À propos

Voilà un peu plus de 16 ans que les villes de Boucherville, Brossard, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert ont recouvré leur statut de ville qu’elles avaient perdu dans le cadre du programme de fusions municipales lancé par le Parti Québécois. Rappelons le mariage forcé le 1er janvier 2002, béni par le gouvernement du Parti Québécois, qui avait créé la mégaville Longueuil. Dans un élan d’opportunisme déplorable comme plusieurs politiciens savent bien le faire, M. Jean Charest avait promis à la grandeur du Québec aux villes contraintes d’abandonner leur passé, d’annuler les fusions forcées et retrouver alors leur ville intacte. Aux élections d’avril 2003, de nombreux citoyens ont voté pour ce sauveur. Mal leur en a pris, car cette annulation annoncée par cet avocat de formation qui comprenait toute la portée du mot « annulation » , s’est transformée en une réorganisation municipale où ces quatre villes sont devenues des villes de deuxième rang sans pouvoir dans l’agglomération de Longueuil où la ville de Longueuil règne en maîtresse absolue et asservit ces quatre villes à son profit.

Les villes reconstituées de Brossard, Boucherville, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert veulent changer les choses, mais le gouvernement du Québec fait la sourde oreille. Malheureusement leur manque de cohésion entre elle et l’absence de vision globale du problème qui est le même pour les quatre villes, nuisent au mieux-être de leurs citoyens et citoyennes. De plus, Longueuil tire profit du proverbe « Diviser pour mieux régner ».  Les élus de Brossard, Boucherville, Saint-Bruno-de-Montarville et Saint-Lambert gagneraient cependant à réciter dans leur tête lors de chaque séance de conseil de l’agglomération lorsque le président appelle au moment de réflexion, la citation d’Henry Ford qui est «Se réunir est un début ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est la réussite ».

Il est d’une simplicité d’école primaire de démontrer sur une page que ces quatre villes paient un lourd tribut à l’agglomération de Longueuil et que leur combat est le même.

AgglomerationLongueuil.ca se veut une plateforme d’expression citoyenne pour unir les voix des quelques 180 000 citoyens des quatre villes reconstituées afin de demander une gestion juste et équitable dans cette agglomération de cinq villes. Le but n’est pas de tout casser et que chaque ville rentre chez elle. Une agglomération comme une municipalité régionale de comté (MRC), devrait permettre de mettre en commun les ressources et moyens des villes qui la constituent afin de servir mieux et à un moindre coût les populations locales dans certains champs d’activités, plutôt que si chacune d’elle devait s’exécuter seule. Quand ça fonctionne bien, on appelle cela « une économie d’échelle » et tout le monde y trouve leur compte. Les MRC du Québec savent y arriver démocratiquement. Manifestement, ce n’est pas le cas aujourd’hui dans l’agglomération de Longueuil. Il faut que ça change et les citoyens pénalisés des quatre villes reconstituées doivent se lever debout après 12 ans de vie commune aux règles imposées où « échec » est le seul mot qui résume cette décennie.

Louis Mercier, le fondateur et administrateur de ce blogue, vous invite à unir votre voix à AgglomerationLongueuil.ca dans le but de faire bouger les choses pour que l’Agglomération de Longueuil devienne à l’avenir un exemple démocratique d’organisation municipale pour le bien de tous. Le succès de cette nouvelle voix populaire démocratique sera le vôtre si vous y participez. Comment?
– de façon très modeste en vous inscrivant simplement comme lecteur;
– de façon constructive, en invitant un ami, un voisin, un citoyen d’une des villes de l’Agglomération, y compris Longueuil, que vous connaissez, à faire comme vous; ou
– de façon engagée, en m’aidant à animer ce blogue par la publication de vos textes.

Louis Mercier
Fondateur et administrateur de ce blogue