Je vais tenter d’éviter de vous parler de chiffres. Ce ne sera pas facile, mais je suis prêt à relever le défi.
Je vous ai écrit il y a quelques jours à propos de la présentation mardi dernier 22 novembre du rapport de RCGT par la Commission des Finances de l’Agglomération de Longueuil sous la présidence de Mme Sylvie Parent. En passant, ceux qui veulent lire un article dans la presse locale sur cette soirée peuvent lire l’article de Frank Jr Rodi dans l’hebdomadaire Les Versants intitulé «Des intervenants déçus et insatisfaits ».
Cette présentation était animée par Mme Anita Ramacieri, du Bureau de recherche d’animation et de consultation (BRAC). Dans les circonstances, cette dame a fait un très bon travail, mais ce qui m’a frappé, c’est la façon comment elle a mis la table et elle a défini les règles à suivre pour la période des questions, car, le nœud de cette soirée d’information, c’étaient les questions du public. En gros, elle nous a dit :
- S’il n’y a pas de micro sur pied, ne soyez pas surpris c’est parce que le micro sera apporté à votre place;
- Pour poser des questions, vous levez la main et je vais m’assurer que je céderai la parole aux gens dans cet ordre;
- On a bien du temps devant nous, mais avant de redonner la parole à ceux qui ont déjà posé une question, toute personne qui souhaiterait poser une première question sera privilégiée et passera automatiquement devant toute personne qui en sera à sa 2e question et ainsi de suite; et
- Selon la question, je verrai qui parmi les personnes à ma droite et à ma gauche pourra y répondre.
Vous auriez voulu définir les règles du déroulement de cette soirée et vous n’auriez pas fait mieux.
Fait intéressant, comme je l’avais indiqué et ce que confirme le journaliste Frank Rodi, il y avait une quarantaine de personnes dans la salle. Cependant, il faut savoir qu’il y avait notamment des élus de Longueuil.
Où je veux en venir, c’est un parallèle que je veux établir entre cette soirée du mardi 22 novembre et la dernière séance du conseil d’agglomération du 17 novembre où pour la première fois, il y avait une foule record. On était presque à « guichet fermé », comme dit l’expression. Je m’étais inscrit pour trois questions et comme je ne voulais pas faire ombrage à d’autres personnes qui auraient eu une question, sachant que le président du conseil, M. Michel Lanctôt avait le pouvoir de limiter la période de questions à 60 minutes, j’ai inscrit mes questions une à une aux 5 minutes en laissant des gens s’inscrire entre les miennes. C’était un peu au hasard, mais cela avait le mérite d’éviter d’avoir mes questions une à la suite des autres.
Or comme je l’ai indiqué dans mon billet du 20 novembre intitulé « Foule record à l’a séance de l’agglo », le président a simplement regroupé les questions comme à l’habitude et a changé l’ordre selon son bon vouloir ou celui dicté par les adjoints de Mme St-Hilaire qui veuillent au grain avant le début de la séance. Il a invité les personnes dans ce nouvel ordre qui ne respecte pas du tout l’ordre d’arrivée des personnes (contrairement à l’approche retenue par Mme Ramacieri mardi dernier). Arrivé à mon tour, il a voulu m’imposer de poser mes trois questions en séquence (contrairement à l’approche retenue par Mme Ramacieri mardi dernier), ce que j’ai refusé pour permettre aux autres personnes de pouvoir poser leurs questions. Dieu merci, tout le monde a pu poser ses questions excepté ……. moi. Pour les réponses aux questions, notammnet la mienne, on repassera.
Pour conclure, sur ce billet qui traite de démocratie, il faut savoir que parmi les élus assis à l’arrière et qui faisaient partie du décompte des quarante personnes, il y a avait l’élu du district Antoinette-Robidoux de l’arrondissement du Vieux-Longueuil, M.Michel Lanctôt, président du conseil de l’agglo. J’espère qu’il a bien appris sa leçon.
Parole tenue : je ne vous ai pas parlé de chiffres, mis à part mes trois questions et les quarante personnes dans la salle.
Louis Mercier,
Citoyen de Saint-Bruno-de-Montarville