Pour ceux qui connaissent la série de livres Arsène Lupin de l’auteur Maurice Leblanc, je ne viens pas vous annoncer la sortie du tome II du célèbre livre que ce dernier a écrit à propos de son gentilhomme-cambrioleur vedette et intitulée « 813 » . C’est plus tôt le nombre de portes décomptées hier soir où je me suis présenté et où la porte s’est ouverte après avoir gentiment sonné ou frappé à la porte, de mon poing ou grâce au heurtoir.
Le district 5 compte 1 273 adresses où il y a au moins un électeur, pour un total de 2 580 électeurs, soit en moyenne deux électeurs par domicile . Ça va d’un électeur bien sûr jusqu’à une famille de six, qui est le nombre le plus élevé que j’ai vu. Donc, il faut aller au devant de ces gens et se faire connaître. C’est la règle de base incontournable pour se faire élire à un poste de conseiller de district. Si la tendance se maintient, je devrais en ajouter une centaine cette semaine pour un ratio de 72%, les autres étant inatteignables: immeuble à accès restreint (158 domiciles) , les gens sont en voyage, vous ne passez pas au bon moment – repas ou télétravail – même si vous vous êtes repris plus d’une fois et pour terminer, on ne répond simplement pas à la porte par crainte, isolement, indifférence ou désintérêt.
Je pars dans quelques instants à la conquête de la 814e, parapluie à la main sans ma bicyclette et sacoche, qui a été mon moyen de déplacement très efficace quand le temps le permettait.
Bonne journée et n’oubliez pas d’aller voter aujourd’hui en cette deuxième journée du vote par anticipation (école secondaire boulevard Clairevue) sinon, le jour même des élections dimanche prochain le 7 novembre (école Montarville).
Louis Mercier
Indépendant et d’équipe
En tant que candidat indépendant, vous avez une limite à respecter au niveau des dépenses électorales, selon le Directeur général des élections du Québec, c’est 1 890 $ plus un montant équivalent à 30 cents par personne inscrite sur la liste électorale du district. Comme vous avez 2 580 électeurs, ça représente un montant supplémentaire de 774 $ (2 580 X 0,30 $), auquel on ajoute le montant de 1 890 $ pour un maximum de 2 664 $.
Par contre, vos adversaires qui se présentent sous un parti politique municipal bénéficient d’un avantage financier déloyal car, en plus du montant maximum de 2 664 $ mentionné précédemment, il peut bénéficier de la dépense électorale maximum de son chef de parti qui est candidat à la mairie de Saint-Bruno-de-Montarville. Pour un candidat à la mairie, c’est 3 780 $ plus un montant équivalent à 30 cents par personne inscrite sur la liste électorale de la municipalité. En présumant qu’il y a 20 000 personnes inscrite sur la liste électorale de la municipalité, la candidature à la mairie peut dépenser un maximum de 9 780 $ ( soit 3 780 $ + (20 000 électeurs X 0,30 $ par électeur) et « partager les frais publicitaires » avec les huit candidatures de son parti politique dans chaque district.
C’est carrément injuste de constater que le Directeur général des élections du Québec applique une loi qui favorise financièrement un parti politique municipal au détriment de candidature indépendante. Deux poids, deux mesures?