Selon moi, la démocratie municipale est mieux servie par un ensemble de conseillers sans attache à un parti et sans compte à rendre au maire. Contrairement à nos assemblées d’élus au provincial et au fédéral, l’assemblée municipale ne peut être dissoute par un vote de « non confiance »; la ligne de partie n’a donc aucune utilité. Ainsi, l’indépendance des conseillers fait contrepoids aux positions parfois autocratiques du maire ou de la mairesse et assure une prise de décision davantage en lien avec les intérêts de la ville.
J’ai eu l’occasion de côtoyer des personnes qui étaient rompues à la politique municipale et la grande majorité abonde dans ce sens.
La lecture de l’étude produite par les auteures Anne Mévellec et Manon Tremblay et intitulée « Les partis politiques municipaux : La « westminsterisation » des villes du Québec? » pourrait vous en convaincre davantage.
Dans les grandes lignes, ce sont les raisons pour lesquelles je ne me suis pas joint à un parti.
Louis Mercier
Indépendant et d’équipe