mon premier jet)

Je lance un appel à tous pour qu’on enrichisse cette liste.

Il y a une campagne en cours qui s’intitule « On paie trop pour Longueuil ». Plus de 80% des gens sondés sont prêts à voter dans le cadre d’un référendum pour demander de sortir de Longueuil si l’agglomération n’est pas réformée. Les résultats de ce sondage seront divulgués plus tard mais vous pouvez déjà lire les articles dans  Les Versants  ou Le Courrier du Sud  pour en apprendre plus. Au cours des prochains huit mois, d’ici aux élections municipales de novembre, il faut recréer non seulement à Saint-Bruno mais également à Boucherville, Brossard et Saint-Lambert un mouvement intense pour que leurs citoyens disent haut et fort qu’ils en ont assez d’être traités comme des citoyens de 2e rang et que le gouvernement cesse de pratiquer la discrimination à notre égard et nous donne des droits et une structure comparable à celles de MRC du Québec.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville et c’était mon choix le 20 juin 2004

L’agglomération de Longueuil : une instance anti-citoyenne ?

Le billet qui suit est signé par un Bouchervillois; il s’ajoute à ceux de deux Lambertois qui ont déjà été publiés dans mon blogue. Je salue cette initiative et tout citoyen qui veut s’exprimer par écrit, Longueuillois compris, est invité à le faire.

Louis Mercier
Montarvillois, demi-citoyen d’un gouvernement de proximité

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On se pose toujours la question si notre palier de gouvernement municipal est constitué favorablement pour les citoyens et ses intérêts. Cette question est d’autant plus importante quand il y a d’importantes sommes qui sont concernées.

L’agglomération de Longueuil dit « non » à ses citoyens

Lors d’une séance publique du conseil d’agglomération de Longueuil du 16 février 2017, à la réponse à la question posée par un citoyen où une requête a été soumise aux élus pour adapter le déroulement des séances publiques pour tenir compte de la réalité des citoyens, la mairesse de Longueuil, Caroline Saint-Hilaire, a refusé la proposition de tenir les réunions publiques durant la soirée.

En l’espèce, un message clair a été soumis aux citoyens avec cette décision. Il n’est pas de l’intérêt de l’agglomération de Longueuil de s’adapter aux impératifs des citoyens et de pouvoir encourager la participation citoyenne en cette instance.

Les citoyens qui doivent rester au travail, les parents qui doivent aller chercher leur enfant à la fin de la journée, les personnes qui doivent affronter l’heure de pointe pour revenir à la maison ne peuvent tout simplement pas faire une entorse à leur horaire pour suivre les travaux de l’agglomération.

En l’occurrence, on laisse entrevoir une poursuite du concept qui veut que le conseil d’agglomération consiste en une instance pour les élus et les fonctionnaires.

Ce constat, bien regrettable en l’occurrence, ne laisse guère le choix aux citoyens que de militer pour de justes considérations et une vaste campagne de démocratisation de l’instance. La transparence et la reddition de compte passent, impérativement, par une adoption d’une culture de proximité avec les citoyens.

D’autres bévues d’agglomération

N’étant pas la seule chose répréhensible de la part de l’agglomération, il s’avère qu’il y a d’autres malaises que nous pouvons vivre quand nous décidons d’assister à une séance de ce conseil ou pire, poser une question devant le lutrin.

a) La surveillance malsaine du service des communications de la ville de Longueuil

Oubliez la tranquillité d’esprit dans cette salle, des employés du service des communications de la ville de Longueuil rôdent dans les recoins de la salle du conseil. Ils scrutent, à la loupe, les faits et gestes des gens pour assurer un contrôle politique du déroulement de la séance. Les pratiques de ce service peuvent aller par le pillage d’information par l’écoute des conversations que des citoyens peuvent avoir entre eux ou avec des journalistes, de conseiller les élus de Longueuil en temps réel lors de l’assemblée afin d’offrir, en permanence, un service de relation publique, la surveillance du mot à mot des paroles des citoyens afin de tout rapporter aux instances de la ville de Longueuil pour fins de stratégie communicative et de contrôle du message, bref, on a une drôle d’impression d’être dans une salle d’interrogation policière.

