Lors de la période des questions de la séance du conseil d’agglomération de Longueuil d’avant-hier, jeudi 16 mai, j’ai dû sortir mes vielles boîtes de conserve en métal de différents formats
(les mamans et les papas des années 80-90 reconnaîtront les boîtes de lait maternisé de marque SMA) que j’utilise pour classer mes clous par longueur et genre (finition, normaux ou vrillés ) achetés en vrac chez la défunte quincaillerie Mandeville à Saint-Bruno, pour expliquer à Longueuil ce que je voulais recevoir comme information sur les frais de l’approvisionnement de l’eau et son traitement, écartés dans le calcul de la quote-part liée à la consommation de chaque municipalité. Comme je l’ai indiqué au président du conseil, M. Tommy Théberge, pour éviter encore une fois que Longueuil se défile, j’ai reformulé ma question et comme une image vaut mille mots, j’ai sorti ma sélection de boîtes de métal de différentes tailles. J’ai expliqué la théorie des vases communicants, non pas l’orignal, mais celle qu’on emploie au sens figuré bien entendu. Mon billet de 20$ représentait les millions de $ de dépenses d’immobilisations qui échappent au calcul lié à la consommation et qui se retrouvent à être facturées sur la base du potentiel fiscal, bien entendu à l’avantage de Longueuil comme vous l’auriez deviné et cela comme d’habitude. Ainsi, si ces dépenses partent d’une boîte alors elles se retrouvent dans l’autre boîte, qui change de volume bien entendu. Rien ne se perd, rien ne se crée comme disait Lavoisier. La mairesse, qu’on sait pour ne pas être très futée en chiffres, qui n’avait pas compris ou a fait semblant de comprendre ma question posée lors de la séance précédente du 18 avril, sous une forme différente mais pourvue de la même finalité, a compris cette fois-ci et comme elle était coincée, alors elle n’a pas eu le courage de me répondre pour me dire qu’on me donnerait la valeur de ces dépenses en immobilisation. Vous me direz que je lui ai cloué le bec mais en réalité je veux plutôt qu’elle l’ouvre pour laisser sortir les renseignements demandés.
Pour visionner la période de question de cette séance du conseil d’agglomération de jeudi, vous pouvez vous rendre à la captation vidéo au chrono du 15 minutes 25 secondes et comme je fais référence au début de ma question à la séance précédente du 18 avril, vous pouvez cliquez sur ce lien vers cette séance pour une meilleure entrée en la matière afin de mieux saisir la référence que je fais ( chrono de 18 minutes 25 secondes). ( NDLR: au moment de publier ce billet tard en ce samedi soir, ces captations vidéo semblaient inexploitables . Le portail de Longueuil est peut-être parti en congé. Merci de réessayer plus tard)
Je reviendrai au cours des prochains jours avec un billet plus étoffé à l’écrit, autrement que de vous promener d’une captation vidéo à l’autre, afin de résumer l’état du dossier du calcul de la quote-part qui touche d’une part la consommation d’eau et le traitement des eaux usées en lien avec la venue de Molson Coors et d’autre part la déclaration erronée de la mairesse de Longueuil dans le Courrier du Sud du 17 janvier 2018 dans un texte intitulé « Arrivée de Molson : c’est toute l’agglomération qui y gagne ». Petite parenthèse, il n’y a pas que cette déclaration qui est erronée; les budgets de 2007 à aujourd’hui en 2019 (eh oui! 13 années) sont erronés car ils indiquent ce même 50%. Voici ce qu’indique le budget 2019 .
Dossier à suivre. Bon congé.
Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville
Merci Louis de tes questions précises et il faudra s’occuper de la mairesse qui trouve pas les réponses.
Je demeure à St-Bruno depuis 1977 et et on est peut-être la ville la plus propice pour élever des enfants, mais à quel prix.
Longueuil nous vole carrément depuis que nous faisons partie du Grand Longueuil. Le gouvernement voulait seulement à ce moment de fusion, diviser le vote libéral du temps dans la mer péquiste de Longueuil. La CAQ en profite aussi.