Élections 2018

Voici la position des candidats et candidates par circonscription.

Ces réponses sont à jour au 19 septembre 2018 ;
Certaines réponses sont des résumés que j’ai faits et il est possible que ces réponses évoluent suite à des précisons que les candidats apporteront. Le cas échéant, une date de mise à jour sera indiquée;
Les candidats seront informés qu’en l’absence de réponse de leur part, une réponse généralisée leur sera attribuée;

Louis Mercier

MONTARVILLE

CAQ Nathalie Roy
montarville@lacaq.net

(Extrait du débat des candidats et candidates du 9 septembre 2018 et texte confirmé par la candidate)

Il faut revoir les iniquités et le calcul des quotes-parts de l’agglomération qui font en sorte que les citoyens de Saint-Bruno paient si cher leur part comparativement aux autres pour somme toute peu de services.

Il faut s’assurer qu’il y ait une équité pour tous, tant à Boucherville qu’à Saint-Bruno.

PLQ Ludovic Grisé Farand
Ludovic.GriseFarand@plq.org

(Lettre reçu du candidat le 15 septembre 2018)

D’abord, cette lettre est envoyée à mon nom personnel et ne représente en aucun cas, celui du Parti libéral du Québec.
Avant tout, j’aimerais rappeler que si nous sommes dans la situation actuelle, c’est bien à cause du PQ qui nous a fusionné avec Longueuil au début des années 2000. Les défusions n’étaient pas parfaites, mais il faut comprendre que sans fusions, pas de défusions. D’ailleurs, François Legault, était au Conseil des ministres à cette époque en tant que ministre péquiste et main dans la main avec Louise Harel, il a cautionné les fusions municipales qui nous ont mis dans la position dans laquelle nous sommes aujourd’hui. Jamais je ne lui pardonnerai.
Sur ce, il est clair que le modèle de gouvernance de l’Agglomération de Longueuil ne fait pas l’unanimité. Personnellement, je crois que la plus grande lacune du système de gouvernance actuel est le fait que nous n’ayons pas le droit de vote sur ceux qui gèrent l’Agglomération, sur ceux qui nous taxent. Il y a donc taxation sans représentation élue, ce qui est pour moi inacceptable. Toujours selon mon opinion personnelle, et non celui du Parti libéral du Québec, je crois qu’il y a manquement au niveau de la transparence et de la reddition de compte. Je serais personnellement ouvert à revoir le modèle de gouvernance de l’Agglomération de Longueuil, et il s’avère que le modèle de MRC pourrait être l’une des solutions envisageables.
Cependant, régler le problème n’est pas aussi simple que ça, si on revoit le modèle de l’Agglomération de Longueuil, il faudra probablement aussi revoir d’autres agglomérations. Donc, pour ce faire, il faudrait que le gouvernement en fasse une priorité et ait beaucoup de volonté. En ce moment, il y a plusieurs autres priorités déjà en liste comme la santé et l’éducation, et honnêtement, certains députés m’ont fait part, avec raison, de leur peur de voir le Québec retomber dans la saga des fusions et défusions.
J’ai d’ailleurs promis aux citoyens du comté que j’irais régler les 5 engagements qu’on m’a donnés lors de mes 7000 portes visitées et l’agglomération n’en fait malheureusement pas partie, elle fait cependant partie du top 10. Il s’agit donc d’une problématique que l’on doit avoir à l’œil.
Sachez qu’à l’inverse de la députée de la CAQ, Nathalie Roy, j’ai tout essayé pour que ce soit une promesse de campagne. Nathalie Roy n’en a pas parlé une seule fois en 6 ans de mandat, ce qui est inacceptable. Moi j’en ai parlé au Premier Ministre, j’en ai parlé aux députés de la Montérégie, et à Martin Coiteux, ministre des Affaires municipales, et il m’a confié qu’à court terme, il serait difficile d’avoir des changements au sujet des agglomérations.
Je ne crois pas que le Premier Ministre va décider de rouvrir la question des agglomérations. Alors à court terme, il sera difficile d’avoir des changements majeurs je l’accorde, mais si vous m’élisez le 1^er octobre prochain, vous aurez un allié indéfectible au caucus du gouvernement, qui si l’occasion se présente, justifiera qu’on revoit le modèle de gouvernance de l’agglomération de Longueuil.

PQ Daniel Michelin
montarville@pq.quebec

(Extrait du débat des candidats et candidates du 9 septembre 2018 et texte confirmé par le candidat)

Je suis très très très conscient des frustrations qui accompagnent le fait de faire partie de l’agglomération de Longueuil.

Je suis prêt à accompagner les citoyens et l’administration de Saint-Bruno dans une révision en profondeur de l’agglomération.

Je ne suis pas en mesure de vous dire qu’elle sera la formule ou les formules d’organisation, mais une chose est claire c’est qu’il n’y a pas la transparence que l’on souhaiterait au sien de l’agglomération.

Je constate qu’il y a trop d’opacité dans le fonctionnement et cela ne peut pas être garant d’une bonne collaboration entre les villes liées.