b) L’impossibilité d’échanger avec les élus du conseil d’agglomération

Une autre chose à oublier, ce sont les échanges entre les élus et les citoyens. Le mot d’ordre, «posez vos questions et assoyez-vous». Aussi déplorable soit cette situation, elle ne contribue pas à un sentiment de bonne relation avec nos représentants et elle contribue à une culture de reddition de compte défaillante. On croirait que ces élus (mettant la culture politique longueuilloise sur le banc des accusés) ont perdu le sens élémentaire d’être au service du peuple et que les employeurs véritables sont les citoyens. Je me demande si les fondateurs de la politique de régie interne et ceux qui l’applique savent ce que c’est la démocratie.

c) Cas personnel de censure et d’archaïsme

Rangez vos appareils électroniques, vous n’êtes pas autorisés à filmer ni à photographier la salle. Vous n’êtes pas autorisé, non plus, d’apporter un support visuel à vos publications Facebook comme quoi vous êtes présent, en direct, à la séance du conseil d’agglomération. Si vous êtes pris sur le fait, vous êtes immédiatement remis à l’ordre par du personnel de la ville de Longueuil. Juste pour des fins de contrôle du message, l’agglomération de Longueuil est reléguée à une époque passéiste, désadaptée à l’époque des réseaux sociaux et de la nouvelle génération… révoltant constat.

L’impact de l’agglomération dans vos vies

Représentant, en moyenne, une somme totale de 45 % du budget annuel de la ville, les dossiers traités par l’agglomération sont les services de police et de pompier, le transport en commun, l’approvisionnement en eau, les collectes résiduelles, l’évaluation foncière, la gestion des cours d’eau, le logement social et l’aménagement urbain, tous des sujets qui ont un impact direct dans la vie quotidienne des citoyens.

Étant donné l’importance des sujets et des enjeux, il importe de pouvoir dresser une relation de proximité avec les citoyens et des impliquer dans les dossiers. Cette proximité entre les acteurs vise, entres autres, à faire une culture de confiance plus solide entre les acteurs, notamment à lutter contre le cynisme ambiant à l’endroit de la politique en général.

Voie à suivre

M’attaquant à la forme de cette instance, je suis d’avis qu’elle est anti-citoyenne et qu’elle n’encourage pas la croissance de l’intérêt citoyen à son endroit. Par la présente, je me positionne de manière assez claire contre cette instance puisqu’elle viole mes valeurs profondes de démocratie et d’esprit civique.

Il importe de revoir, drastiquement, les règles de régie interne et les pratiques afin de voir poindre une orientation vers la démocratie telle qu’elle est ainsi conceptualisée.

Frédérick T. Bastarache-Ouellette, Bouchervillois

Consultation publique à Longueuil: Deux poids, deux mesures?

Voici une opinion du Lambertois Pierre Sénécal sur le projet de loi 122, que j’ai le plaisir de publier dans mon blogue. Dans la foulée de ce texte, lisez la billet de François Cardinal dans La Presse d’hier ( 21 février) intitulé : » Un chèque en blanc aux promoteurs« .  J’ai envoyé un commentaire sur cet article où je lui disais que j’étais d’accord avec lui et que « Plus la ville est grande, plus elle veut retirer la démocratie de la base citoyenne ».

Bonne lecture!

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

(NDLR: Ce billet avait été publié la journée même sous le titre « Projet de Loi 122: Un Lambertois s’exprime ».  Ce titre n’était pas celui que l’auteur avait retenu.  Une correction a été apportée.)
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Quand vient le moment de « consulter le bon peuple de Longueuil » sur des enjeux touchant l’agglomération de Longueuil comme le logement social ou encore une « soirée d’information et d’échange » sur la rue Saint-Charles le 6 mars prochain, il n’y en a pas de problème.

Mais quand vient le moment d’organiser une véritable consultation publique concernant le projet de Loi 122 sur le gouvernement de proximité qui doit amender tant la Charte de la Ville de Longueuil au niveau local que le décret d’agglomération de Longueuil au niveau régional alors là, c’est une tout autre histoire.

Madame Parent a répondu lors de la dernière séance du conseil d’agglomération de Longueuil du 16 février dernier (au chrono de 1 h  53 min 10 sec) qu’on ne fait pas de consultation publique sur un projet de loi. Par contre, la mairesse Caroline Saint-Hilaire a clairement laissé entendre à la séance précédente du 19 janvier  (au chrono de 47 min 40 sec) que la municipalité ne se gênerait pas pour présenter un mémoire en commission parlementaire sur le projet de loi 122.

Nous avions tous une occasion inespérée de tirer les choses au clair et de s’expliquer de manière calme et civilisée sur l’avenir de nos municipalités comme sur la gouvernance régionale au niveau de l’agglomération. Mais en cette année d’élection municipale il semble que nos dirigeants municipaux soient « un peu plus nerveux » et ont décidé de rédiger derrière des portes closes un mémoire envoyé directement à Québec, point à la ligne!

C’est donc ça le concept de « transparence » à Longueuil? Quand on lit l’article dans le quotidien Le Devoir du 14 février intitulé: « Appels d’offres: Moins de mise en concurrence dans les petites municipalités Le projet de loi 122 ouvre grand la porte aux contrats de gré à gré. » Il y a vraiment pas de quoi être rassuré.

C’est d’autant plus vrai que le maire de Québec, M. Régis Labeaume, a demandé, avec la bénédiction de son collègue le maire de Montréal, à la Commission parlementaire chargée d’étudier le projet de loi 122 l’abolition du recours aux référendums municipaux afin de bloquer des projets de développement immobiliers.

Nous sommes en droit d’exiger davantage de transparence et d’imputabilité tant de la part de nos maires et mairesse que de la part de nos députés à l’Assemblée nationale du Québec qui étudie le projet de loi 122.

Je vous invite tous à communiquer auprès de votre élu municipal ainsi qu’à votre député provincial afin de leur faire savoir que cette façon de procéder est tout sauf transparente et démocratique. Ne nous y trompons pas, le projet de loi 122 aura un impact majeur sur nos municipalités comme pour l’agglomération et nous méritons un débat ouvert dans le meilleur intérêt du public et non en fonction des intérêts des « entrepreneurs entreprenants ».

Pierre Sénécal
Saint-Lambert

 

Agglomeration Longueuil valide la robustesse de la plateforme de son blogue

Trois lecteurs assidus de mon blogue m’ont demandé dernièrement si j’étais rentré du long congé des Fêtes ou si j’étais en panne d’idées, car ils n’avaient rien reçu du blogue   AgglomerationLongueuil  , deux depuis décembre et un depuis novembre. C’est plutôt troublant de se faire dire cela mais gratifiant de savoir qu’on suit l’état de santé de mon blogue.

Puisque j’ai publié un billet le 25 janvier, il faut croire que certaines personnes ne l’auraient pas reçu. Il n’y a pas lieu d’épiloguer sur les problèmes techniques probables qui n’offrent aucun intérêt et je vous fais grâce de mes hypothèses; mon fils ingénieur informatique, friand de ces situations tordues, sera mis à contribution si cela s’avère exact.

Donc, je dois solliciter votre contribution qui sera toute simple pour la très grande majorité d’entre vous. D’ailleurs, à ce point-ci, vous avez fait 95% du travail.

Étape A : Si vous avez reçu un courriel le 25 janvier dernier annonçant mon dernier billet  Autre leçon de démocratie pour Longueuil à apprendre, que vous l’ayez lu ou non, alors je vous remercie du fond du cœur de vous compter comme inscrit à ce blogue. Maintenant, vous pouvez interrompre votre lecture au bout de cette phrase car c’est le 5% qui manquait et sachez qu’un prochain billet suivra sous peu qui ne « sera pas piqué des vers ».  Au revoir.

 

Étape B: si vous êtes au moins un de ces trois lecteurs ou tout autre lecteur qui n’avez pas reçu un courriel le 25 janvier dernier vous indiquant qu’un billet intitulé Autre leçon de démocratie pour Longueuil à apprendre  avait été publié dans le blogue à cette même date, mais qu’heureusement (et je croise les doigts)  vous recevez celui-ci, alors écrivez-moi à:
                        « louis@agglomerationlongueuil.ca«
ou une de mes autres adresses courrielles que vous connaissez pour m’en confirmer la bonne réception. Ceci va me permettre de diagnostiquer les paramètres du blogue et voir si je dois passer à un niveau supérieur.

Merci encore une fois à tous de votre assiduité.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Budget 2017 : feuille de chou et cache-cache

 

Dans mon dernier billet, je me suis fait violence en m’interdisant de vous parler de chiffres. Je crois que j’ai bien réussi selon plusieurs commentaires que j’ai eus.