Il faut que les villes liées soient des partenaires.

QS Caroline Charest
Montarville@quebecsolidaire.net

No 1 : (Extrait du débat des candidats et candidates du 9 septembre 2018 )

Un modèle MRC qui donne un pouvoir égal à chaque municipalité pourrait être une solution.

Le mode de financement devrait être équitable pour chaque municipalité.

La participation citoyenne est très importante; les séances du conseil entre autres ne devraient pas être à 16h00.

La nouvelle entité, si elle voit le jour devrait permettre une vraie participation citoyenne.

Les villes ne devraient pas être inféodé à une autre ville et les villes liées devraient travailler sur le mode du consensus, de la collaboration et du partenariat.

No 2 : (Précision de la candidate reçue le 17 septembre 2018)

Dans l’ensemble, vous avez assez bien résumé la position de Québec solidaire sur les municipalités, je n’ai pas grand-chose à ajouter sinon quelques nuances, ce qu’il ne m’a pas été donné de faire durant le débat :

La proposition du modèle MRC a été discutée avec d’autres circonscriptions de l’agglomération (notamment Marie-Victorin), c’est une avenue qui nous semble intéressante, mais évidemment, cela doit être discuté entre les municipalités membres. Mais vous l’aviez surement compris.

Équitable ne signifiant pas nécessairement égal, tout devra être évalué conséquemment à la réalité de chaque ville, certaines pourront avoir à fournir un effort supplémentaire, mais juste (pas nécessairement le cas maintenant) – ce qui est « juste » reste à déterminer par les parties. Dans un même ordre d’idées, nous ne sommes pas nécessairement d’accord avec le principe d’utilisateur-payeur, mais on pourrait trouver une solution mitoyenne qui tiendrait compte des spécificités de chaque ville et qui serait équitable pour chacune d’entre elles.

Finalement, la ville centre étant une ville pivot (ici Longueuil), son statut particulier devrait lui être reconnu sans toutefois désavantager indûment (comme c’est le cas actuellement) les autres villes.

Je n’ai rien à ajouter sur le reste.

MARIE-VICTORIN

CAQ Martyne Prévost
marie-victorin@lacaq.net

En attente de réponse.

PLQ Sonia Ziadé
sonia.ziade@plq.org

En attente de réponse.

PQ Catherine Fournier
marie-victorin@pq.quebec

En attente de réponse.

QS Carl Lévesque
carl.levesque@quebecsolidaire.net

(Lettre reçu du candidat le 1^er septembre 2018)

J’ai lu avec attention votre billet concernant l’agglomération de Longueuil. Je vais normalement à tous les conseils de ville de Longueuil et suis à distance le conseil d’agglomération (il commence trop tôt pour un travailleur comme moi). Je constate donc comme vous que la gouvernance de l’agglomération est tout sauf idéale. Bien qu’il y ait une certaine accalmie présentement par rapport aux années dernières, il demeure que l’agglomération de Longueuil est une union de municipalités aux réalités bien différentes (en termes de richesses, d’activités industrielles, de maturité de l’occupation du territoire, etc.). Elle vit des problèmes depuis sa création, notamment en raison de la double majorité de Longueuil au conseil et du calcul des quotes-parts.

Plusieurs options sont possibles, notamment le retour aux MRC, et je dois vous avouer que mon choix de solution n’est pas encore arrêté.

Cependant, contrairement au gouvernement libéral, je crois qu’il est irresponsable de simplement dire aux villes « arrangez-vous ! » lorsqu’un problème survient. Il est vrai que dans les MRC, les décisions sont prises à la majorité des maires, ce qui aurait déjà un avantage démocratique. Cependant, là où j’ai un problème, c’est sur le plan de la répartition du fardeau fiscal. Je ne suis pas en faveur d’un calcul basé majoritairement sur la valeur foncière ou la valeur des parcs industriels, car ainsi il y a une disparité importante entre les besoins d’une municipalité et l’offre de services. D’un autre côté, un calcul fait en fonction de la population uniquement ferait en sorte que quelqu’un de Saint-Lambert paierait autant qu’une personne de ville Jacques-Cartier, un secteur beaucoup plus démuni. Ces deux approches me dérangent et des choix difficiles sont devant nous. Vous proposez de soumettre la décision du choix de la MRC par référendum, cela permettrait peut-être de faire des unions plus heureuses. Quoiqu’il en soit, je vais continuer de vous lire avec intérêt.

LAPORTE

CAQ Jacinthe-Eve Arel
laporte@lacaq.net

En attente de réponse.

PLQ Nicole Ménard
nicole.menard@plq.org

En attente de réponse.

PQ Annie Lessard
laporte@pq.quebec

En attente de réponse.

QS Claude Lefrançois
laporte@quebecsolidaire.net

Voir le commentaire de Mme Caroline Charest ci-dessus, reçu le 19 septembre 2018. La réponse reçue confirme la positions commune de QS.

TAILLON

CAQ Lionel Carmant
taillon@lacaq.net

En attente de réponse.