Avec la présentation du budget 2017 de l’agglomération de Longueuil jeudi dernier, ce serait difficile de ne pas parler de M$ de recettes et de dépenses. C’est vrai, mais en réalité, je n’ai vraiment pas de gros chiffres à mitrailler, triturer ou commenter. Voici pourquoi.

Le budget 2017 de l’agglomération de Longueuil, tout comme celui de 2016 est une feuille de chou : 18 maigres pages. La disette! Suivez-moi :

  • Page 1 et 2 : Couverture et tables des matières;
  • Page 3 : Le mot dithyrambique de la mairesse de Longueuil sur la santé financière de l’agglo. En passant, il y a lieu de soulever qu’un nouveau réservoir d’eau sera construit pour desservir NOTAMMENT les « résidents» de Saint-Bruno-de-Montarville. J’espère que ce réservoir sera construit sur le territoire de Saint-Bruno puisque ce réservoir leur semble dédié. Dossier à explorer;
  • Page 4, 5 et 6 : Du remplissage et des pointes de tarte;
  • Page 7 : Le sommaire des revenus : Une toute petite dizaine de lignes. Le seul poste révélateur est celui des quotes-parts. Le reste, c’est de la menue monnaie. Longueuil expose froidement en une ligne le montant qu’elle ponctionne des villes liées ; c’est la gabelle ni plus ni moins. Notons que cette année, les postes comparatifs de 2016 sont les mêmes que ceux présentés l’année dernière pour le budget 2016. C’est un gain, mais comme il y a une note de bas de page, le détail nous réserverait certes des surprises comme par le passé;
  • Page 8 et 9 : On fait du remplissage d’ambiance;
  • Page 10 : Le sommaire des dépenses : Une toute petite dizaine de lignes. Reclassement cette fois-ci des chiffres comparatifs de 2016 sans aucune explication. Apprécions que le total soit à l’équilibre avec le comparable 2016;
  • Page 11 et 12 : Continuons le remplissage pour épater la galerie;
  • Page 13 : On résume les quotes-parts des villes liées. Longueuil augmente plus que les autres villes, car elle absorbe 2,1% de la hausse moyenne de 1,9%. Selon les dires de Mme Sylvie Parent, conseillère de Longueuil et présidente de la Commission des finances de l’agglomération de Longueuil, cela serait imputable à « la vitalité économique de la ville de Longueuil » ( plage 20 min 45 de la captation vidéo).;
  • Page 14, 15 et 16 : C’est la ventilation des quotes-parts par ville selon les postes de dépenses. Du malaxage statique de chiffres;
  • Page 17 : Le syndrome de la page blanche; et
  • Page 18 : Le syndrome de la page grise. Je dois comprendre que le nombre de pages doit être un nombre pair, impression oblige.

Voilà donc pour mon analyse des chiffres du budget de l’agglo avec une augmentation de 1,9%. Je vous sens déçu! Je le suis également.  Le décompte de pages est tout aussi intéressant que les postes budgétaires qui paraissent dans ce budget de 342 M$. Trouvez-vous cela sérieux ? J’ai décrié le même problème en début d’année 2016 pour le budget 2016. J’ai écrit à deux reprises à Mme Saint-Hilaire pour qu’elle relève le niveau d’information financière. Peine perdue. On nivelle par le bas. On cache le plus possible de renseignements. Pour moi, cela confirme que Longueuil est pris en souricière et que la ville se limite au minimum pour ne pas prêter flanc à sa légitimité volée.

En passant, je me suis indigné et je m’indigne toujours de l’absence d’un portail internet propre à l’agglo. L’agglomération est littéralement noyée dans le site de la ville de Longueuil. Si on cherche le budget de la ville de Longueuil, c’est relativement facile à trouver. Bonne chance pour trouver celui de l’agglo à partir du menu d’accueil de la ville car il n’existe pas de menu d’accueil pour l’agglo.

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

Rapport de RCGT : Un Lambertois s’exprime

La Commission des Finances de l’Agglomération de Longueuil sous la présidence de Mme Sylvie Parent, « s’est fait remonter les bretelles »  mardi soir lors de la présentation du rapport de RCGT intitulé : « Analyse de l’efficacité et du coût des activités d’agglomération ».  Plusieurs interventions pour décrier sous toute forme cette étude payée par les cinq villes de l’agglo et non par la ville de Longueuil, quand on sait que cette étude par RCGT a été commandé pour contrecarrer celle de HEC Montréal, qui souligne entre autres l’échec de l’agglo de Longueuil.  C’est devant une haie d’une quinzaine d’élus et fonctionnaires qu’une quarantaine de citoyens participaient à cette rencontre. Mme Anita Ramacieri, du Bureau de recherche d’animation et de consultation (BRAC) animait la soirée et elle a eu du mal à contenir les interventions de la foule qui voulait déborder du cadre trop étroit du rapport. Pierre Sénécal de Saint-Lambert qui assistait à cette rencontre m’autorise à publier dans ce billet, un texte qu’il a écrit dans sa page Facebook et que je reprends ci-dessous.

Bonne lecture!

Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville

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Le 22 novembre dernier à 19h00, la Commission des Finances de l’Agglomération de Longueuil a présenté l’étude de Raymond, Chabot, Grant et Thornton (RCGT) sur les coûts de l’agglomération de Longueuil par rapport à une dizaine de villes dont une en Ontario. Les personnes présentes ont relevé une question d’ordre éthique puisque RCGT a déjà obtenu des contrats de la Ville de Longueuil précédemment. Y-a-t-il là une situation d’apparence de conflit d’intérêt? Alors qu’on soulignait le dixième anniversaire du Conseil d’agglomération de Longueuil, l’étude de RCGT ne se limite qu’à l’année financière de 2015. Pourquoi ne pas avoir fait un historique des coûts depuis la création du Conseil d’agglomération de Longueuil afin de relever les tendances lourdes? La réponse était loin d’être claire.

Autre lacune, on a publié une moyenne générale mais on a passé sous silence les disparités régionales qui sont parfois très significative. Un exemple parmi tant d’autre, l’étude de RCGT souligne le nombre de constat d’infraction émis par la police par citoyen mais passe sous silence que depuis le début des années 2000, Saint-Lambert a vu les revenus issu
des constats d’infraction émis par la police chuté de 50%! En effet, nous sommes passé de 1,2 millions de dollars par année à environ 600 000 dollars malgré l’inflation…

Malgré le fait que l’étude de RCGT a étudié la ville ontarienne d’Ottawa, on a « oublié » d’étudier la santé financière de la caisse de retraite des employés municipaux ontariens. En Ontario les caisses de retraites des fonctionnaires municipaux sont regroupés avec les caisses de retraites de fonctionnaires provinciaux sous OMERS afin de réaliser des économies d’échelle et réduire au minimum les frais de gestion dans le but d’obtenir un meilleur rendement. Pourquoi n’a-t-on pas étudié l’exemple d’Ottawa afin de savoir si Longueuil pourrait suivre son exemple et confier la gestion des caisses de retraite à la Caisse de dépôt et de placement du Québec qui gère déjà la caisse de retraite des fonctionnaires provinciaux (REGOP)? On l’ignore…

Même la présidente du Comité des Finances, Madame Sylvie Parent, n’a pas été capable de nous expliquer pourquoi l’étude de RCGT passe totalement sous silence le déficit actuariel des caisses de retraite, estimé à plusieurs dizaines de millions de dollars, alors qu’elle doit trancher ce litige avec les employés municipaux (policiers, pompiers, employé(e)s du RTL, cols bleus, cols blancs, cadres municipaux, etc..)? Réponse non satisfaisante en ce qui me concerne. Un autre citoyen a également souligné qu’on a « oublié » d’étudier l’évolution des dettes publiques des villes depuis dix ans afin d’informer adéquatement les contribuables de l’agglomération de Longueuil.

On nous annonce que le Comité des Finances de l’Agglomération de Longueuil fera une « tournée de consultation pour des projets citoyens » à travers les villes liées et les arrondissements dans une date à venir. Espérons que nous aurons des bonnes explications car les trois maires des villes liées que sont Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert ont bien raison de contester la situation présente. Le potentiel fiscal est discriminatoire pour les propriétaires résidentiels alors que l’industriel et le commercial est moins taxés que dans les autres agglomérations comme Montréal et Québec. Plus ironique encore, le principal poste de dépense que représente la police coûte plus cher à Longueuil (niveau 3) qu’à Québec qui a un niveau 4 de service (ce qui est théoriquement plus onéreux)… Trouver l’erreur!

Pierre Sénécal,
Citoyen de Saint-Lambert